Portraits

Tous passionnés (presque) tous coureurs ! A la découverte de ceux qui courent ou qui font courir : organisateurs, experts, coachs.
C’est aussi votre rubrique, des portraits de runners, de traileurs, d’athlètes… débutants, confirmés ou élites vous et nous sommes tous des passionnés ! Prenez part au mouvement

Raid Napoléon, embarquez avec le capitaine !

Relancé depuis 2 ans, le Raid Napoléon est une course par étape (cette année de Chaponnay à Golf Juan) Jérôme Finot, membre du team TDR Lyon a participé à l’épreuve sous les couleurs de l’association Docteur Clown (qui vient en aide aux enfants malades). Après son expérience l’an dernier en tant que coureur, c’est sous la casquette de capitaine que Jérôme a pris part à cette édition 2017. L’occasion d’en savoir plus sur cette expérience.   Jérôme quel était ton rôle? D’abord il y a eu tout un travail d’analyse du parcours et du profil des coureurs pour pouvoir « positionner » l’ordre de passage car une fois établi on ne peut le changer. Nous souhaitions pallier les petites faiblesses de l’équipe en composant avec les profils plus solides. Au final on s’en sort bien avec une 5ème place au général…! Ensuite il y a différents rôles tout au long de l’épreuve: il y a une grosse partie en lien avec l’organisation pour faire le point le matin avant les épreuves, prendre les consigne,s les redispatcher auprès des coureurs, faire respecter les consignes liées à la logistique, au stationnement…et bien sûr un rôle en relation avec les coureurs qui doivent juste penser à courir et être prêt pour leur relais (encouragements, gestion des ravitos, assistance..). Comment a pu te servir ton expérience de l’an dernier? En ayant participé en tout que coureur, je savais à quoi m’attendre et j’ai pu appréhender mon rôle de capitaine sereinement. C’est vraiment une approche centrée sur la gestion. Par exemple la particularité cette année était que les équipes comptaient 5 coureurs au lieu de 7  ce qui amène les coureurs à plus courir (voire à doubler certains jours)..il faut être vigilant sur les récup’ car les risques de blessures sont là. Certains ont couru près de 140km au total. On était plus sur des profils de marathoniens 😉 A refaire? Bien sur! D’abord pour l’ambiance à la fois au sein de l’équipe mais aussi sur le raid en général avec les 13 autres équipes. Il y  a de la rivalité liée aux épreuves sportives mais aussi une belle solidarité et une vraie cohésion. Je suis ravi d’avoir vu les 2 aspects mais si je le referais ce serait en courant 🙂 Le fait de courir aussi pour une association rend le défi intéressant et valorise les acteurs qui s’engagent.. chapeau d’ailleurs aux clowns présents à nos côtés.

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Fleurianne, adepte des samedis du jogging

Fleuriane, participante assidue des Samedis du jogging et des testings du jeudi soir au magasin de Lyon est une jeune étudiante en droit de 27 ans, ancienne nageuse de bon niveau (15 années de pratique et maître nageur), originaire de Saône et Loire. Elle va nous parler de ses débuts plus que prometteurs dans la course à pied et nous faire partager sa passion du running. Comment es-tu arrivée à la pratique de la course à pied ? Pratiquant la natation en club pendant une dizaine d’année j’ai toujours complété mes entraînements par du footing, que ce soit à l’école ou en loisir, sans objectif particulier. Tu es plutôt route ou trail ? Venant de Saône et Loire, j’ai toujours eu un gros penchant pour le Trail, qui s’est accentué au fil des années. Actuellement combien d’entraînements fais-tu par semaine ? Je cours entre 4 à 5 fois par semaine depuis 3 mois. Qu’est-ce qui a fait basculer ta pratique de runneuse occasionnelle à runneuse régulière ? Etant aussi adepte de sport de glisse, je cherchais un sac de ski pour la fin de la saison et je me suis rendue un peu par hasard dans un magasin de sport près de chez moi (Terre de Running Lyon). Après un échange avec l’un des vendeurs j’ai appris l’existence d’entraînements et de testings produits gratuits. Je me suis donc dit qu’au lieu de courir seule sur les quais, (entrainement assez répétitif et un peu lassant pour une adepte des grands espaces verts) je pourrais peut être rencontrer un groupe de runners sympathiques et pouvoir bénéficier d’un coach pour progresser. Je me suis donc rendu un jeudi soir au testing brooks et nous avons fais un run sympa dans certains spots que je ne connaissais pas sur la colline de Fourvière, avec des petits exercices spécifiques et un groupe très accueillant, solidaire et chaleureux. Suite à cela j’ai pris la décision de m’inscrire pour le Lyon Urban Trail en format 8 km. Qu’est-ce qui te fait vibrer dans ta vie de runner ? Depuis que je me suis mise réellement à la course a pied, je compare souvent ça à une forme de drogue positive. Je me lève running, je discute running avec mes amis, je mange running ( le pot de glace de 500 ml ça compte ?), j’ai réappris à me faire mal pour dépasser mes limites. Quels sont tes plus beaux souvenirs de courses ? Pour le moment je n’ai participé qu’à une seule course donc je dirais le Lyon Urban Trail malgré des conditions assez difficile (pluie et vent) j’ai pris beaucoup de plaisir. La course s’est plutôt bien passée, j’ai accroché une 170ieme place au scratch et une 11ième place dans ma catégorie. Je me suis donc dis pourquoi pas s’entrainer sérieusement pour encore gagner quelques places qui sait ? Quels sont tes objectifs pour les semaines et mois à venir ? Je serais à l’Ultra boucle de la Sarra en format 6h relais à 3 (résultats : 7ieme relais féminin avec Maud et Lucie de Sport and run), puis le 11 Juin le Trail de la fontaine les ânes (18 km) et pour finir le 26 juin le Trail de Volvic (40 km). Qu’est-ce qu’un bon entraînement pour toi ? Sportivement tout d’abord, repousser mes limites, être bien accompagnée et pouvoir se laisser guider pour se concentrer sur ses sensations. Mais avant tout se faire plaisir, c’est le plus important. Peux-tu nous présenter et nous expliquer le fonctionnement des samedis du jogging ? Les samedis du jogging c’est une sortie qui part du magasin Terre de Running à Bellecour avec un petit groupe de runners de tout âge, tout niveau qui viennent faire une séance conviviale, soit des fractionnés soit du travail de montée/descente sans pression ni compétition pour une durée d’une heure.   Terre de running Lyon : 7 rue de la barre Suivez les actu du magasin sur Facebook Terre de running Lyon

