Auteur dimanche dernier d’un très beau chrono pour sa 2ème participation au marathon de Paris en 2h19″07, Julien Masciotra, coureur du team Terre de Running revient sur le déroulé de sa course. Objectif sous les 2h20… Je suis très satisfait de mon Marathon de Paris, l’objectif premier était d’améliorer mon record, établi il y a un an sur ce même marathon de Paris (2h21’23 ») et essayer de « casser » cette barre des 2h20’… Le contrat, fixé avec un entraîneur Bastien Perraux (que je remercie au passage pour le programme minutieux et réfléchi qu’il a établi, son soutien moral et son suivi sans failles) est donc rempli ! Je pense avoir optimisé le chrono, compte-tenu de ma préparation (il est difficile d’intégrer tous ces entraînements dans une vie déjà chargée par ailleurs ; en particulier avec mon poste de Chef de Projet Entretien chaussées et bâtiments à l’Autoroute et Tunnels du Mont-Blanc) et de l’adversité le jour de la course… De plus, il n’est pas aisé de trouver, en France, un marathon avec de la densité entre 2h15′ et 2h20′ et ça s’est vérifié à Paris cette année encore… De bonnes sensations et quelques coureurs à accrocher Il était prévu de partir sur les bases de 1h09′ au semi marathon, sans prendre de trop de risques, et si après le début de course les sensations étaient bonnes, nous avions convenu avec Bastien, d’essayer d’accrocher un groupe tout en restant dans la facilité. Et les sensations étaient plutôt bonnes dès les premiers kilomètres, j’ai donc décidé d’accrocher la foulée de Manu David qui faisait lièvre pour Paul Lalire, normalement jusqu’au 20ème km… Apparemment dans un jour difficile, Manu a arrêté au 8ème km… Je suis resté seul avec Paul et un Japonais rattrapé 1 ou 2 km plus tôt… A ma grande surprise Paul a également dû ralentir, à cause de mauvaises sensations, dès le 15ème km… Juste après le semi marathon, Freddy Guimard, parti devant aider le groupe des Français partis sur 1h07′ au semi, me fait signe et me propose son aide quelques kilomètres, ce qui me réjouit profondément sur le coup !! Il me ramène sur un duo de Japonais, puis s’écarte à son tour (ce marathon constituait sa dernière séance longue avant le France de la distance du 29/04)… Je reste avec un des deux Japonais quelques km (le premier a lâché prise tout de suite) puis une nouvelle fois je me retrouve seul au 28ème km et ce jusqu’à la fin cette fois-ci ! Je compte donc sur les encouragements, la ferveur du public présent en masse, pour me booster et sur quelques personnes (dont ma famille en première ligne) sur le bord du parcours pour me donner des coups de fouets ! Une fin de course plus dure Les 6 derniers kilomètres ont été très très durs ! J’ ai essayé de ne pas trop craquer sur la fin du parcours (assez difficile et sinueux) mais quelle fut ma joie de voir s’afficher ce beau chrono sur l’avenue Foch de l’arrivée ! D’après moi, le plus dur sur un deuxième marathon est de confirmer la performance du premier : me voilà donc amplement satisfait ! Ce deuxième marathon a été complètement différent du 1er dans la gestion de course (l’année dernière j’avais pu profiter du groupe des premières féminines et quelques autres athlètes pendant 32km !!), mais au final ça a mieux marché chronométriquement parlant ! Maintenant, je vais prendre le temps, pendant 2 semaines de savourer ce marathon, de bien récupérer et me ressourcer (je pars d’ailleurs 1 semaine en vacances en Italie, ce qui n’était pas prévu il y a quelques jours encore). Et pour la suite des compétitions à court terme, ce sera à l’envie !