Team TDR

Des objectifs variés pour le team aux courses du Mont-Blanc

C’est le rendez-vous sportif de la fin du mois de juin : les courses du Mont-Blanc regroupant le 90km, le cross et le marathon sont devenues « incontournables » dans le calendrier notamment des teams et des élites. Les différents formats, les parcours proposés et la densité y sont pour beaucoup. C’est donc une date qu’ont coché nos coureurs du team national Terre de Running en participant à chacun des formats. L’occasion de faire le point avec chacun d’entre eux. Fabien > 90km Ce 90 kilomètres du Mont Blanc devait être à la base une course objectif de mi-saison pour moi comme pour les autres coureurs du Team Terre de Running – Mizuno. J’avais coché cette course exigeante car technique, en altitude avec un fort dénivelé et des chemin difficiles dans le cadre de ma préparation pour le Grand Raid de la Réunion. La confrontation avec de très bons coureurs est également toujours présente et c’était une bonne opportunité de me jauger. Malheureusement, une forte grippe puis une blessure au tendon rotulien m’ont contraint à un arrêt trop prolongé les mois de Mars et d’Avril. Je recours sérieusement seulement depuis début Mai et il me manquera des kilomètres et du dénivelé pour aborder cette grosse course avec des ambitions fortes de performance. En course à pied il n’y a pas de miracle, je manque de préparation et inscrirai donc ce 90 kilomètres dans le cadre de mon entraînement pour les trails objectifs de fin Août et mi-Octobre. Je pars donc avec l’intention de terminer en réalisant une sortie longue et poursuivre ainsi la préparation pour la TDS et le GRR. J’espère néanmoins être en mesure de réaliser une belle performance en étant prudent. Manu > Marathon Après une bonne préparation hivernale, j’ai été gêné tout le printemps par des problèmes de tendons. Donc la saison de trail n’a pas encore réellement débuté. En effet, depuis fin mai, les sensations semblent de retour mais la préparation en vue du Marathon du Mont-Blanc n’a pas été complète mais disons que je l’envisage comme une première marche dans l’optique de la seconde partie de la saison ! Espérons que celle-ci ne soit pas trop haute ! Je n’aurai pas les moyens de jouer à l’avant de la course donc l’objectif sera de prendre des repères pour la suite. L’envie est présente même si le plateau annoncé sera très relevé ! Guillaume > marathon Le mois dernier une belle compétition à l’occasion de la marathon Race. Dans une semaine on remet ça : même format, même dénivelé mais dans le massif du Mont Blanc. Une course à très grosse densité en apercevant la start list. Se retrouver sur une ligne de départ aux cotés de Kilian Jornet et de nombreux étrangers, mais aussi des concurrents déja croisés sur les chemins cette année… j’ai hâte d’en découdre ! Sur ce trail que je découvre également en 2018, c’est avec un effort bien géré sur la durée et au regard des difficultés qu’une bonne performance se construit. Coté forme, durant ces 4 semaines écoulées depuis Annecy, il a fallu gérer la récupération avant de remettre du travail spécifique. Le précédent week end passé avec Sébastien Hours dans les Alpes du sud en a fait partie. Les jambes ne sont pas forcément à 100% aujourd’hui, mais le rendez vous est dans une semaine… Sébastien > cross Au niveau de la préparation, elle s’est plutôt très bien passée. Je l’ai axé énormément sur le dénivelé à pied, pour préparer spécifiquement au mieux la montée finale qui risque de faire du dégât. Les sensations sont chaque jour meilleures, et je sens que cela va dans le bon sens. L’objectif sera avant tout de valider le travail effectué en vue des championnats de France de trail qui reste l’objectif numéro 1 de l’été, et de bien me comporter sur un parcours qui ne sera pas vraiment à mon avantage. L’envie de bien faire est présente, et la confiance, un peu ébranlée par la marathon race, est tout de même la. Une chose est sure, j’ai hâte d’en découdre :-). Rendez-vous à partir du 28 juin pour le premier départ.