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Patrick Prieur, coach et coureur passionné

Pur produit normand, coach sportif depuis une dizaine années, fondateur de la société Sport and Run, Patrick Prieur dit aussi Paddy coach Sportif encadre notamment les samedis du jogging. Faisons connaissance avec ce coureur passionné et passionnant. Comment es-tu arrivé à la pratique de la course à pied ? Je suis ancien pratiquant d’arts martiaux à haut niveau, lorsque je suis arrivé à Lyon il y a 10 ans je n’ai plus eu le temps de pratiquer cette activité. Ne pouvant pas rester en place et les séances avec mes clients ne suffisant pas, je me suis tout naturellement tourné vers une activité que je pouvais pratiquer partout à moindre coût. Depuis combien de temps cours-tu ? J’ai toujours plus ou moins couru depuis que je fais du sport ;-). Mais je m’y suis mis sérieusement il y 6 ans environ. Tu es plutôt route ou trail ? Plutôt trail, je préfère les grands espaces ouverts et les terrains changeant que le bitume. Combien d’entraînements fais-tu par semaine ? En dehors des entraînements avec les clients j’essaie de entrainement entre 2 et 3 fois par semaine. Qu’est-ce qui te fait vibrer dans ta vie de runner ? Ce qui me fait vibrer c’est de toujours pousser un peu plus loin les limites ! C’est ça qui est bien dans le monde du running, c’est qu’il n’y a de limites que celles que vous vous imposez. Mais c’est une activité qui n’est pas figée : piste, cross, road, trail, course d’orientation, canicross… Les possibilités sont infinies, c’est ça qui me fait vibrer. Quels sont tes plus beaux souvenirs de courses ? Il y a d’abord les réalisations de mes athlètes dont je suis fier, quelque soit leur niveau et leurs objectifs. Sur un plan personnel je dirais que c’est la première fois que j’ai fait un trail. Je me souviens c’était le Trail de Cabornis en 2011, j’en ai bavé sur le petit 25km : conditions difficiles, manque d’entrainement… Bref c’est pas le plus simple pour démarrer. A l’arrivée je me suis dit plus jamais… Puis au final je me suis rendu compte que je disais toujours ça à chaque fin de course et je reviens toujours ! C’est que je dois être un peu maso sur les bords. Quels sont tes objectifs pour les semaines et mois à venir ? Cette année est une grosse année en terme d’objectifs. Tout d’abord on relève le défi, avec un de mes compères de course, de la Pierra Menta Été en Juin (70km et 7000m D+), une petite grimpette du massif de Belledonne lors de l’UT4M en Août (mais plus pour la vue, 40km et 2600m D+). Le second gros evènement est le Grand Trail des Templiers (76km et 3550m D+). Il y aura aussi des petites courses de préparation, notamment la Fontaine des Anes (18km et 670m D+) en Juin dont Terre de Running est partenaire, ainsi que le Trail du Sancy en septembre (33km et 2020D+). Qu’est-ce qu’un bon entraînement pour toi ? Le meilleur entraînement reste celui dont on ressort fier ! Il y a des séances qui passent mieux que les autres, comme dans toute activité sportive. Le bon entraînement c’est celui que tu termines en sachant qu’il laissera des traces, que ça a été dur mais qu’au final tu as pris un pied d’enfer. Si cet entraînement est partagé avec les potes c’est encore mieux ! Peux-tu nous présenter et nous expliquer le fonctionnement des samedis du jogging ? Les samedis du jogging c’est un rendez bimensuel au départ du magasin Terre de Running Lyon le samedi, donc, à 10h du matin. Le but de ces entraînements c’est de regrouper des coureurs de tous les horizons, débutants ou passionnés et de leur faire découvrir des formes d’entraînements qu’ils ne pratiquent pas forcément seuls de leur coté ou qu’ils ne connaissent pas du tout. Les séances durent entre 1h et 1h15 et peuvent tout aussi bien être composées de préparation physique générale (renforcement musculaire, travail fractionné, sortie à la découverte des meilleurs spots de Lyon…), bref le meilleur moyen reste de venir tester 😉 – voir notre article Qu’est-ce que le samedi du jogging apporte aux runners ? Comme je l’ai dit précédemment c’est avant tout apprendre à s’entraîner en course à pied avec un groupe de personnes, ou même l’occasion de se mettre au running pour d’autres. L’ambiance y est conviviale et l’entraide présente. Qui peut participer à ce genre d’entraînement ? Tout le monde peut y participer quelque soit l’age, le sexe ou le niveau que vous avez en running. Il y en a pour tous les goûts et pour toutes les couleurs ! Mais encore une fois le meilleur moyen de vous faire une idée c’est encore de venir tester !   Les prochains rendez-vous avec Patrick: samedis du jogging : samedis  3 et 17 juin  – RDV 10h au magasin Run urbain du jeudi : jeudi 22 juin – rdv 19h au magasin Plus d’infos sur facebook Terre de running Lyon     Pour contacter Patrick Prieur – 06.89.98.99.07 – patrick@sportandrun.com www.sportandrun.com

