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Mon Semi-Marathon de Paris : une entière satisfaction !

Franck a participé dimanche dernier au Semi-Marathon de Paris grâce au magasin Terre de Running Bourgoin et à Adidas. Il revient sur sa course dont il est pleinement satisfait…car c’était au départ un sacré challenge ! Voici son récit :  » La 26ème édition du « Fitbit Semi de Paris » vient tout juste de se terminer pour moi. Une drôle d’histoire ! Car d’habitude pour moi un semi, c’est un objectif qu’on prépare plusieurs mois en amont de la course. On travaille pour tenir une cadence donnée dans le but d’atteindre une cible bien déterminée.   J’ai eu l’opportunité de participer à cette « classique » par le biais de Greg, du magasin Terre de Running Bourgoin. Sur le coup de l’euphorie j’accepte ce beau cadeau, qui est à ce moment un sacré challenge. Car Janvier et Février pour moi, c’est simplement 14 sorties Course à pied, et à peu près autant de restos sur cette même période. Puis un arrêt complet pendant ma semaine de vacances en famille. Bref, je ne sais pas tout où j’en suis concernant ma condition physique et mon aptitude à maintenir un effort pendant 21,097 kms. Je ne suis pas du tout confiant pour viser une performance. J’ai toutes les raisons de croire que mon temps sera bien en deçà de mon modeste record personnel de 1h37. Mais dans ma tête, je me dis que ce serait déjà ambitieux d’accrocher les 1h45. C’est décidé, je m’inscris donc dans le sas violet. Un peu de stress Dans un premier temps j’essaie de relativiser et de plutôt l’aborder en me disant que c’est une belle occasion de me faire une sortie longue sympa à me balader dans les rues de Paris exceptionnellement privatisées. Mais le stress est déjà là, caché, et ne va pas cesser de s’intensifier jusqu’au jour de la course. Car au fond je suis quand même un compétiteur. Et me dire que je vais peut-être me louper et en plus souffrir commence à bien me travailler. Par acquis de conscience, je fais 3 jours avant la course une sortie avec ma femme dans la froideur sibérienne qui s’est généralisée dans l’hexagone. A plusieurs reprises, je lui demande de ralentir car je ne tiens pas le rythme des 5 min/kms. Le nez est congestionné et les bronches un peu prises. La confiance n’est pas à son zénith. Au contraire, le moral est dans les chaussettes ! Samedi matin, la veille de la course, je me réveille avec une boule au ventre. Le retrait du dossard est déjà stressant. Je me rends à Vincennes tout penaud. Mais dès qu’on me donne l’enveloppe, je commence tout doucement à changer d’état d’esprit et à rentrer dans la course. Je vais donner ce que je peux, voire un peu plus. Et de toute façon on sera quasiment 45 000 coureurs à souffrir. Je suis impressionné par l’organisation. Tout est fluide et je n’ai attendu nulle part. Il ne me reste plus qu’à préparer mes affaires et à continuer d’optimiser mon sommeil. Tic tac…le départ approche ! Le départ se rapproche et tout est toujours aussi bien organisé. Je dépose mon sac et vais rejoindre le sas des 1h45. J’observe dans un premier temps mes voisins. J’imagine déjà que je vais avoir du mal à suivre leur rythme. J’avance encore un peu pour me mettre au niveau du meneur d’allure avec le ballon violet. Je rentre enfin dans ma bulle d’avant course.   9H00 : Top départ ! Enfin pour le sas Elite… Il y a beaucoup de gens devant moi, mais encore plus derrière. Le départ pour le sas 1h45 est prévu à 9h25. La pluie commence à faire comme prévu son apparition. J’ai opté pour garder mon coupe-vent. Je vide ma bouteille de boisson isotonique et on part enfin avec quelques minutes de retard. On commence par redescendre l’avenue Daumesnil. Je me mets instantanément dans les « roues » (ou plutôt les chaussures) du pacer sur les premiers hectomètres de la course. Je m’étonne d’abord de son rythme qui est plus élevé que les 5 min/km promis. Mais le cœur, les jambes et le souffle tiennent très bien le coup. Je décide de continuer sur ce rythme et le dépasse lors de son premier ralentissement de cadence. Ça me rassure de le savoir derrière, ça me laisse un peu de marge en cas d’un potentiel coup de moins bien. Je ne le reverrai plus. On arrive Place Félix Eboué, c’est à partir de là que commence pour moi une visite personnalisée de Paris. A chaque endroit connu ou monument de Paris, me remontent des souvenirs agréables avec des amis ou ma famille. Mais aussitôt, je replonge dans mes sensations. Qui sont toujours aussi bonnes. On arrive à la Bastille. Il pleut toujours mais j’ai un peu chaud. Je décide de retirer mon coupe-vent et sa capuche, et l’attache autour de ma taille. J’utilise mon cache-cou pour couvrir ma tête. C’est le 7ème km. Je suis au tiers de ma course (normalement) , et je sais qu’un semi ne commence vraiment qu’au km 14. Alors je me dis que je vais rester prudemment à la cible de 5 min/km sur cette 2ème partie de course et aviser ensuite pour le dernier tiers de la course en fonction des forces encore en présence. 14ème km, la course commence ! A chaque ravitaillement, je bois sérieusement quelques gorgées d’eau et m’enfile un gel d’effort, ça me relance bien. Car les jambes n’ont pas vraiment décidé de ralentir et sont en mode pilotage automatique. Un état que j’aime bien car je déconnecte et débranche un peu le cerveau. Sur les quais, à mi-course, je suis en avance sur mon objectif. Modeste pour certains. Mais ambitieux pour d’autres ou pour le physique de cette dernière semaine. La confiance est enfin là. Je veux tenir. J’attends avec impatience de voir Charenton, le 14ème km et surtout l’état de mes cuisses. Car je n’ai pas beaucoup de kms au compteur sur les dernières semaines,