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L’avis du team sur les Mizuno Shadow

Evolution de la Sayonara, la nouvelle Mizuno Wave Shadow est une chaussure de route légère et dynamique tout en restant confortable. C’est un modèle idéal pour vos séances de fractionné.   Partenaire du team Terre de Running, Mizuno équipe les coureurs en textile et chaussures. Guillaume Rouger du team vous livre ses impressions sur cette chaussure : Lors de mes toutes premières foulées, j’ai ressenti une chaussure un peu épaisse sur l’avant du pied. Au lieu d’être une contrainte, c’est en réalité une zone bien agréable qui permet le dynamisme de la chaussure. Je retrouve ici un modèle léger qui correspond à l’équipement nécessaire lorsque l’on court à bonne vitesse. La semelle se compose de petites rainures pour adhérer aux mieux au sol et éviter les appuis fuyants par jour de pluie. Je retrouve dans cette chaussure un modèle léger et bien confortable destiné pour allures rapides. Concrètement, j’opte pour les shadow pour les séances sur piste. Elles m’ont également accompagnées sur mon récent 10kms en compétition. Si j’ai à recourir un marathon, je sais déjà ce que je vais mettre dans les pieds… ! Séances effectuées avec les Shadow : – fractionné sur piste Compétitions : – 10 kms Aubergenville – Lyon Urban Trail     Les wave Shadow sont disponibles dans les magasins Terre de Running.  

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Julien Masciotra : pleinement satisfait !

Auteur dimanche dernier d’un très beau chrono pour sa 2ème participation au marathon de Paris en 2h19″07, Julien Masciotra, coureur du team Terre de Running revient sur le déroulé de sa course. Objectif sous les 2h20… Je suis très satisfait de mon Marathon de Paris, l’objectif premier était d’améliorer mon record, établi il y a un an sur ce même marathon de Paris (2h21’23 ») et essayer de « casser » cette barre des 2h20’… Le contrat, fixé avec un entraîneur Bastien Perraux (que je remercie au passage pour le programme minutieux et réfléchi qu’il a établi, son soutien moral et son suivi sans failles) est donc rempli ! Je pense avoir optimisé le chrono, compte-tenu de ma préparation (il est difficile d’intégrer tous ces entraînements dans une vie déjà chargée par ailleurs ; en particulier avec mon poste de Chef de Projet Entretien chaussées et bâtiments à l’Autoroute et Tunnels du Mont-Blanc) et de l’adversité le jour de la course… De plus, il n’est pas aisé de trouver, en France, un marathon avec de la densité entre 2h15′ et 2h20′ et ça s’est vérifié à Paris cette année encore… De bonnes sensations et quelques coureurs à accrocher Il était prévu de partir sur les bases de 1h09′ au semi marathon, sans prendre de trop de risques, et si après le début de course les sensations étaient bonnes, nous avions convenu avec Bastien, d’essayer d’accrocher un groupe tout en restant dans la facilité. Et les sensations étaient plutôt bonnes dès les premiers kilomètres, j’ai donc décidé d’accrocher la foulée de Manu David qui faisait lièvre pour Paul Lalire, normalement jusqu’au 20ème km… Apparemment dans un jour difficile, Manu a arrêté au 8ème km… Je suis resté seul avec Paul et un Japonais rattrapé 1 ou 2 km plus tôt… A ma grande surprise Paul a également dû ralentir, à cause de mauvaises sensations, dès le 15ème km… Juste après le semi marathon, Freddy Guimard, parti devant aider le groupe des Français partis sur 1h07′ au semi, me fait signe et me propose son aide quelques kilomètres, ce qui me réjouit profondément sur le coup !! Il me ramène sur un duo de Japonais, puis s’écarte à son tour (ce marathon constituait sa dernière séance longue avant le France de la distance du 29/04)… Je reste avec un des deux Japonais quelques km (le premier a lâché prise tout de suite) puis une nouvelle fois je me retrouve seul au 28ème km et ce jusqu’à la fin cette fois-ci ! Je compte donc sur les encouragements, la ferveur du public présent en masse, pour me booster et sur quelques personnes (dont ma famille en première ligne) sur le bord du parcours pour me donner des coups de fouets !   Une fin de course plus dure Les 6 derniers kilomètres ont été très très durs ! J’ ai essayé de ne pas trop craquer sur la fin du parcours (assez difficile et sinueux) mais quelle fut ma joie de voir s’afficher ce beau chrono sur l’avenue Foch de l’arrivée ! D’après moi, le plus dur sur un deuxième marathon est de confirmer la performance du premier : me voilà donc amplement satisfait ! Ce deuxième marathon a été complètement différent du 1er dans la gestion de course (l’année dernière j’avais pu profiter du groupe des premières féminines et quelques autres athlètes pendant 32km !!), mais au final ça a mieux marché chronométriquement parlant ! Maintenant, je vais prendre le temps, pendant 2 semaines de savourer ce marathon, de bien récupérer et me ressourcer (je pars d’ailleurs 1 semaine en vacances en Italie, ce qui n’était pas prévu il y a quelques jours encore). Et pour la suite des compétitions à court terme, ce sera à l’envie !  