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Julien Masciotra, une première expérience sur marathon réussie

On l’a croisé à l’arrivée tout sourire malgré la fatigue. Julien Masciotra était heureux de son beau chrono; 2h21 pour une première participation au marathon de Paris et surtout une course qui s’est plutôt bien passée. Athlète discret et performant (30ème aux derniers championnats de France de cross), Julien est licencié au club du DMA et membre du team Terre de running. Retour sur cette première expérience réussie   Julien, peux tu te présenter? J’ai 32 ans, je suis ingénieur chaussées / bâtiments au sein de la société ATMB (Haute-Savoie). Je suis coureur de demi fondeur, avec une quantité d’entrainement importante depuis 15 ans environ (ma quantité d’entrainement à largement augmenté au moment de mon entrée à l’INSA de Lyon, en section sportive, pour mes études d’ingénieur en 2003). Mes résultats en compétition ont suivi, en voici quelques uns : – champion de France Espoir de cross country (cross long) en 2006 – 5ème aux championnats de France Elite en 2009 sur 5000m – champion du Monde universitaire de cross country en 2008, 8ème en individuel – champion de France par équipe de cross court en 2016 Records : – 1500m : 3’51 » – 3000m : 8’08 » – 5000m : 13’50 » – 10km route : 29’35 » – semi marathon : 1h08’16 » – marathon : 2h21’23 » Tu viens de faire un super chrono au marathon de Paris, comment s’est passée ta course? L’objectif premier était de faire moins de 2h25′ (au vu ma préparation et de mon état de forme) et surtout avoir envie de courir un 2ème marathon au moins après celui-ci. La prudence était donc de mise, surtout sur cette distance nouvelle pour moi et à prendre avec beaucoup d’humilité. Nous avions convenu avec mon entraineur Bastien Perraux, d’essayer de profiter du groupe des 1ères féminines et de leurs lièvres pour ne pas courir seul et adapter en fonction des sensations. Elles étaient justement plutôt bonnes malgré les allures un peu plus rapides que prévu (33’30 au 10km, 1h10’15 au semi). Mais j’ai essayé de trouver le plus de relâchement possible, pour économiser mes forces, et profiter au maximum des effets de cette course dans ce groupe. Au 30ème km, les 2 lièvres se sont écartés. Nous étions alors 3 coureurs (Julien Rancon, Nicolas Navarro et moi-même) à commencer à se détacher un peu des femmes. Pour moi, au 35ème km, les sensations ont commencées à être moins bonnes, précisément à ce moment là j’ai lâché prise par rapport à Julien (Nicolas avait déjà accéléré avant) puis les 2 premières féminines sont revenues… J’ai préféré rester à mon allure du moment et rester sur cet équilibre pour finir la course le plus proprement possible et ne pas exploser dans les derniers kilomètres. Le dernier km a été difficile justement, mais le chrono à l’arrivée que je devinais à peu près m’a permis de trouver des ressources et c’est avec satisfaction que j’ai franchi la ligne d’arrivée ! Après les France de cross, c’était ton 2ème objectif? comment as tu articulé ta préparation? Le marathon était l’objectif premier ! Toutes les compétitions entre mon retour du Kenya et le marathon n’étaient que des étapes de la préparation, même le championnat de France de cross. Au final la course s’est bien passée à Saint-Galmier, (une belle performance avec une 30ème place) malgré un parcours bien roulant pas trop à mon avantage. La préparation du marathon a débuté début Janvier, au Kenya avec un stage de 20 jours. A Iten, sur les hauts plateaux, j’ai pu m’imprégner de cette culture du marathon, partager de nombreux entraînements avec 2 kenyans rencontrés sur place (environ 2h20 au marathon pour leur record), et faire des semaines à kilométrage important sur des terrains très vallonnés. A mon retour, après 1 semaine d’allègement pour digérer ce stage, la préparation s’est poursuivie à Lyon,. Au programme, une sortie longue par semaine (sauf les semaines de compétition) puis progressivement des sorties de plus en plus longues pour terminer à 37km sur des allures se reprochant petit à petit de celles du marathon. Les 2 dernières semaines ont été progressivement allégées pour intégrer la globalité de l’entrainement et arriver frais le jour J. Comment sera agencée le reste de ta saison? Je prends actuellement 10 jours de coupure après ce marathon où je ferais des sports portés (vélo / natation). Ensuite, je vais normalement courir les interclubs sur 3000m et peut-être faire un 5000m ensuite. Après, nouvelle coupure et en fonction de mon ressenti (envie, sensations physiques), je repartirai peut-être sur une nouvelle préparation longue pour une échéance en compétition à l’automne. Auras tu envie de faire un autre marathon? Dès la ligne d’arrivée franchie: oui ! En fonction de ma récupération, nous déciderons avec mon entraineur si on prépare un nouveau marathon pour le mois d’Octobre 2017. Sinon, ce sera pour plus tard, mais je compte bien en refaire !  