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Conseils marathon : 3 éléments clés à ne pas négliger

Attirant chaque année plusieurs centaines de milliers de coureurs, les grands marathons de printemps (Paris, Londres, Rotterdam, Boston, Rome ou encore plus régionalement celui d’Annecy) approchent à grands pas. Que vous soyez lancés ou non dans la saison de cross, votre préparation doit être bien entamée et vous devez être vraisemblablement dans la partie spécifique de votre « prépa ». Vous vous êtes alors penché sur une planification cohérente et adaptée à vos caractéristiques. Sorties longues, séances à allure spécifique, seuil, VMA… vous avez surement trouvé un tas d’informations et de conseils sur l’entrainement « classique » du marathonien. Je me contenterais donc d’attirer votre attention sur 3 conseils, qui me paraissent, essentiels, et auxquels il faut apporter une attention particulière lors de votre préparation marathon. 1. Préparez-vous musculairement ! Quand on parle de marathon, on parle souvent de volume d’entrainement, de kilométrage hebdomadaire, de durée de la sortie longue… comme des paramètres indispensables à votre réussite. Et ils le sont bien évidemment. Mais la difficulté du marathon n’est pas toujours d’ordre physiologique. Votre système cardio-vasculaire serait souvent capable de vous emmener un peu plus loin ou un peu plus vite mais vous n’avez pas forcément les capacités musculaires pour tenir le rythme. En effet, une des raisons de l’apparition du fameux « mur » vient du fait de l’accumulation des impacts sur un sol dur qui induit à terme des micro-lésions musculaires s’accumulant au fil des kilomètres. Cela se traduit par des douleurs et des raideurs musculaires qui vous imposent souvent de réduire l’allure. Il est bien évident que les sorties longues et les séances spécifiques vous préparent en partie à cela. Si cette forme de préparation est nécessaire, elle est à mon sens, non suffisante. Pour éviter le « mur » ou au moins le retarder au maximum, un minimum de renforcement musculaire sera nécessaire au cours de votre préparation.   En pratique, je vous conseille d’inclure tous les 10 à 15 jours maximum quelques exercices de pliométrie/ renforcement dans votre planning d’entrainement ; soit sur une séance spécifique, soit en fin d’une sortie en Endurance Fondamentale. Ces sauts et bondissements vous permettront d’augmenter la résistance de votre muscle et ainsi retarder l’apparition de grosses douleurs musculaires. Voir notre article sur cet aspect spécifique. Pour ceux qui seraient allergiques à ce type de travail ou qui n’auraient vraiment pas le temps, essayez au moins d’inclure chaque semaine une sortie sur un parcours vallonné. Cela vous permettra à la fois un travail de puissance en montée et un renforcement de vos fibres musculaires en descente. Ce conseil est d’ailleurs valable pour tous ! Il est recommandé d’inclure ce type de sortie vallonnée au cours de votre préparation. Le marathonien a souvent du mal à se sortir de ses différentes allures de travail et s’entraîne essentiellement à plat pour mieux maîtriser l’intensité. Mais ponctuellement le travail en terrain vallonné a un grand intérêt pour se renforcer musculairement mais aussi pour varier les allures et rompre la monotonie de la préparation. 2. Renforcez vos muscles posturaux Avec l’augmentation de la fatigue au fil des kilomètres ; et même de manière plutôt exponentielle en fin de course ; votre coût énergétique a tendance à augmenter. C’est-à-dire qu’il vous faut plus d’énergie pour parcourir une distance donnée. Ceci induit une baisse de vitesse pour une même consommation d’oxygène. Cette augmentation du coût énergétique provient en partie du cycle de vos jambes et de vos appuis mais aussi beaucoup de la fatigue des muscles posturaux (abdominaux, lombaires…). Autrement dit, vous perdez beaucoup d’énergie par des mouvements moins efficaces et qui transmettent moins bien l’énergie dépensée au déplacement vers l’avant. Pour remédier à cela, au cours de votre préparation n’oubliez pas d’inclure du travail de gainage – abdominaux – lombaires. Même si vous n’avez pas le temps d’y consacrer une séance spécifique, 10 à 15’ en fin de séance, une à trois fois par semaine sont déjà une bonne base. Il vaut mieux parfois raccourcir sa sortie d’une dizaine de minutes pour s’astreindre à ce travail plutôt que parfois faire des kilomètres « vides ».   3. Ne Négligez pas votre ravitaillement Dans une grande majorité des cas, une des causes principales de l’apparition du fameux « mur » est une baisse de la glycémie sanguine. Soit parce que les réserves en glycogène sont épuisées soit parce que l’allure est trop rapide et que la vanne de dégradation des lipides n’est pas assez ouverte. En tout cas quoi qu’il en soit, le ravitaillement est primordial pour arriver au bout des 42.195km. En général, sur marathon, des ravitaillements sont proposés tous les 5kms avec différents produits sucrés : fruits, fruits secs, pain d’épices, boisson d’effort, parfois gels et barres énergétiques… Vous pouvez anticiper en vous renseignant sur ce qu’il sera proposé sur les ravitaillements de la course que vous préparez et tester cela à l’entrainement. Mais, prendre sur soi ce qui vous convient le mieux est encore la meilleure solution. Certes cela vous obligera, dans la majorité des cas à le porter sur vous mais cela vous permettra surtout d’augmenter le nombre de prise (sans pour autant augmenter beaucoup la quantité totale ingérée) et ainsi mieux réguler la glycémie. Plus vos apports seront réguliers et en plus petite quantité, plus votre glycémie sera régulière. La boisson d’effort est dans ce cas souvent le meilleur compromis. Autre atout du « portage » : si les meilleurs marathoniens enchainent les 5km en plus ou moins 15 minutes, cette fréquence est alors suffisante et ils peuvent se contenter de miser uniquement sur les ravitaillements proposés.  Mais dans la plupart des cas, vous aurez sans doute besoin de 20’ et même plus pour parcourir chaque tranche de 5km donc à la longue cela peut s’avérer problématique. => Un apport énergétique supplémentaire entre chaque ravitaillement sera nécessaire. D’où l’avantage d’avoir, au moins, une partie de son ravitaillement sur soi. De plus, l’assimilation de ces apports énergétiques peut être variable en fonction de l’intensité de l’effort. Je vous conseille donc : De tester votre protocole ainsi que votre système de portage (de