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Cébé, nouveau partenaire du team Terre de Running

On ne présente plus la célèbre marque de lunettes « made in Jura » Cébé, crée dans le berceau de la lunetterie et pionnière dans la fabrication de lunettes de sport.   Nouvelle marque référencée dans le réseau de magasins Terre de Running, Cébé sera également partenaire du team cette année. Nous les remercions pour leur soutien et leur confiance. Un peu d’histoire Lunettes de soleil, masques ou casques aux technologies éprouvées, c’est dans les sports d’hiver que Cébé se fait connaître et que sa notoriété croît. Depuis 2009, la marque a intégré le groupe international Bushnell Outdoor products spécialisé dans l’optique. Aux côtés des sportifs Marque de référence pour la pratique sportive notamment outdoor, Cébé accompagne de nombreux athlètes internationaux que ce soit en biathlon avec Anais Bescond et Simon Eider ou en trail avec François d’Haene et Nuria Picas. Les athlètes Terre de Running porteront le modèle S’Track, modèle phare de la gamme running développé en collaboration avec l’ultra-traileur Sébastien Chaigneau. Les plus du modèle : Un design ventilé et technique pour cette monture ultra-stable grâce à une gomme anti-dérapante et à la technologie Symbiotech qui apporte 40% de stabilité en +. Les verres sont interchangeables et photochromiques (technologie Cébé Variochrom).   Un must à découvrir à partir du mois de mars dans les magasins Terre de Running ainsi que d’autres modèles adaptés pour la pratique du running pour les hommes et les femmes.

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Les France de cross en ligne de mire

