Conseils

Partagez l’expérience et les conseils de nos experts pour progresser dans votre pratique en running et trail : des conseils sur l’entraînement, la gestion de course, la diététique au quotidien et en course…

Comment trouver chaussure à votre pied ?

Franchement, il n’y a pas plus difficile que trouver la chaussure idéale pour courir. Mais lorsque vous parvenez à élire celle qui correspond à votre pratique et votre morphologie (peut-être dans ce cas plusieurs paires!) c’est la garantie de centaines de kilomètres de pur bonheur ! Choisir une paire de chaussures est une sacrée paire de manches. Pénétrez dans n’importe quel magasin de sport et allez au rayon chaussures : vous allez être confronté à une offre pléthorique où s’entremêlent tout type de couleurs, formes, technologies, prix… Pas évident de s’y retrouver dans une telle jungle, même si les vendeurs spécialisés sont là pour vous guider. Voici quelques conseils pour vous repérer dans l’univers des chaussures de running. Première étape : choisir sa paire de chaussures 1.Les « oversized » Les chaussures oversized, ou maximalistes, ont été démocratisées par la marque Hoka One One. Leur originalité ? Une semelle large, un amorti important et une conception qui pousse naturellement le coureur à basculer vers l’avant du pied grâce à un effet bascule. 2. Les classiques La grande majorité des coureurs utilise des chaussures « classiques », ni oversized, ni minimalistes. L’offre reste d’ailleurs largement centrée sur ce type de modèles dont les marques déclinent à loisir toutes les caractéristiques : rigidité, amorti, crampons, légèreté, largeur du chaussant… 3. Les minimalistes Né aux Etats-Unis, le minimalisme prône le retour à une foulée naturelle grâce à des chaussures dotée d’un drop (la différence de hauteur entre l’arrière et l’avant de la chaussure) inférieur à 4 mm, une semelle très fine (amorti quasi-inexistant), une flexibilité maximale et un chaussant large au niveau des orteils. A la clé : une attaque par l’avant du pied et non plus par le talon ainsi qu’une posture de course profondément modifiée. Soyez prudents avec ce type de chaussures : renseignez-vous et utilisez très progressivement ces modèles car les conséquences sur la gestuelle ne sont pas anodines. Nos conseils pour choisir votre paire : Le design ne fait pas tout ! Ne vous laissez pas influencer par le design, privilégiez votre confort ! Une belle chaussure n’est pas forcément une bonne chaussure pour vous ! Personnalisez Vous pouvez adapter vos chaussures à vos besoins en portant des semelles élaborées par un podologue. Une priorité : les fondamentaux Appliquez à votre équipement le même principe qu’à votre entraînement : la progressivité. Commencez par vous équiper de chaussures performantes mais plutôt polyvalentes et, si vous en ressentez le besoin, tournez-vous plus tard vers des modèles plus spécifiques.   