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Séb Hours LUT 2016

Le Kilomètre Vertical, la petite discipline qui monte

Le kilomètre vertical appelée communément KV est une épreuve en pleine ascension dans les massifs montagneux européens. Dans une population sportive à l’affût de nouvelles sensations, le défi d’avaler 1000 m de dénivelé positif dans le temps le plus court possible fait des émules. Le paradoxe du KV En kilomètre vertical, seul le dénivelé est fixe, pas la distance. Plus la pente est douce, plus la vitesse de déplacement du coureur est élevée, mais plus la distance est longue. Inversement, plus la pente est forte, plus la progression du coureur est lente mais plus la distance est réduite. La pente idéale pour réaliser la meilleure performance se situe donc quelque part entre ces 2 extrêmes. Sur le terrain, les meilleures performances se déroulent à Fully, en Suisse, sur un parcours de 1920m de long. Le départ se fait à 500 m d’altitude et suit une ancienne voie de funiculaire. Le tracé rectiligne traverse des vignes, des prés et des forêts. Comme sur tous les parcours de KV, un panonceau indique chaque 100m de dénivellation, constituant un précieux repère dans la progression des coureurs. L’arrivée se situe à 1500 mètres d’altitude et la pente moyenne est de (1000/1619) x 100 = 61.7 % (1619m étant la distance horizontale correspondant à 1000m D+ et 1920 m de montée). Peu de parcours présentent une telle homogénéité dans le tracé. A Chamonix par exemple, le tracé de 3.8 km serpente un certain temps dans la montagne, réduisant à néant les possibilités de record. En d’autres lieux, c’est la technicité du parcours, comme le passage de blocs rocheux, qui nuit à la performance. Autre avantage du parcours suisse, l’arrivée à 1500m n’impose pas aux coureurs une course en hypoxie. Les marches qui jalonnent le parcours de Fully sont également un critère important de la rapidité du parcours car on a enregistré des vitesses ascensionnelles encore supérieures sur de longues montées d’escaliers en Suisse. En conclusion, le parcours idéal (le plus rapide) est rectiligne, avec une  pente régulière d’environ 60%, sur un revêtement homogène et non glissant et idéalement jalonné de marches pour faciliter appuis et poussées. Pour les meilleurs, la durée de course est de 30mn chez les hommes et 41mn chez les femmes, ce que l’on peut rapprocher d’un 10 km route, idem pour le reste du peloton. Aucune expérience n’a été menée pour mesurer la consommation d’oxygène sur un KV mais l’analyse des fréquences cardiaques, et notamment le pourcentage de fréquence cardiaque de réserve utilisée, donne des résultats moyens de 80 à 90%, là encore très proches de ceux d’un 10 km. D’un point de vue bioénergétique, il s’agit donc d’un effort aérobie, à la limite du seuil d’accumulation des lactates. Les 2 premières qualités requises pour performer en KV sont donc une forte puissance aérobie et une fraction de VO2max élevée sur la durée de la course, correspondant à un seuil anaérobie au delà des 85%, voire supérieur à 90% chez certains athlètes. La comparaison avec le 10 km s’arrête ici car l’analyse de la tâche passe également par l’analyse de la gestuelle. Le KV est fort différent de la course de montagne. En effet, au-delà de 20% de pente, l’énergie élastique de renvoi devient nulle, et la puissance règne en maître. C’est là la principale difficulté pour le néophyte. Le profil de coureur ultra léger et élastique, performant sur route à plat et en montée courue (type championnats FFA) laisse la place au coureur puissant et technique, sachant également se servir des bâtons comme 2 membres tracteurs et propulseurs. La technique joue en effet un rôle majeur dans la performance. On distingue plusieurs formes de locomotion, avec ou sans bâtons : la course classique dans les parties moins pentues, la marche semi-fléchie avec appuis des mains sur les cuisses, la marche quadrupédique (on tire et on pousse avec les mains), la marche à l’amble avec bâtons (pied gauche-bras gauche et pied droit-bras droit), la marche croisée avec bâtons (pied droit-bras gauche et pied gauche-bras droit) et la marche simultanée (les 2 bâtons poussent en même temps). Le KV nécessite donc un entraînement spécifique pour acquérir puissance et technique, pour apprendre à gérer son effort sur les 1000m verticaux qui se dressent devant vous. Ce type d’effort est tellement recherché que l’on a assisté en 2014 au premier K3, un 3000m positif au départ de Suze en Italie, gagné en 2h06, soit à près de 1500m/h, une sacrée performance. Pascal Balducci