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Comment j’ai vécu et vaincu mon premier marathon

Maité, responsable du magasin d’Echirolles et sportive accomplie aime se lancer des défis ! La distance emblématique du marathon était donc un jour au programme de cette coureuse polyvalente. Ce sera donc Marseille le 19 mars. Voici son récit de course, un moment partagé avec son club et des coureurs qu’elle coache (une autre de ses passions ;-)). Direction Run in Marseille pour mon premier marathon Samedi après-midi, nous voila arrivés à Marseille pour le traditionnel passage de récupération de dossard. Car une fois en main, la pression monte d’un cran ! On profite ensuite du soleil en terrasse et on décompresse encore un peu avant le jour j. Il fait beau en effet, par contre ça souffle pas mal ; on espère tous secrètement que demain le vent se calmera ! Après une mise en bouche soft, le repas se passe tranquillement puis au moment du dessert, je reçois un petit cadeau de la part de mes athlètes : un super t shirt avec une carte et un petit mot ! Me voilà encore plus motivée pour demain. Dimanche matin : nous nous réveillons à 6h pour déjeuner et terminer les derniers préparatifs.  Les marathoniens doivent en effet prendre une navette pour nous rendre au départ jusqu’aux fameuses « goudes » (les calanques), laissant ainsi ceux du semi se préparer tranquillement. Première partie de course La température est douce (10°C), le soleil se lève, la route jusqu’au départ dans la navette nous permet de repérer une partie du parcours (notamment les faux plats et la belle bosse sur la corniche que l’on va devoir effectuer deux fois ! Un petit échauffement puis vient le coup de départ et ses rafales de vent que nous subirons pendant les 5 premiers km. Avec Samuel un athlète du groupe, nus trouvons notre rythme avec d’autres coureurs qui visent le même temps (3h15). A cette allure, j’ai vraiment l’impression que c’est pour le moment facile. Au 8ème km, mon collègue décide de lever un peu le pied (son objectif est plutôt 3h30 voire un peu moins, il a raison vaut mieux ne pas partir trop vite au risque de le payer ensuite). Je reste donc avec mes 5/6 nouveaux compagnons. Nous passons le 10km en 45’20. Pour le moment tous les voyants sont encore au vert, l’allure est encore facile et agréable…Le vent par contre l’est tout de suite moins. De même que les quelques beaux faux plats et bosses qui cassent bien le rythme. Du 15ème au 25ème km Au 15ème km, je décide de ne plus trop regarder mon allure car avec ce parcours et ce vent, je sais que je ne serai pas régulière. Et puis revenons aux bonnes vieilles habitudes qui fonctionnent si bien chez moi : courir à la sensation! Au 18ème dans la fameuse côte sur la corniche qui nous ramène au vieux port (que l’on aura à effectuer deux fois je croise ma co-équipière Lucie (les marathoniens croisaient ceux du semi) ; on s’encourage, il ne lui reste plus que 5km quand je réalise qu’il m’en reste 22km… Je laisse Lucie seule face à elle et continue ma route. J’arrive à une bifurcation où ceux du semi se dirigent vers la ligne d’arrivée alors que nous repartons pour notre 2ème tour. Une autre course démarre… 25ème km, d’un coup je me retrouve seule face à moi-même, avec pour ma part les jambes un peu plus raides qu’au départ et une allure qui semble moins facile. Je suis seule (les coureurs du semi ont terminé et le trou est fait avec les autres marathoniens), il fait chaud et j’ai les pieds qui chauffent aussi. Il me reste 16kms et j’espère que cela va se calmer sinon ça va vite être un calvaire…Heureusement je ne me focalise pas sur la surchauffe des pieds et pense à d’autres choses que je m’étais fixée en cas de coup dur. De toute façon quand je vois les autres autour de moi, leur foulée est nettement moins fluide qu’au début. Les kilomètres défilent relativement vite même si les sensations sont moins agréables qu’au départ. On approche du 35ème km. Je visualise le reste du parcours. Je croise Samuel, on s’encourage c’est motivant ! Les derniers km 7km, 6km, 5km…ça sent la fin ! On se retrouve sur la corniche avec la fameuse bosse et on rejoint ceux du 10km. Pour le coup ce n’est pas franchement une bonne nouvelle car il va falloir doubler et slalomer ce dont je me passerais après avoir couru 37kms. 3km, 2km, j’essaye d’accélérer un peu avec ce qu’il me reste. Dernier km…Derniers hectomètres…que je me retoruve à boucler avec mon amie Lucie ce qui me booste et me permet ainsi de boucler ce marathon en 3h15’38!! J’avais prévu 3h15 donc je suis plutôt satisfaite ! L’après course Je ne réalise pas sur le coup en fait. Je suis un peu étourdie, je serre Lucie dans mes bras et la remercie de m’avoir accompagnée dans ces dernières mètres et lui demande comment s’est passée la course pour elle. On croise Laurent et Florence qui ont couru ensemble. Je me rends compte que j’ai la tête bouillante et que j’ai drôlement soif !! Et les jambes…un peu lourdes aussi. Je ne réalise pas sur le coup que je viens de boucler mon 1er marathon. On attend Samuel qui bouclera ces 42.195km en 3h34 avec un petit coup de chaud. Après quoi chacun raconte son expérience autour d’un bon petit plat et d’un bon petit verre, sous le soleil ; nous ne sommes pas si mal. Au final, les conditions étaient plutôt bonnes hormis le vent, le parcours aussi malgré les petites bosses et l’ambiance avec les autres coureurs excellente. Bref, je suis vraiment contente d’avoir vécu mon 1er marathon dans ces conditions. Le sport sans partage ça n’a pas la même saveur ! Une préparation satisfaisante Je suis également satisfaite de ma préparation : je l’ai réalisée sur 10 semaines à raison de 4 séances/semaine complété par