Deuxième étape : apprivoiser une paire de chaussures Lorsque vous essayez une paire de chaussures, commencez par appréhender : Le confort immédiat : spontanément, vous sentez-vous bien dans la chaussure ? Le laçage : est-il facile ? Le serrage est-il précis ? Le maintien : votre pied est-il trop serré, trop au large…? Ensuite, faites quelques pas ou, idéalement, sortez de la boutique pour réaliser quelques foulées. Vous pouvez alors évaluer : Le confort en test dynamique : à la course, êtes-vous à l’aise ? Y a-t-il des points de compression, d’inconfort…? La tenue du pied : votre pied est-il suffisamment maintenu pendant la course ? Le dynamisme : la semelle offre-t-elle le renvoi d’énergie qui vous convient ? L’amorti : est-il mou, ferme…? Le déroulé : la chaussure vous permet-elle de dérouler correctement le pied ? L’accroche : vous pouvez vous faire une idée de l’accroche et l’adhérence en observant la semelle (gros crampons ou non, gomme tendre ou dure…). Nos conseils pour finaliser votre choix Priorité : le confort Soyez particulièrement attentifs à votre bien-être : si vous ressentez des points de compression, des frottements… alors que vous n’êtes dans la chaussure que depuis 10 minutes, imaginez ce que cela donnera au bout de plusieurs heures de course ! Ceci dit, certains modèles sont parfois peu confortables lorsqu’ils sont neufs et s’assouplissent au bout de quelques kilomètres. Définir vos attentes Pour bien choisir vos chaussures, vous devez avant tout définir avec précision vos attentes et vos besoins. Votre priorité est-elle le confort, l’amorti, le dynamisme, l’accroche, la fermeté ? Êtes-vous un coureur occasionnel ou un compétiteur ? Courez-vous surtout en ville, sur du bitume, sur des chemins en forêt ou bien en montagne ? Aujourd’hui, il existe des modèles pour chaque type de pratiquant et de terrain. Pousser la porte d’une boutique spécialisée Non, les magasins spécialisés ne sont pas réservés à l’élite ! Les coureurs de tout niveau ont intérêt à fréquenter ces boutiques où les vendeurs, formés, passionnés et bien souvent eux-mêmes coureurs, vous distillent des conseils avisés. Une analyse vidéo de votre foulée sur un tapis peut même vous être proposée; comme par exemple celle du réseau Terre de running.   Vie et mort d’une chaussure de running Ça y est : vous avez enfin trouvé la chaussure idéale pour vos petons ! A vous les séances de pur bonheur ! Mais comme toute bonne chose a une fin, vos chaussures fétiches vont s’user. Même s’il est difficile d’énoncer des règles universelles, voici quelques indications pour savoir quand vos chaussures auront rendu l’âme : Plus des chaussures sont légères, plus elles s’usent rapidement. Pour ce type de modèle, on conseille généralement de les changer au bout de 600 km parcourus. Plus vous êtes « lourd », plus vous devez renouveler vos chaussures. Observez l’allure de vos chaussures : amorti affaissé, mesh usé, crampons usés… Soyez attentifs aux signes extérieurs d’usure. Des douleurs inhabituelles apparaissent (genoux, chevilles…) : bien souvent, cela signifie que vos chaussures ne vous protègent plus correctement.   Marie Paturel.