A quelques jours des Championnats de France de cross, on a sondé nos 3 qualifiés : Julien Masciotra, Guillaume Rouger et Emmanuel David sur leur état d’esprit et leurs objectifs pour ce grand rendez-vous des labours français – qui aura lieu cette année en terres bretonnes à Plouay. A quelques jours de ce premier gros objectif, comment te sens-tu? Guillaume : Le France c’est souvent le début du printemps. Un paradoxe puisque la discipline est surtout pratiquée au cœur de l’hiver. Personnellement, j’aimerai que le parcours soit plutôt humide. Coté prépa, le froid des derniers jours n’a pas facilité le travail de qualité, mais la plupart des athlètes ont du s’entrainer dans ces mêmes conditions. Pour ma part j’ai privilégié du multi-activités ces 2 dernières semaines, avec pas mal de ski de fond en complément des séances de course. Julien : A quelques jours de ce championnat, l’envie d’en découdre est d’ores et déjà bien présente. Le championnat de France de cross est l’aboutissement de la saison hivernale, c’est pour moi la plus belle des compétitions du demi-fond ! Celle qui fait peur à l’échauffement et sur la ligne de départ mais qui procure tant de sensations fortes pendant, et qui permet de ressentir une grande satisfaction quand le résultat est là à l’arrivée ! Comme chaque année, il y aura des encouragements, des cris de joie, des pleurs, de la ferveur et de la bagarre… peut-être encore un peu plus cette année sur cette terre de cross qu’est la Bretagne ! Manu : La forme semble être présente dans la lignée des dernières prestations sur les régionaux et les Inters. Les jambes tournent bien! La reprise avait été tardive après mon aponévrosite plantaire mais les sensations arrivent progressivement! En terme de préparation, j’ai reproduit sensiblement le même schéma que l’an passé pour être prêt pour la première compétition importante de la saison.   Quels sont tes ambitions/objectifs? Guillaume : L’objectif sera de passer la ligne d’arrivée dans les 150 premiers afin de faire mieux que l’an passé (171eme). Si j’y parviens, je terminerai sur une bonne note, idéal pour passer à la suite, même si courir un France au coeur du peloton, n est jamais facile pour se situer et gérer sa course. Julien : Par superstition, j’ai pour habitude de ne pas écrire ou dire mon ambition à l’approche d’un grand objectif (celui que j’ai dans la tête du moins que je me donne les moyens d’atteindre avec toutes ces heures passées à l’entrainement), au risque de paraitre désagréable… En tout, a posteriori, j’écrirai si le résultat obtenu me satisfait par rapport à celui que j’ambitionne aujourd’hui.(mais on sait néanmoins que Julien vise un top 20 ;-)) Pour Manu : pourquoi avoir basculé sur la course masters? Manu : L’objectif sur ce France de cross est décrocher une médaille dans la course Masters. Ce sera compliqué car le niveau est particulièrement relevé cette année mais ce n’est pas impossible! Donc on y croit! Le choix de basculer sur la course Masters s’est fait progressivement au cours de l’hiver. Cela fait que je fais 20 ans que je faisais les Inters et les France en Seniors, je trouvais sympa de se challenger sur les Masters! J’y trouve un regain de motivation. Mais le choix n’a pas été simple car nous avions obtenu une belle médaille d’argent par équipe l’an passé. Donc cette année, si je veux une médaille, je vais devoir aller la chercher tout seul !   Le championnat fait son retour après de nombreuses années en Bretagne (à Plouay), Est-ce une motivation supplémentaire? Guillaume : La Bretagne en cross pour moi sera une première, une édition 2018 qui parait très alléchante. Ne pas courir sur un hippodrome comme souvent, ça donne envie de vraiment bien faire et mêler plaisir et réussite. Un week end France c’est aussi l’occasion de croiser l’élite Française, des camarades de régions voisines, et bien sur la possibilité aussi se retrouver les membres du team Terre de Running!! Les supporters sont attendus en grand nombre sur le site de Plouay j’essaierai de profiter au maximum de cette grande journée dimanche! Julien : Un de mes rêves de coureur est de courir un championnat de France de cross sur cette terre… de vivre cet évènement qui m’a fait rêvé quand je commençais la course à pied et que je suivais les résultats et lisais les récits de courses des championnats courus à Carhaix ! Donc pensant à ceci, on se doit de réussir…de s’en donner les moyens au moins ! Manu : Pour avoir connu les 2 éditions qui se sont déroulées à Carhaix en 1996 et 2000, je m’attends à une grosse fête avec un public nombreux et connaisseur. Ces événements sont rares donc il faut en profiter. Je garde un énorme souvenir de 1996!   Comment s’enchaine la suite des objectifs? Guillaume : Je vais très vite troquer les pointes pour les chaussures de trail. J’en profite pour remercier notre partenaire Mizuno. Dès le 1er Avril, je serai présent sur le LUT, puis en mai et juin sur la Maxi Race et le marathon du Mont Blanc. Avant de basculer complètement sur la saison de trail, j’aimerai terminer ce cycle hivernal par un  10km route. Julien : L’enchainement avec le Marathon de Paris arrive vite… Manu : Je n’aurai pas trop le temps de souffler car je serai au départ du Trail du Ventoux la semaine suivante, le dimanche 18 mars ce qui lancera la saison Trail. Le second gros morceau sera le Marathon du Mont-Blanc avant de revenir en fin de saison sur les Templiers.    

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Garmin partenaire du team Terre de Running

Garmin soutient les coureurs du team Terre de Running ! C’est avec plaisir que nous accueillons la marque de montres GPS Cardio Garmin comme nouveau partenaire pour cette année 2018.   Les coureurs ont été dotés de la superbe fénix 5 HR idéale pour les sports outdoor :   Une montre multisports GPS qui reste élégante tout en intégrant des fonctions de montre connectée et de CIQ personnalisables qui permettent d’obtenir un design attractif intégrant le cardio poignet.     On peut être sûr que les athlètes en feront bon usage pour parfaire leur entrainement et lors des compétitions. En savoir plus sur la fénix 5 : Lire notre retour et test produit. Découvrez toutes les fonctionnalités de la fénix 5. Modèle disponible en magasin.    