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Direction le Marathon des Sables pour Jean-Yves Martin

  Jean-Yves Martin, client et coureur du team Terre de running Toulon est en route pour participer à son 8ème Marathon des Sables. Juste avant son départ, découvrez le portrait et le parcours de ce coureur. Peux-tu nous retracer ton historique de sportif? J’ai commencé à courir à l’âge de 40 ans, à l’époque je voulais retrouver une meilleure hygiène de vie mais surtout perdre du poids (poids perdu : 30kg). Ayant été un coureur de demi fond jusqu’à l’âge de 17 ans, ma progression fût rapide. 4 mois après ma reprise je courais mon 1er marathon. Pendant 10 ans, j’ai enchaîné plus de 100 courses sur route (du 5km au marathon; pour l’anecdote j’en ai couru 18). Depuis 2007, j’ai été finisher de 7 MDS (dont 2 dans le top 100). Cette année ce sera ma 8ieme participation. Depuis 3 ans je me suis pris de passion pour le Trail et même l’ultra Trail : finisher de l’UTMB en août 2016. Que recherches tu sur ce type d’épreuve? Ce que j’aime notamment sur le Marathon des Sables, une course atypique c’est la diversité des parcours (erg/djebel/lit d’Oued/plateau caillouteux), l’ambiance du bivouac, la solidarité entre coureurs, le partage d’une même passion mais aussi les moments de solitude sur le parcours. Quelle a été ta préparation? Cette année ma préparation a été perturbée par une blessure (aponévrosite plantaire) depuis début janvier. Elle est similaire à celle d’un marathon sur route avec en plus des sorties longues de type trails de 4h00 avec un sac de 7kg de façon hebdomadaire pendant 3 mois. Peux tu détailler ton équipement? Le MDS est en effet spécifique car on en en autonomie sur la totalité de l’épreuve. Mon sac à dos comprend : – un duvet – l’équipement obligatoire : balise de détresse, boussole, aspivenin, road book, frontale, miroir de signalisation, couverture de survie… – 1 coupe vent / 1 tee shirt + 1 short de rechange / – la nourriture = plats lyophilisés /fruits secs/biscuits salés/barres énergétiques: 2000 kg calories par jour (minimum obligatoire) / pastilles de sel / – un réchaud…pour un poids total de 7,5kg sans l’eau. J’ai la chance d’avoir été équipé parla marque HOKA,je porterais les chaussures SpeedGoat et des guêtres. Sans oublier la casquette saharienne, un cuissard de compression SKINS et mon tee shirt TDR 😉 Quel est ton objectif cette année sur cette course? J’espère être finisher dans les 200 premiers sur 1300 au départ. Tes prochains objectifs pour 2017 ? Je participerais à la diagonale des Fous en octobre 2017.  