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analyse vidéo de la foulée

L’analyse vidéo de la foulée par Terre de running

  Le réseau de magasins Terre de Running propose à chaque client d’étudier son pied et sa foulée via une analyse vidéo sur tapis. Ce protocole permet de garantir un choix de chaussures optimal et personnalisé selon la typologie de foulée (universelle, pronatrice, supinatrice) du coureur ainsi qu’à ses besoins Découvrez en vidéo l’une de ses analyses réalisé dans l’un de nos magasins.   L’analyse de la foulée s’adresse à tous les coureurs, que vous soyez coureurs débutants, intermédiaires ou experts. En tant que spécialiste, Terre de running vous apporte toute l’expertise et les conseils nécessaires à votre/vos pratique(s), et de répondre à vos besoins, votre morphologie…. N’hésitez pas à pousser la porte de l’un de nos magasins!

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Une course sur route pour performer sur les sentiers

Quand on écoute les adeptes de courses sur sentier en montagne qui nous parlent de liberté, d’évasion, de plaisir….on a souvent l’impression que la course sur route est une discipline ennuyeuse et « has been ». Si le trail semble en effet une discipline loin du chrono, paradoxalement les traileurs sont souvent des adeptes des dernières technologies en matière d’électronique (montres ou appareils qui mesurent un peu tout et parfois n’importe quoi) ou de réseaux de données tel que Strava…, – nous y reviendrons dans un prochain article). Pourtant la course sur route reste de loin la discipline de la course à pied la plus pratiquée. On compte 50000 coureurs au marathon de Paris, presque autant au semi. Marseille Cassis, Run in Lyon, Paris – Versailles, la Course de l’Escalade en Suisse…. dépassent allègrement les 10000 participants. C’est donc que beaucoup de coureurs y prennent du plaisir…! Une petite course sur route de temps en temps est bénéfique à tous les coureurs y compris (et surtout) pour les coureurs nature. préparer une course sur route, quels intérêts? Evaluer sa condition physique Tout d’abord, le fait que l’on ne soit pas limité techniquement par le rendu du sol et des appuis ou le dénivelé et que l’effort soit très régulier, permet une bonne évaluation du niveau physiologique de l’athlète. Que ce soit sur 5km, 10km, 15km, semi-marathon, marathon, voire même 100km, ceci vous donnera un bon aperçu de vos qualités d’endurance à différentes intensités sous-maximales : proche de 90% de VMA pour le 10km proche de 85% pour le semi-marathon proche de 80% pour le marathon. Indépendamment des conditions météorologiques, d’un éventuel dénivelé important ou d’une très mauvaise gestion de course, cela vous permettra de comparer facilement vos progrès ou votre niveau de préparation. C’est donc à la fois un bon outil d’évaluation ou de comparaison. Dynamiser sa foulée Le revêtement propre, dur et stable qu’offre le « bitume » permet un bon travail de la foulée et de l’appui qui ne sont en rien entravés par une quelconque difficulté. Des appuis solides, une foulée à la fois ample et fréquente permettront à la gestuelle de se dérouler sans encombre et donc de progresser dans le relâchement et la posture à des vitesses de plus en plus élevées;  cela aura aussi un impact sur votre coût énergétique à des vitesses sous-maximales. Cette répétition cyclique et régulière de la foulée à des vitesses relativement élevées permet de trouver de l’aisance gestuelle, de la qualité d’appuis et du cycle de jambes. Ce travail est d’autant plus important que vous n’avez pas un passé « athlétique » mais tous les coureurs sont concernés car l’impact des distances longues ou du dénivelé sur votre foulée peut devenir très négatif à terme s’il n’y a pas quelques petits rappels annuels. Développer son « moteur » Préparer une course sur route, c’est aussi l’occasion de faire un gros cycle d’entrainement sur les registres de la puissance aérobie (VMA) et de l’endurance à des intensités élevées (>80%VMA). Pour rappel, les courses d’une distance en dessous du marathon sont un mixte entre des qualités de puissance aérobie et d’endurance aérobie qui sont les deux bases de l’entrainement général quelle que soit la course que l’on prépare. Durant votre préparation, vous aurez l’occasion de travailler et développer votre vitesse et l’agréable impression de courir « vite » par rapport aux sensations plus grisantes que l’on peut retrouver sur les courses plus montagneuses. Quels types d’entrainement? Durant ce cycle d’entrainement, vos séances s’articuleront autour de séances de développement de la Vitesse Maximale Aérobie (VMA), de son temps de soutien ou de seuil anaérobie à plat. A raison d’au moins deux cycles de préparation à l’aube de la saison de course nature, ce travail aura le double avantage de vous faire progresser dans les registres précédemment cités mais aussi de sortir de votre routine voire même de votre zone de confort et ainsi bousculer votre organisme pour passer un cap physiologique et parfois psychologique. Intérêt non négligeable : ces sorties courtes, intenses et faciles à mettre en place sont idéales pour les gens qui ne disposent pas de beaucoup de temps durant la semaine. Derrière ce travail, vous aurez ainsi de bonnes bases pour la suite de votre saison sur des distances plus longues ou des formats plus montagneux.   En conclusion Préparer une course sur route c’est l’opportunité d’apporter du changement, de l’intensité et de la vitesse à vos entraînements et de progresser ! Les « anti-chrono » se prendront à coup sûr vite au jeu et y prendront du plaisir, à moins qu’ils ne le soient déjà sans s’en rendre compte ;-). Enfin, pour sélectionner votre course sur route, privilégiez les courses labellisées, les calendriers annuels regorgent de courses sur route. Le réseau de magasins Terre de running est partenaires de nombreuses courses comme par exemple dans le Rhone > voir le calendrier   Julien Rancon

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Nutrition : comment bien préparer sa course?