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Guillaume Rouger intègre le team Terre de Running

Membre du team Terre de Running Puteaux, Guillaume Rouger, 4ème du TTN 2017, intègre pour la saison 2018 le team « national » Terre de Running. A cette occasion, on part faire la connaissance de ce coureur polyvalent et passionné.   Guillaume, peux tu te présenter  Je suis professeur d’EPS dans un collège à Melun, et je vais avoir 33 ans le mois prochain. Quel est ton parcours sportif?  J’ai porté mon premier dossard en 1994, et depuis, je n’ai plus jamais quitté les baskets ! Des saisons passées dans le département de l’Aisne (02) à courir en cross, sur la route, et sur la piste, avant de découvrir la pratique du trail en 2012. Mes résultats 2017 : 4ème du TTN court, 5ème Trail des Forts de Besançon, 4ème Trail des Gendarmes et Voleurs de temps, 33ème France de Trail court, 171ème France de cross, 2h36 »29 au Marathon de Milan   Comment t’entraînes-tu?  Depuis la rentrée 2017, j’ai intégré le club du Pays de Fontainebleau Athlétisme, dans lequel on retrouve un gros groupe en demi fond. Un changement pour intégrer un collectif et vivre la saison hivernale à fond ! Je garde effectivement une prépa spécifique cross. Courir très vite en milieu naturel, c’est vraiment important pour développer l’ensemble des qualités physiques. J’adore le cross, et ses parcours souvent gras, sans oublier cette lutte « homme à homme ». Quand tu sors d’une grosse saison de cross, la suite se fait toujours plus facilement. Et puis cela reste de beaux événements dans le partage et la convivialité et qui rassemblent tous les types de coureurs ! Aux France de cross, l’an passé en Masters, tu avais dans le même peloton des pistards, des routards, et le vainqueur de l’UTMB ! Comment va s’articuler ta saison 2018? La partie hivernale va permettre un travail de la VMA avec des séances intenses et rapides. Au printemps, il sera alors temps de passer à un kilométrage plus conséquent pour préparer les trails, sans oublier d’intégrer le dénivelé. En fin de cycle hivernal je m’alignerai sur le LUT, dans un format court. J’aimerai dans cette période m’aligner également sur 10kms pour améliorer mon record qui commence vraiment à dater. Fin mai, je vais découvrir la Maxi RACE sur l’épreuve de 42kms avant d’enchaîner en Juillet 2 belles épreuves que sont le marathon du Mont Blanc, et le France de trail court à Montgenèvre. Après plusieurs années, à organiser la saison uniquement autour du TTN, je vais en 2018 courir sur des épreuves totalement nouvelles pour moi. Un mot sur le team Terre de Running? C’est une belle satisfaction de pouvoir intégrer un team National qui regroupe donc des coureurs qui ont des clubs et des profils différents. C’est idéal pour échanger et progresser, je pense que chacun pourra au travers son vécu, apporter réellement aux autres. En revanche, chacun aura bien sur ce point commun : faire de son mieux et montrer le maillot Terre de Running en tête des pelotons! Néanmoins, je poursuis aussi le partenariat en local avec la boutique de Puteaux. Il y a de bons moments comme les soirées test ou l’encadrement de sorties trail en forêt de fontainebleau…c’est toujours agréable de faire découvrir à d’autres coureurs ses chemins d’entrainement..  

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Fabien Antolinos, du dénivelé et de la découverte pour 2018