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portrait de coureur

Joel, inconditionnel des mardis du running à Décines

Portrait de Joel, client-coureur qui participe régulièrement aux mardis du running à Décines et qui a pris part dernièrement aux 10km de Cannes. Peux tu te présenter en quelques mots ? Je m’appelle Joël Cyclope, j’ai 56 ans et je suis habitant de Décines. Je travaille en tant que Maître d’Ouvrage au LCL dans le service immobilier. Je connais le magasin Terre de Running de Décines depuis l’ouverture et je suis un inconditionnel des sorties du mardi soir avec le magasin. Depuis quand viens-tu à ces séances du mardi soir ? Et qu’aimes-tu dans ces sorties ? Je viens aux séances du mardi depuis un an, en appréciant la convivialité des coureurs présents et le côté « ludique » des sorties. pour rappel, tous les mardis soirs, une sortie running est organisée et encadrée gratuitement au départ du magasin à 19h. Des animations et des testings sont également proposés lors de ces sorties. Peux-tu nous raconter ta vie de coureur, tes principales courses, tes habitudes, ton équipement… ? Je cours depuis 5 ans deux à trois fois par semaine la plupart du temps seul. Je fais quelques courses à proximité de Décines (St Priest, le 10km de Chassieu, St Symphorien d’Ozon, Bron…) mais aussi Cannes, Annecy.… J’adore avoir un dossard, même sans prétention, mais pour le goût de me surpasser. Quant à mon matériel, je cours avec des 880 de New Balance. Fais-tu un autre sport à côté ? Est-il complémentaire à la course à pied ? Je suis pratiquant et dirigeant du Club cycliste de Décines, je mélange Cyclo et Running, avec une totale réciprocité. Dernièrement tu as participé aux 10km de Cannes comment s’est passée ta course ? Le rêve de courir au bord de la mer sur la Croisette ! Il s’agissait de ma deuxième participation avec d’agréables sensations cette année. Un bon échauffement, une bonne gestion du départ et un temps de 49 min 37 secondes , qui pour moi est mon meilleur chrono sur un 10km. J’améliore mon temps de 2016 de 3min30 sur le même parcours, grâce je le pense aux sorties du Mardi et à la technicité apporté à la préparation et la gestion de la course à pied. Quelles sont tes prochaines courses ? Je vais faire Ozon Courir à Saint Symphorien d’Ozon le 12 mars, l’Ekiden de Lyon le 25 mars, le Décijogg le 9 avril et le 10km de Chassieu le 30 avril.  

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vincent terre de runners bourgoin