Cet hiver semble vouloir rester clément, et la saison de course à pieds ne saurait tarder à reprendre, pour ceux qui n’ont pas déjà commencé. Les plans de préparation et les projets se dessinent, et comme chaque année des questions se posent : Quel volume vais-je pouvoir assumer ? Quelle course ai-je envie ou les moyens de faire ? Dans quel état de forme ou de santé suis-je ? Que suis-je prêt à mettre en place pour progresser (si j’en ai le réel désir), ou pour améliorer mon confort de course (ce qui est en soi une progression)… la nutrition c’est tous les jours! Préparer un objectif sportif demande un investissement qu’il faut comprendre en profondeur. Certes l’entraînement, la préparation physique, la récupération, sont les incontournables étapes d’une vie sportive, mais beaucoup de coureurs négligent encore trop l’approche nutritionnelle dans leur pratique. Parfois par manque de disponibilité (mentale, culturelle, de temps… peu importe en fait !). Souvent aussi à cause d’une tenace conviction de déjà maîtriser le sujet… Et c’est en partie pour cela que je cherche parfois à jeter quelques pavés dans la mare pour faire bouger les consciences, comme d’autres spécialistes de la nutrition. Préparer une course par la nutrition ne demande pas d’avoir une discipline de moine shaolin, ou de se transformer en un ascète évitant tout plaisir alimentaire. Au contraire, de la même manière que le plaisir à l’entraînement est une clef de progression, le plaisir gustatif est également un vecteur de santé… Pour peu que la notion de plaisir ne se résume pas à un grand soda, accompagné d’une grande frite et d’un burger !!! quels conseils nutritionnels ? Sans chercher à proposer un traité détaillé de nutrition sportive, voici déjà quelques habitudes à intégrer ou affermir dans l’alimentation quotidienne : jamais un jour sans au moins 3 fruits frais de saison différents, et 3 portions de légumes de saison frais et pas trop cuits. Un total d’environ 400g de poissons gras par semaine (sardines, maquereaux, anchois, flétan, truite ou saumon sauvages…) Tous les jours 2 cuillerées à soupe d’huile de colza bio vierge en assaisonnement ou mayonnaise maison (ou 1 cuillerée à soupe d’huile de cameline ou de graines de chia, ou de graines de lin moulues ou cuites dans le pain…) des oléagineux variés un peu tous les jours (noisettes, amandes, noix…). utiliser des féculents digestes de qualité (de préférence patates, riz semi-complet, sarrasin, légumineuses, pas trop de pâtes, une quantité raisonnable de pain (100 à 200g maxi), plutôt complet et bio. Ne jamais dépasser les 2 portions par jour sauf exception choisir des laitages de qualité (donc de l’artisanal, chèvre ou brebis de préférence, ou alors de vache qui mange de l’herbe) que l’on consomme avec parcimonie (1 à 2 par jour et pas forcément tous les jours).   Ce sont quelques points de repère très synthétiques, qui demandent un long travail d’explication et de pédagogie en consultation, mais qu’il est néanmoins important de mentionner.   nutrition : a tester a l’entrainement Concernant la nutrition en course, particulièrement pour les parcours longs, la reprise est le bon moment pour se poser ces questions : lors de mes courses, tout se passe toujours vraiment bien ? n’ai-je jamais d’aigreur d’estomac ? de ballonnement ? de diarrhée ? de vomissement ? Ai-je bien testé les produits que j’utilise en course lors de sorties longues à l’entraînement ? ai-je vraiment choisi en conscience ? ne devrais-je pas affiner les choses pour que mes jambes puissent faire leur propre travail sereinement ? Ces interrogations ont beaucoup de sens, car celui qui considère que l’entraînement est le seul vecteur de réussite en course se trompe lourdement, et il lui faudra abandonner plusieurs fois encore avant de reconsidérer la question. Une course, ça se prépare plusieurs mois à l’avance par l’entraînement, mais aussi par une alimentation qui doit garantir tous les apports micronutritionnels. Prendre des gélules pour essayer de faire disparaître une fatigue tenace quelques jours avant une course n’a pas de sens, et ne donnera aucun résultat. Ne comptez pas non plus sur une boisson d’effort, aussi bien conçue fût-elle, pour résoudre la question. Chaque sortie à allure course doit être l’occasion de tester les boissons, la manière de les utiliser, l’alimentation solide éventuelle, la quantité qui « passe » par heure, ce que l’on va emporter pour une course de 2h, 4h ou plus… Avant de vous proposer des réponses plus précises sur ces sujets, je vous propose déjà de réfléchir à une clef : la capacité d’absorption des nutriments est limitée à 60g de glucides par heure environ, et nombreux sont les athlètes qui doivent rester en deçà ! Pensez donc déjà à ingurgiter peu à la fois (1 à 2 gorgées), mais souvent (toutes les 5 à 10 minutes), et régulièrement !   La suite dans un prochain article Jean Joyeux  

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Prévenir les blessures avec Zamst