Après avoir passé quelques jours skis aux pieds à la station de La Rosière, le coureur du team national Terre de Running, Fabien Antolinos revient sur son programme et ses objectifs 2018 : quelques nouveautés et surtout du nouveau côté entrainement. Petit point avec de lancer la saison sur une « course-entrainement » au trail des Coursières ce week end. Fabien, quel bilan tires-tu de la saison 2017? J’ai mis du temps à me remettre en forme en 2017 car la coupure hivernale a été longue et la reprise tardive (fin janvier). Je n’étais pas au sommet de ma forme sur les premières courses comme le MIUT (Madère Island Ultra Trail – voir son article) où je termine 7ème sans parler de la Trans Gran Canaria que j’ai effectué en rando-course avec un petit mois de reprise dans les pattes. En Mai/Juin, j’ai gagné toutes les courses auxquelles j’ai participé (quatre) dont Le Lavaredo Ultra Trail, un 120 kilomètres de l’Ultra Trail World Tour. J’avais alors une bonne forme qui s’est poursuivie jusqu’en Norvège à l’occasion de La Tromso Sky Race où je termine quatrième non loin du podium et des spécialistes du skyrunning (résumé et impressions d’une course pas comme les autres ici). Ensuite des soucis de santé et une rentrée professionnelle chargée ont eu raison de mes ambitions au championnat de France de Trail Long où je ne termine « que » huitième. J’ai terminé la saison avec une belle victoire sur un format court de 28 kilomètres sur cette belle île de Madère. Pour moi le bilan est au final positif. Quels sont tes projets sportifs pour 2018?  J’ai deux objectifs prioritaires et deux objectifs secondaires avec une même thématique, de l’ultra avec du dénivelé et de la découverte! Les deux objectifs sont la TDS et Le Grand Raid de la Réunion, une découverte pour moi concernant ces deux courses et un ultra long depuis deux ans avec le GRR. Pour les deux objectifs secondaires j’adore la course du MIUT, elle est dans l’esprit du GRR et je veux gagner cette belle course. Enfin le 90km du Mont Blanc est une belle classique à laquelle je n’est jamais participé. Il est temps de combler ce manque. Justement avec ces nouvelles courses, ce sont aussi de nouveaux défis…?! Je suis attiré par la nouveauté, les belles courses et j’aimerais accrocher au moins deux de ces objectifs à mon palmarès. Des changements il y en aura aussi côté entrainement puisque tu as fait appel à un coach. Dis-nous en plus Oui, ça faisait dix ans que je me coachais moi même avec les précieux conseils de mon entourage comme David Faure, mon kiné osthéo mais aussi et surtout Pascal Balducci qui nous a suivi avec les coureurs du Team TDR. Il sont bien entendu des amis et encore des conseillés précieux mais j’ai voulu faire appel à Patrick Bringer. Il a été un adversaire valeureux, un coéquipier précieux en équipe de France. Nous avons toujours eu un bon feeling et je voulais découvrir un entraînement différent pour me relancer. Ces derniers temps j’avais plus de mal à me motiver, à me faire un plan et à le suivre scrupuleusement. En ayant un coach je dois rendre des comptes, organiser mon emploi du temps en fonction de la course et non pas l’inverse et je ne peux plus me permettre de sauter des séances…   Quels sont les premiers changements que tu constates? J’ai commencé au mois de Décembre donc c’est encore tout récent mais j’ai déjà réalisé plus de volume que ce que j’avais l’habitude de faire à cette période mais j’aime ça. Je me suis toujours entraîné durement, en variant les sollicitations et en croisant les types d’efforts, de ce côté là il n’y a pas de changement aujourd’hui avec Patrick. Et pour finir, un mot sur le Team Terre de Running 2018? Le Team se ressert avec 5 coureurs qui porteront les couleurs de TDR sur les courses nationales et internationales. Une belle page se tourne car nous avons vécu, avec les autres coureurs, durant 6 ans, d’excellents moments sportifs et amicaux avec des souvenirs toujours joyeux. Chacun a apporté quelque chose de particulier et de positif pour le groupe. La plupart des partenaires restent fidèles et c’est une bonne chose car ils sont de qualité. Merci à : Mizuno pour son apport chaussures et vestimentaire, deux éléments essentiels dans la performance. Coup de coeur pour les chaussures Daïchi La Rosière pour les hébergements au top, la qualité des sites d’entraînement et l’accueil familial et amical. Coup de coeur pour Le Panoramic et le Tyrol qui nous accueillent sympathiquement dans des locaux idéals pour le repos et la balnéo. Raidlight pour le portage aujourd’hui capital avec tout le matériel obligatoire. Coup de coeur pour le gilet Responsiv 18L Nutrisens dont la gamme de produits alimentaires variée et efficace me permet de tenir sur la durée. Coup de coeur pour la boisson de l’effort AC+ BV Sport qui nous facilite la vascularisation et la récupération. Coup de coeur pour les chaussettes de récupération Prorecup Elite Evo X-Socks dont les chaussettes sont confortables et robustes. Coup de coeur pour la chaussette Run Performance  