Vincent, un terre de runners en route vers Paris 2017

Vincent prendra part en avril prochain au marathon de Paris avec le team Compex. Ce Terre de runners « addidct », captaine du groupe Terre de runners Bourgoin revient de loin… Comment as tu démarré la course à pied? Je suis venu au sport sur le tard pour pallier des soucis de santé. J’ai commencé à courir à plus de 26 ans (il y a 10 ans) principalement pour perdre quelques kilos superflus. Durant plusieurs années j’ai pratiqué la course à pieds de manière plus ou moins régulière, soit en sport unique en prévision de petites courses, soit combinée à d’autres activités sportives : escalade, natation, sport mécanique (participation au Championnat de France Supermotard en 2013). Durant ces années, deux types d’épreuves mythiques me faisaient rêver : le marathon, et le triathlon longue distance type Iron Man. Différents projets m’ont toujours fait repousser ces tentatives, jusqu’au jour où un gros souci de santé a tout changé : une hernie discale avec risque de paralysie d’une jambe ayant rendu obligatoire une opération du dos courant 2014. Comment as-tu vécu cette période de convalescence? Pendant cette longue période d’inactivité, de nombreux doutes ont traversés mon esprit. Certaines personnes m’affirmaient que je ne pourrais jamais refaire de sport. Mes « rêves » de Marathon ou d’Iron Man s’éloignaient petit à petit ! Au final, j’ai été complètement alité 5 mois (23h/24). Une centaine d’heures entre les mains des kinés (qui m’ont permis de découvrir l’électrostimulation) ont été nécessaires avant d’avoir les feux verts des médecins pour reprendre le sport. Une reprise qui a dû se faire en douceur pour réhabituer le corps, et permettre d’éliminer la vingtaine de kilos pris pendant cette période. Après quelques semaines de travail, les résultats ont commencé à être suffisamment bons pour peut-être pouvoir espérer atteindre ces « rêves », sans attendre, mais avec la nécessité de me préparer sans (trop) griller les étapes. Comment se sont passées les premières courses? La première fut mon premier semi-marathon, moins de 18 mois après l’opération avec un résultat encourageant pour programmer mon marathon 1 an plus tard. Pour atteindre cet objectif, je me suis préparé pendant 1 an, aussi bien physiquement que mentalement. C’est durant cette période que  j’ai eu la chance de rencontrer Greg, propriétaire du magasin Terre de running Bourgoin, un passionné de running, dont l’expérience et les conseils m’ont permis d’atteindre mon objectif ! J’ai participé et terminé mon premier marathon en 4h12 à Tours. Comment t’entraînes-tu? En un peu plus d’un an de pratique très assidue, ce n’est pas les podiums qui me motivent, mais plutôt le dépassement de soi, me prouver à moi-même que je peux le faire. C’est aussi ce sentiment de plénitude lors d’une sortie ou course en nature, la rencontre et le contact avec de nombreux passionnés… Mes semaines d’entrainement sont surtout basées sur de l’endurance fondamentale avec 2 séances. Avec cette reprise du sport à 0, c’est surtout ce point qui avait besoin d’être travaillé pour être sûr d’atteindre la ligne d’arrivée du Marathon. A cela s’ajoute une séance « plaisir » en groupe sur parcours et rythme varié typé trail ou route, et pour finir une sortie longue avec du travail à allure spécifique. Hors période de préparation spécifique, des séances de natation ou de vélo peuvent remplacer certaines séances pour varier un peu. Sans oublier un peu de renforcement général (mais pas suffisamment…) Le seul « problème » dans cette histoire c’est que je suis devenu « addict ». Dans les jours qui ont suivi le marathon,, et malgré quelques douleurs liées à une fin de course difficile, je commençais déjà à réfléchir pour trouver mon prochaine marathon et atteindre l’objectif non atteint : passer sous les 4h. Paris en 2017 avec le team Compex, dis-nous en plus… Pour le Marathon de Paris, l’objectif sera déjà de renouveler la performance c’est à dire d’atteindre la ligne d’arrivé et si possible en moins de 4h. J’ai été retenu pour faire partie de la Team Compex Marathon de Paris. Pour moi, « coureur moyen » il s’agit d’une opportunité exceptionnelle ! Je vais pouvoir bénéficier d’un encadrement pro pour optimiser la préparation avec une bonne utilisation des équipements d’électrostimulation Compex, le tout avec un état d’esprit et de partage qui me permettra de me dépasser.  

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Jean Joyeux, l’expertise et la passion de la nutrition