La prévention des blessures concerne toutes les disciplines de la course à pied et débute bien avant la compétition… Nous parlons de prévention passive à travers le sommeil, la récupération, la diététique ainsi que l’échauffement, les étirements et le matériel. Mais nous savons que, malgré tous nos efforts, souvent la blessure est inévitable et fait partie de la vie des coureurs. Comment prévenir les blessures en course à pied? Notre partenaire ZAMST, spécialiste des  vous propose quelques astuces et explications de blessures les plus récurrentes chez les coureurs. En espérant que les conseils et les produits vont vous aider à garder le plaisir de la course à pied mais n’oubliez pas qu’il faut toujours consulter un médecin si vous vous inquiétez ! ENTORSE DE CHEVILLE : L’entorse de cheville est une atteinte du ligament latéral externe dans 90% des cas. Elle survient lors d’un mouvement forcé en inversion et parfois en éversion (10% des cas) Le saviez-vous ? L’entorse de cheville est la blessure la plus fréquente toute activité confondue. En effet, on en recense plus de 6000/jour, pour un coût de 2 millions d’euros/jour pour les organismes sociaux. Une entorse de cheville non ou mal rééduquée aura 2 fois plus de chance de récidiver lors de la reprise de l’activité sportive Astuces de prévention : La prévention active qui reste bien entendu la base : renforcement de la cheville et travail proprioceptif. Reprise d’Entrainement : Il est fortement conseillé de porter une chevillière dynamique adaptée au sport pour limiter ce risque. Nous vous conseillons la Filmista, alliant légèreté (33g), finesse, confort, tout en offrant une efficacité constante contre l’inversion du pied, elle bouge avec votre cheville et active votre proprioception (réflexes naturels). Elle présente pour le coureur une très bonne alternative au strapping. TENDINOPATHIE D’ACHILLE : Les causes de cette pathologie peuvent être très différentes : Chocs à répétition, chaussures non adaptées, surentrainement, manqué d’échauffement, mauvaise technique, hydration insuffisante ou bien des raisons morphologiques. La majorité des personnes qui souffre de cette pathologie sont celles qui sont pronatrice.La blessure peut être très douloureuse. La douleur peut disparaitre au début de la séance quand le tendon est échauffé mais elle revient vite et empêche le coureur de continuer. Astuces de prévention : Les priorités sont : repos, glaçage, et un traitement de Kiné ou podologue. Reprise d’Entrainement : Grâce à un système de sanglage type strapping, l’AT-1 permet une bascule du talon vers l’arrière et vers le haut afin de limiter les tensions sur le tendon d’Achille. Il peut ainsi travailler dans une course indolore, et glisser dans les meilleures conditions. Les 2 rembourrages placés de part et d’autre du tendon le compriment, absorbant chocs et vibrations. La douleur est soulagée et la cheville maintenue. PERIOSTITE TIBIALE: Comment identifier la douleur? La périostite est une inflammation du périoste (membrane située à la surface de l’os), due à l’effet combiné d’une traction exercée par le muscle et d’une mauvaise diffusion des ondes de chocs générées à chaque foulée ou réception de saut. Elle est fréquente notamment dans la pratique de la course à pied et des sports de saut (athlétisme, sports collectifs, danse, tennis…). D’autres facteurs peuvent en être responsables : surcharge ou changement de type d’entraînement, chaussures inadaptées, type de terrain, morphologie… Elle fait partie du top 5 des blessures du coureur ! Astuces de prévention : repos, glaçage, changement de chaussures et terrain d’entrainement. Reprise d’Entrainement : L’utilisation de la SS1 convient en prévention et en traitement de la périostite. SS­1 soulage la douleur et absorbe les chocs et vibrations. Le rembourrage localisé le long du tibia limite les glissements responsables de l’inflammation. Il absorbe une grande partie des ondes de chocs, limitant ainsi la douleur de façon significative. Même en l’absence de douleur il est recommandé d’augmenter la durée des entraînements de manière progressive. SYNDROME De l’ESSUIE-GLACE : À chaque foulée, la partie basse du tenseur du fascia se déplace d’avant (lors de l’extension du genou) en arrière à la manière d’un essuie- glace, et vient dans certains cas accrocher au passage la crête du condyle fémoral externe. L’irritation due à ce conflit répété est à l’origine de ce syndrome de la bandelette ilio-tibiale. Le syndrome de l’essuie-glace est facilement reconnaissable :
La douleur, située sur le côté externe du genou, se déclenche après 15 minutes de course en général. Elle est tellement intense qu’elle force à s’arrêter rapidement. En revanche, elle cesse dès l’arrêt. Astuces de prévention : L’automassage de la bandelette illio-tibiale avec un foam-roller comme ‘Blackroll’ Reprise d’Entrainement : Pour une reprise en toute sécurité, nous vous conseillons La genouillère RK-1. Elle limite le frottement de la bandelette ilio-tibiale sur le côté externe du genou grâce à son strap en spirale, soulageant ainsi la douleur. Elle bénéficie d’une conception textile, ultra-légère et extrêmement confortable.