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Prépa spéciale semi et marathon de Paris avec TDR Puteaux

Vous préparez le semi-marathon, le marathon de Paris, ou même un 5kms ou 10kms  ou vous souhaitez juste partager un instant running convivial ? Alors rejoignez l’événement organisé par le magasin Terre de Running Puteaux. L’association sportive putéolienne Ufit Family et le magasin Terre de Running Puteaux joignent leurs forces pour vous proposer une sortie running tous niveaux à travers le bois de Boulogne en partenariat avec les produits diététiques Stimium. Au programme Deux formats aux choix seront proposés pour une sortie dans le bois de Boulogne : 13 kms  20 kms  Plusieurs allures seront proposées, chaque participant pourra donc choisir son groupe selon le parcours et l’allure souhaitée. Il y aura au moins un à deux meneurs d’allures de la team Ufit Family par groupe (nous demanderons d’ailleurs à tous les participants de bien respecter les allures des meneurs de leur groupe). C’est fait pour qui ? La participation est gratuite et ouverte à tout le monde ! Que vous vouliez juste partager une sortie running conviviale ou que vous prépariez une course (que ce soit un 5 kms, un 10 kms, un semi ou un marathon) ; vous êtes tous les bienvenus ! Le choix du parcours et de l’allure étant libre, l’objectif n’est pas de faire une compétition. On se retrouve où et quand ? Rendez-vous le dimanche 25/02/2018 à partir de 9h45 au départ du magasin Terre de Running situé 3 boulevard Richard Wallace à Puteaux (92800) pour un départ de sortie vers 10h. Les vestiaires avec la possibilité de laisser les affaires sur place seront possibles. Comment s’inscrire ? Il vous suffit de confirmer votre présence sur l’événement FB crée sur la page facebook du magasin et de vous inscrire sur le lien suivant : https://goo.gl/forms/2nhiVANEZDiQB9oh2 (inscriptions non limitées mais obligatoires). Après l’effort le réconfort ! Notre partenaire Sitmium sera donc de la partie pour vous faire tester toute la gamme nutrition de la marque et une collation sera offerte au retour de la sortie. Il sera aussi proposé à tous les participants de la sortie une vente privée avec des promotions particulières sur l’ensemble des gammes disponibles au magasin. Le nombre de participants n’étant pas limité, n’hésitez pas à en parler autour de vous et à venir avec des amis ?

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Affiche Sainté City Run 2016

Résultats Sainté City Run 2017

4000 participants pour cette nouvelle édition. Résultats du 6km Chrono: city-run-2017-6-km Résultats du 6 Km Open / Marche: city-run-2017-6-km-marche open-city-run-2017 Résultats du 12 Km Chrono: city-run-12-km-2017_2 Résultats du 12 Km Open: city-run-2017-12-km-marche    

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