 Peux tu présenter? La nutrition est une vieille histoire de famille, j’en ai reçu pour ainsi dire au biberon, mais ma véritable éclosion est relativement tardive. J’ai bifurqué vers la nutrition pendant mes études médicales à Turin, lorsque j’ai traduit « l’alimentation ou la troisième médecine » en langue Italienne. Je faisais alors de l’alpinisme à bon niveau, j’étais le plus souvent possible en montagne : cascades de glace, faces nord, voies rocheuses… J’étais instructeur du club alpin Italien, et je suis passé très près de devenir guide. La passion pour le sport et s’est naturellement greffée sur celle de la nutrition.J’ai donc quitté la médecine pour me lancer dans cette aventure. De 2007 à 2015, j’ai travaillé pour un labo de micronutrition, comme formateur, mais aussi en tant que référent d’une gamme de nutrition sportive. Ce fut l’occasion de beaucoup de rencontres et de lectures, et de longues journées, semaines, mois passés à faire des recherches pour apprendre et comprendre encore… Cette recherche ne cesse d’ailleurs pas. J’ai acquis une grande connaissance des procédés de fabrication, des formules, des micronutriments, et j’aspire à apprendre encore beaucoup. La nutrition est une science qui est en plein renouveau. Le trail se développant à grande vitesse, j’ai aussi pris quelques départs, pour tester les produits, comprendre ce que vivaient les athlètes que je suivais, et sans autre prétention que de courir. J’ai passé quelques lignes d’arrivées, de trails dépassant souvent les fatidiques 42,195 km. Pour moi, l’enseignement autant que le coaching, ne peuvent se vivre pleinement que dans l’indépendance, ce qui m’a poussé à me lancer en libéral récemment. J’enseigne donc dans plusieurs écoles de naturopathie ou de nutrition, je donne des conférences sur tous les thèmes de la nutrition… et je consulte ! 2. Tu es coach et formateur mais aussi spécialiste en micronutrition du sport, quels athlètes conseilles-tu? Tous les sports ont un grand intérêt à travailler la nutrition. Il y a un travail colossal à faire, non pas pour générer plus de performance, mais plus de santé et de stabilité dans la performance. Un sportif en bonne santé assimile mieux ses séances, il finit donc par être meilleur, et dure plus longtemps. Je suis beaucoup de coureurs de trail, dans toutes les distances, mais je me suis un peu fait une spécialité des profils sensibles au niveau digestif, dont beaucoup sont des coureurs d’ultra. Quelques noms peuvent marquer les esprits, comme Julien Rancon ou Maud Gobert que l’on ne présente plus, d’autres moins connus comme Alexandre Mayer (10° cette année à l’UTMB), ou Amandine Ferrato (team NB, 5° au marathon du mont blanc, 2° au marathon des causses, Jean-Claude Mathieu (4° au Tor des géants cette année)… Et bien d’autres encore, moins connus, Je travaille également avec des coureurs sur route, des triathlètes, des grimpeurs, des skieurs-alpinistes, des cyclistes, des skieurs (j’ai travaillé avec l’équipe de France Dames de Ski Alpin de 2011 à 2014), des fondeurs (Maurice Manificat, médaille de bronze aux JO 2014). Je m’occupe aussi de femmes enceintes ou allaitantes, de personnes en surpoids, en troubles métaboliques, pathologies chronique… Le sport n’est pas une limite, et la nutrition concerne tout le monde ! 3. Qu’est ce que la « micronutrition sportive »? est-elle applicable au quotidien par tous et comment? En réalité on parle de micronutrition pour faire une différence avec la nutrition ou la diététique classiques. C’est une approche qui considère moins la valeur calorique des différents nutriments que les rôles fonctionnels des nutriments. Le rôle biologique des vitamines, des minéraux, des acides gras, des oligoéléments, des acides aminés etc… sont regardés à fond, et toujours considérés bien avant l’apport strictement énergétique. Ces connaissances de biochimie et de biologie cellulaire sont couplées avec de solides notions de la physiologie humaine, et de la physiopathologie. A partir de ces connaissances très scientifiques, on arrive à construire un équilibre beaucoup plus précis dans les apports. Du coup la cohérence avec le besoin individuel à un moment donné de la saison est très forte, et le changement alimentaire génère peu ou pas de frustration. 4. Quels sont tes projets professionnels et que vas-tu mettre en place prochainement? J’ai beaucoup de formations à produire et à donner, de mémoires à suivre et d’étudiants ou de professionnels de santé (médecins, sage-femmes, biologistes, pharmaciens, ostéo, kiné, diététiciens…) à former, donc ça me prend beaucoup de temps, en plus des consultations, coachings et conférences. J’aimerais développer chacun de ces aspects. Mon projet est ainsi : apprendre pour moi, encore et encore, transmettre, informer, former, coacher… et partager. Vaste programme ! 5. Tu es le référent nutrition du blog terre de runners, as-tu un message en particulier à adresser à la communauté de runners? J’en aurais beaucoup à faire passer, et j’aurais l’occasion de les développer en particulier en fonction des demandes des « Tdrunners », mais un message me tient à cœur, qu’il faut sans cesse répéter et rénover, mais qui est vieux de plus de 2000 ans : Hippocrate disait « fais que ton aliment soit ton premier médicament »… Plus récemment, Jean Rostand (biologiste, philosophe, humaniste… le fils d’Edmond, l’écrivain) suggérait « Un bon menu vaut mieux qu’une ordonnance ». Pour contacter Jean : Joyeux.Jean@neuf.fr

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Pascal Balducci le coach multi-fonction !

Préparateur Physique et Mental, entraîneur de trail, Pascal Balducci est le coach référent pour les athlètes du team Terre de running. Il aura la parole sur le blog en tant qu’expert sur la partie conseils –  entraînement. Rassurez-vous ses sujets s’adresseront a tous les coureurs quelque soit leurs niveaux 😉 Découvrez ce coach multi-fonction ! Son parcours : Titulaire d’un Master 2 de préparation physique, mentale et réathlétisation à l’UFRSTAPS de Lyon, il y intervient actuellement sur la quantification de l’entraînement et le suivi physiologique des athlètes par la Variabilité de la Fréquence Cardiaque. Passionné par la recherche, ses travaux de doctorat portent sur les facteurs de performance en trail, et notamment sur le coût énergétique de la locomotion. Au sein de sa structure TRAIL COACHING, il assure l’entraînement des athlètes, le suivi physiologique, l’animation de stages et de conférences. Il intervient dans les magazines papier Trails Endurance-Mag et VO2mag. Quelques athlètes élites suivis par Pascal Balducci : Fabien Antolinos, Emmanuel David et Badia El Hariri (Team Terre de running) Erik Clavery (Team Adidas), Julien Chorier, Patrick Bohard et Matthieu Brignon (Team HOKA), Sébastien Chaigneau (Team the North Face), Ianis Bernard et Paul Mathou (Team Buff-Les Saisies) … Son travail et ses objectifs : Optimiser la performance de chaque athlète tout en préservant sa santé. Mieux comprendre le fonctionnement du corps à l’effort pour adapter et individualiser les préparations. Travailler en synergie avec nutritionnistes, kinés, ostéos, et mettre le plaisir au centre de la performance.

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