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Courir en groupe ou en couple : la vraie bonne idée ?

« Dis, chéri, on va courir ? » S’entraîner en couple, c’est sympa. Enfin, sur le papier, ça semble être carrément l’idéal. Mais est-ce le cas en réalité ? Et courir en groupe est-il la bonne solution pour se motiver et progresser ? J’ai testé les deux options. Voici mon avis ! Courir en groupe, des avantages et des inconvénients… Il y a ceux qui ne jurent que par leur solitude. Et ceux qui adorent trotter au sein d’un petit peloton, ou en tête-à-tête avec leur seconde moitié ou leur meilleur ami. Courir à plusieurs, ça peut autant être un pur bonheur… qu’un véritable enfer ! Pourtant l’effet de groupe présente de réels avantages : L’émulation : quand on court en groupe, on s’oublie un peu pour s’intégrer corps et âme dans la dynamique collective. Du coup, on se surprend à faire aussi bien, voire mieux, que ce que l’on ferait tout seul. L’étalonnage : sans tomber dans l’esprit de compétition à tout crin, courir avec du monde permet de savoir où l’on se situe par rapport aux autres. On prend également conscience de ses points forts et faibles. La motivation : quand on a rendez-vous avec un copain pour un footing, on n’écoute pas la petite voix intérieure qui susurre : « Pffff, il fait froid, il pleut, tu vas pas sortir par un temps pareil… » On chausse les baskets et on y va ! Le partage : quand on court en groupe, on parle, on échange… on est tous branché sur la même longueur d’onde sportive, donc on trouve forcément une écoute attentive et une compassion qui font du bien au moral. La sécurité : femmes et trailers, l’entraînement en groupe est pour vous, ne serait-ce que pour la dimension sécuritaire. A plusieurs, on est moins vulnérable aux agressions et on peut s’entraider en cas de pépins (accident en montagne, par exemple). Ceci dit, il existe aussi des inconvénients aux sorties collectives : La compétition permanente : le risque, c’est de se croire tout le temps en compétition avec les autres. Du coup, on court trop vite et on passe à côté de l’objectif de la séance. Des contraintes : s’adapter aux autres, respecter des horaires, entretenir la dynamique collective sont autant de contraintes liées à la pratique en groupe. Quand on accepte de sortir à plusieurs, il faut savoir être patient pour ne pas s’énerver et tolérant pour ne pas faire vivre un enfer aux autres. ET Courir en couple ? Alors que la Saint Valentin pointe le bout de ses tiges de fleurs, penchons-nous aussi sur le footing en couple. Vraie bonne idée ou grave erreur ? En ce qui me concerne, je penche pour la première option. Courir à deux, c’est… partager un moment de sport, se soutenir et se motiver l’un l’autre, valoriser ses différences en prenant conscience des forces de chacun (par exemple, la puissance physique pour les hommes et l’endurance pour les femmes), apprendre à accepter l’autre tel qu’il est… même s’il (ou elle) court trop doucement ! Mais pour qu’un footing en couple ne tourne pas à la scène de ménage, mieux vaut adopter la bonne mentalité. Oubliez les genres ! Considérez plutôt que, le temps de cette séance, vous êtes deux coureurs et non pas un homme et une femme. Entre vous, pas de concurrence, pas d’égo à défendre, pas de sexisme non plus. Relativisez la valeur étalon masculine ! Malgré les progrèss en matière d’égalité homme-femme, un fond machiste hérité de nos ancêtres imprègne encore aujourd’hui l’inconscient collectif. La valeur étalon demeure donc masculine. Alors quand une femme court plus vite qu’un homme, c’est l’échelle de valeur traditionnelle qui est bousculée. Tandis que l’une se sent pousser des ailes, le second est plutôt vexé. Dépassez ces considérations et revenez à l’essentiel : si votre moitié court plus vite que vous, éprouvez de la fierté plutôt que de la jalousie !   Et vous, avez-vous déjà couru à plusieurs ? Et avec votre chéri(e) ? Bonne ou mauvaise expérience ? Donnez votre avis et partagez vos conseils ! Marie Paturel

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Comment choisir son premier trail?