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La Tromso race vécue et racontée par Fabien Antolinos

Au mois de Janvier je parcourais le calendrier international et tombait sur des images de la Tromso Sky Race en Norvège, des sommets à traverser, un parcours original en aller retour, des fjords, des arêtes de rocher, du vide, de l’engagement pour une course estampillée Kilian Jornet. La famille ne connais pas ce pays, la course à pied est souvent l’occasion de découvrir alors nous décidons d’y aller !!! Extrême SKY RUNNING quésaco ? La course en quelques chiffres et une carte   Départ arrivée à Tromso (au bord de la mer), 57km, 4600m de dénivelé, 237 concurrents au départ, 98 finishers. Deux sommets de 1200 et 1400 mètres à franchir, deux fois pour le premier… beaucoup de hors sentier, des pentes raides, des arêtes aériennes, des torrents à traverser dans une eau de 3 à 5 degrés, de la proprioception sur les multiples rochers !!! Expérimentation du sky running Je vais vous livrer mes sensations sur la course et essayer de donner ma définition du SKY RUNNING au travers de mon ressenti sur cette Tromso Sky Race : S comme Simplicité : Un écriteau à la main dans un hôtel de Tromso te dit quand venir chercher ton dossard, pas de flyer pour d’autres courses, pas de sac plastique, pas de puce à mettre au pied, pas de certificat médical à présenter… juste un dossard et un tee-shirt. Pas de matériel obligatoire, juste un coupe vent. A l’arrivée c’est thé bio, assiette de pâtes et pâtisseries locales, on te sert avec ou sans dossard. Emelie Forsberg commente, prend des photos et des vidéos, interview, fait la remise des récompenses… K comme Kilian : La course tracée par Kilian Jornet est à son image, c’est raide, engagé, vertigineux, les difficultés ne sont pas contournées mais affrontées directement toujours en passant au sommet. Y comme « Y faut y aller » : Premier exemple, au top du premier sommet le Tromsdalstind tu bascules de l’autre côté et là je me suis arrêté, j’ai pris mon souffle puis me suis lancé dans un névé dur incliné à 45° qui donnait sur des rochers et des pentes glissantes tout aussi raides. Après une descente directe il faut traverser des torrents jusqu’aux genoux dont l’eau vous serre les mollets. Quand tu arrives sur le dernier sommet, le Hampeokken, une arête de rocher se découpe et là tu dois escalader les premiers blocs rocheux et te retrouves sur le fil avec du vide des deux côtés… encore une respiration avant d’ « y aller » !!!   R comme Raide : Ce qui différencie nos courses de trail habituelles et cette course de sky running c’est la raideur du relief, les pentes sont gravies au plus court, au plus direct, à la montée comme à la descente à tel point qu’on doit souvent se tenir à la végétation ou au rocher pour avancer ! U comme Unique : Je n’imagine pas la possibilité d’une telle course en France du moins sans cordes fixes, baudrier, casque, sélection des participants, quand tu es dans la course tu te dis il faut profiter du moment car c’est original… N comme Nature : Jamais sur une course de trail je n’ai eu autant l’impression d’être autant entouré de nature. On doit courir parfois hors sentier, hormis sur le départ arrivé il n’y a aucune maison, route, signe de civilisation durant tout le parcours. Pas de fléchage ou de bombe de peinture, juste quelques rubalises et des fanions. Tu prends ton ravitaillement dans les torrents ou lacs rencontrés en plus des quelques points de l’organisation. Dans la première ascension nous avons croisé un troupeau de Rennes d’une vingtaine de bêtes. N comme « No rules » : Si les règles existent, elles sont réduites au stricte minimum et pour les sky runneurs la règle c’est d’être le plus direct entre deux points. Aussi, malgré les sentiers parfois existants chacun se fait sa trajectoire la plus courte possible. Dans la première petite descente je m’évertue à tracer de belles courbes sur un joli sentier. Les gars me doublent à gauche dans un virage à droite et me disent « cut, cut !!! », bon d’accord… I comme Images : Les paysages sont souvent à couper le souffle du fait de la verticalité et de la profondeur de vue. N comme Niveau de performance : Difficile pour moi de me faire une idée sur la concurrence que je connaissais peu. Je termine 4ème à 4 minutes du podium et de Michel Lanne pour une course absolument pas préparée avec la fatigue du voyage et des nombreuses sorties et ascensions réalisées quelques jours avant la course. Ce qui est certain c’est que dans les dix premiers de nombreux team internationaux sont représentés et également de nombreuses nationalités différentes. J’ai l’impression que le sky running gagnerait cependant à clarifier son calendrier, à ne pas multiplier les courses sur les mêmes périodes pour rassembler son élite sur des courses spectaculaires avec une forte concurrence. G comme « gaufre » : Tomber, glisser c’est normal, il faut juste se préparer à la chute et essayer de ne pas se faire mal !   Pour conclure, cette expérience de course originale m’a vraiment plu, j’ai profité du cadre exceptionnel norvégien, du parcours tourmenté et aérien tracé par kilian. Je ne recommande cependant cette aventure qu’aux initiés à la montagne pour lesquels le vertige n’est pas un problème, ceux qui savent utiliser leurs mains pour progresser dans les rochers, poser les pieds sur une arête d’un demi-mètre de largeur et à ceux que marcher ne rebute pas sur une compétition.   Fabien