Pour prendre du plaisir, éviter les souffrances inutiles, voire des blessures, il est important de bien choisir son premier trail en prenant en compte différents aspects : l’athlète, la course et le matériel. Nos conseils pour choisir son premier trail Le coureur, c’est vous ! Quelle est votre expérience, avez-vous déjà fait des compétitions sur route, avez-vous réalisé des tests d’efforts sur le terrain, êtes-vous à l’aise en descente, pratiquez-vous en nature… ? Ces questions sont importantes car en compétition comme à l’entraînement, il faut respecter le principe de progressivité. Même si les médias parlent essentiellement des ultras trails (80 km et plus), il existe de courtes distances pour bien débuter, car contrairement à la route, le kilométrage n’est pas le seul critère de difficulté. Il faudra compter avec le dénivelé et la technicité. Choisir son format de course Renseignez-vous sur le lieu, la distance, le dénivelé, la technicité. Le lieu : nul besoin de traverser la France pour réaliser son premier trail puisque chaque région et chaque département proposent des épreuves quasiment chaque week-end. Consultez le calendrier sur le site Terre de Running et trouvez une course nature proche de la maison. Pour la distance, restez sobre et couplez la toujours au dénivelé car 100m de dénivelé positif correspondent grosso modo à 1 km de temps d’effort supplémentaire. Ainsi, 20 km avec 1000m d+ (parcours fréquent en trail) équivalent à 30 km de course, ce qui rallonge le temps d’effort de 45mn à 1h30 selon l’expertise de chacun. Intéressez-vous au dénivelé total mais aussi à la répartition des montées et descentes, et au pourcentage des pentes rencontrées, en examinant le profil de la course. Il est parfois plus simple de négocier de longues montées en continu que de répéter un grand nombre de montées et de descentes, car la gestion de l’effort sera plus complexe. En côte, dès que le pourcentage devient important, il faut savoir alterner la marche et la course en conservant des fréquences cardiaques les plus stables possible. Mais le plus dur n’est pas toujours de grimper car  le travail de freinage en descente est très coûteux musculairement. A cela, il faut ajouter des notions de technique et d’engagement mental qui rendent ce secteur (la descente) particulièrement déterminant. Ensuite, il y a la technicité. Certains parcours de trails sont extrêmement exigeants et il faut parfois 15mn pour accomplir un kilomètre. Le matériel Et enfin, il y a le matériel : chaussures, textiles, d’éventuels bâtons sur les distances plus longues, la poche à eau ou le porte-bidons, la nutrition. Quand on débute l’activité, il est compliqué d’avoir la maîtrise de tout ce matériel. Choisir une distance courte à la campagne ou en moyenne montagne permet de découvrir progressivement la discipline. Là encore, se rapprocher de son magasin spécialisé permet d’avoir de meilleurs conseils. Maintenant, à vous de jouer ! Choisissez une distance courte, un dénivelé raisonnable et peu de technicité. Ainsi, vous prendrez un maximum de plaisir à découvrir le trail. Pascal Balducci Découvrez le calendrier des courses Terre de running

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Guide de la récupération – BV Sport

BV SPORT, leader de la compression sportive et partenaire du team trail Terre de running – Mizuno publie un guide de la récupération, une phase primordiale de l’entraînement à ne pas négliger Témoignages d’athlètes, conseils, étirements et nutrition; le plein d’infos utiles.   Guide_De_La_Récupération_Web Publish at Calameo

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L’électrostimulation Compex, comment ça marche?

On entend beaucoup parler de l’électrostimulation et de nombreux sportifs comme le traileur Kilian Jornet l’utilisent dans leur pratique que ce soit en course à pied, en trail, en vélo… Les principaux usages sont notamment : la prévention des blessures la récupération le renforcement musculaire le soin des blessures comme les tendinites ou les entorses. Explications, fonctionnement et intérêts en vidéo par Compex, l’un des leaders de l’électrostimulation

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Montres & cardios : utiles ou futiles ?

Vous n’êtes pas geek ? Ca tombe bien, moi non plus ! Alors autant vous dire que je ne vous conseillerai pas la dernière montre ultra-sophistiquée-qui-est-tellement-compliquée-qu’on-ne-sait-plus-comment-afficher-l’heure. Les usines à gaz qu’on porte au poignet, très peu pour moi. Il n’empêche qu’il faut admettre une réalité : c’est bien pratique d’avoir tout un tas d’informations sur la performance que l’on est en train de réaliser, non ? Du coup, on lorgne forcément vers le rayon des montres, GPS et cardiofréquencemètres (appelé communément « cardio »). Un rayon tellement abondant qu’on ne sait plus s’il faut se contenter d’un petit modèle à 50 € ou de la dernière nouveauté qui va grever le budget des six prochains mois.   Montres et cardios : se poser les bonnes questions Pour ne pas investir inutilement dans du matériel perfectionné, commencez par identifier clairement vos besoins en vous posant les bonnes questions : Quel âge avez-vous ? La réponse pourra notamment déterminer l’intérêt d’un cardio. Plus on avance en âge, plus la surveillance du rythme cardiaque peut s’avérer utile. Néanmoins il convient de s’informer sur l’analyse des données cardiaques car, brutes, elles ne signifient pas toujours grand-chose. Où courez-vous (montagne, ville, plat pays…) ? Si vous courez tout le temps dans un parc en centre-ville, réfléchissez à deux fois avant de vous jeter sur un modèle équipé d’une cartographie en couleur et d’un altimètre barométrique ! En revanche, si vous évoluez régulièrement en montagne, vous avez tout intérêt à vous équiper correctement – ne serait-ce que pour des raisons de sécurité car la trace GPS permet parfois de retrouver son chemin. Quel(s) type(s) d’épreuves souhaitez-vous courir (route, trail, cross…) ? Si vous vous entraînez en ville mais que vous voulez courir des trails, alors mieux vaut vous équiper d’une montre GPS : sur une compétition, il est plus confortable d’avoir des données telles que distance parcourue et dénivelé réalisé pour bien gérer l’effort. Si vous vous entraînez sur des parcours vallonnés, une montre GPS vous sera également bien utile pour avoir une idée du D+ effectué ou pour optimiser votre entraînement. Enfin, si vous êtes un routier invétéré, l’allure au kilomètre ou la cadence vous intéresseront sûrement. Quel temps voulez-vous consacrer à l’épluchage des données recueillies par votre équipement ? Allergique à l’informatique, fuyez le rayon des montres connectées ! Pas la peine de débourser 500 € si vous n’utilisez votre ordinateur de poignet que pour sa fonction heure et chronomètre. En revanche, si vous adorez analyser par le menu vos données d’entraînement, alors investissez : vous allez vraiment vous faire plaisir avec ces petits bijoux de technologie qui calculent tout : calories dépensées, kilomètres, dénivelé, allures, vitesses, VO2max, temps de récupération nécessaire… Cette question s’adresse davantage aux filles, souvent plus exigeantes en matière d’esthétisme : avez-vous envie de porter une grosse montre au poignet ? Autant vous prévenir tout de suite : les petites montres GPS sophistiquées, ça n’existe pas encore. Dès lors qu’un modèle possède toute une batterie de fonctionnalités, son volume grossit. Même si les fabricants ont fait des efforts louables pour rendre les montres plus féminines, il n’en demeure pas moins que leur taille reste imposante. Sur un poignet féminin, avouons que ce n’est pas toujours heureux. Les modèles plus orientés fitness ou running loisir sont souvent plus travaillés pour satisfaire les femmes et offrent des looks sympas. Des critères supplémentaires pour choisir sa montre Au-delà de l’adéquation du produit à vos besoins, il y a aussi la question de la fiabilité. Quand on investit plusieurs centaines d’euros dans un équipement, on s’attend à ce qu’il soit précis et costaud. Pour évaluer les performances des différents modèles, surfez allègrement sur le web, en particulier sur les forums : vous trouverez de nombreux avis de consommateurs et vous pourrez vous faire une idée des forces et faiblesses des modèles. Ultime précision pour nous, les filles : soyez attentives au choix du cardiofréquencemètre car les ceintures abdominales peuvent parfois nous blesser. La ceinture devant être placée juste sous la poitrine, elle s’insère forcément sous la brassière. Selon votre morphologie et le type de capteur, bonjour les frottements et les coupures… Heureusement, il existe désormais des montres avec capteur de FC au poignet : même si la marge d’erreur est légèrement accrue, le système se révèle bien pratique… et nettement moins douloureux ! Je conclurai par un ultime conseil : n’hésitez pas à pousser la porte d’un magasin spécialisé pour parler de votre pratique et de vos besoins à un vendeur expérimenté qui saura vous aiguiller vers le bon produit – qui n’est pas forcément le plus cher ou le plus sophistiqué.   Marie Paturel

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