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Pierra Menta d’été : une ambiance hors norme !

Stéphanie Duc, du team Terre de running Mizuno a participé en duo mixte à la Pierra Menta Eté. 3 jours de course dans le Beaufortain réparti dans 3 secteurs soit : 26km-2500+, 27km-2900+,13km-1200+. Native de cette belle région, Stéphanie revient avec nous sur ses impressions de cette épreuve atypique. La Pierra c’est une ambiance ! La PIerra, c’est une superbe course de trail technique en duo à faire au moins 1 fois ! Une course atypique cumulant 70 km et 7000 d +, avec un paysage magnifique. C’est une belle aventure avec des souvenirs, des images, et encouragements des sons de cloches plein la tête. Tout le long du parcours, y a les spectateurs qui sont là pour nous encourager; un peu comme c’est le cas pour la célèbre version en hiver 😉 La Pierra c’est de la gestion (mais faut rien lâcher!) Le 1er jour, on se donne pas vraiment à fond puisqu’on sait qu’il nous reste 2 jours à faire. Par contre on ne voulait pas lâcher l’équipe devant (Fanny et Pierre) avec qui on a fait une bonne partie de la course, sachant qu’ils étaient un peu plus forts que nous en descente et qu’en montée Fanny se faisait tracter… Pour cette première journée on termine 5ème équipe mixte Pour le 2ème jour, j’ai connu un coup de mou dans la montée de la forclaz. Patrice m’a bien soutenue et encouragée n me disant de rien lâcher ! Toujours au coude à coude avec Fanny et Pierre, le classement du 2ème jour s’est joué dans le passage de l’arête : ils sont partis plus vite (et ont sûrement mieux passer l’arête) car on s’est retrouvé à 2′ après la passage.  On a donc essayé de faire une belle descente sans rien lâcher jusqu’au Chornais et sur la dernière bosse on a tout donné pour revenir sur eux..On termine  à 20 sec en finissant 6ème équipe mixte. La dernière étape, on l’a faite à fond ! On a tout donné et on finit 4ème équipe…Sans regret car les 3 premières équipes étaient intouchables, la différence se fait notamment parce que les filles se faisaient tracter tout le long…. Au final on aurait pu avoir un super classement général en mixte mais j’ai pris 2h de péna  pour avoir jeté un bouchon de compote juste après un ravito. La Pierra c’est en duo… La course s’est très bien passé avec Patrice que je connais depuis longtemps puisqu’il y a plusieurs années on avait fait le GR5 ensemble. On s’est entraîné ensemble une quinzaine de jours avant la pierra dans le beaufortain. des sorties en montagne type rando-course notamment, pour m’habituer à marcher avec des bâtons. Et après? Les prochains objectifs à venir : je participerais à l’X- Trail de Courchevel sur 30 km début août puis en septembre au CHAMPIONNAT DE FRANCE de trail. Je ferais sans doute d’autres courses de préparation suivant la forme du moment.  

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