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mujin 3

Nouveaux modèles trail Mizuno

MIZUNO, marque de référence dans le running et également partenaire du team trail Terre de running s’associe au savoir-faire de Michelin et lance une nouvelle gamme de chaussures trail dotées de semelles développées avec la technologie Michelin. Deux nouveaux modèles vont bénéficier de ces matériaux ultra performants en termes d’accroche et de résistance : La WAVE MUJIN 3 sera dotée de la semelle technologique « Michelin Twister » pour davantage de traction et de stabilité. La WAVE MUJIN 3 sera également déclinée dans une version Gore Tex pour plus d’imperméabilité et de protection. La WAVE DAICHI est une chaussure polyvalente, équipée de semelles MICHELIN G-Adaptive destinée aux coureurs universels ou pronateurs à la recherche d’une chaussure trail souple et dynamique offrant une excellente accroche sur tous types de terrains.   Découvrez ces nouveautés trail Mizuno dans les magasins Terre de running et sur www.terrederunning.com

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BV Sport Team terre de running

BV Sport équipe les athlètes pour les JO de Rio !

BV Sport France, leader de la compression sportive et partenaire du team trail Terre de running a été choisi par la commission médicale du Comité National Olympique et Sportif Français pour les Jeux Olympiques de Rio. La marque stéphanoise équipera plus de 400 athlètes français en produits de compression : BOOSTER Elite : la gamme de manchons d’effort de référence. PRORECUP Elite : la gamme de chaussettes de récupération d’excellence CONFORT : la gamme de chaussettes optimisée pour phases de piétinements et les stations assises prolongées telles que les voyages en avion… Retrouvez ces produits dans les magasins Terre de running et sur www.terrederunning.com

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logo la rosière

La Rosière, nouvelle station partenaire du team

Perchée à 1850 m d’altitude offrant un panorama ouvert sur la Haute Tarentaise, sur le Mont Blanc et le Val d’Aoste, La Rosière est une station accueillante, Franco-Italienne, avec un enneigement de qualité, un ensoleillement rare et un panorama incroyable. La Rosière – Espace San Bernando : terre de trail et nouveau partenaire du team. Depuis 2014, la station organise le Trail des Moulins. Un Trail de moyenne distance mais exigeant et surtout salué par les compétiteurs comme Maud GOBERT (Championne du Monde de la discipline en 2011) pour la qualité de son organisation, son tracé et les panoramas traversés ! Il est vrai que La Rosière est un espace de montagne reconnu pour son panorama exceptionnel sur la vallée de la Tarentaise, le Mont-Pourri mais aussi son ensoleillement.   Depuis cette année, La Rosière est le partenaire officiel du « Team Trail Mizuno – Terre de Running » et devient son camp de base pour des stages intensifs, des séjours en altitude et des stages de cohésion d’équipe.   Office de Tourisme de La Rosière – www.larosiere.net

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Seb Hours LUT 2016

Sébastien Hours

« Petit » jeune du team, Sébastien Hours est à l’aise sur les formats rapides et augmente petit à petit son expérience sur le trail. Peux-tu te présenter? Je suis Lyonnais depuis ma plus tendre enfance, je cours depuis 2005 ou j’ai commencé sur la piste au club de l’Entente Sud Lyonnais. Après plusieurs années consacrées à la piste (1500m en 3’51, et 3000m steeple en 8’51 et à la route (10km en 31’06 et semi-marathon en 1h07’17), je me suis orienté sur le trail en 2012 ou j’ai fini 3e du TTN. Un peu aventurier dans l’âme, j’ai décidé de vivre une année a l’étranger en Nouvelle Zélande en 2013. De retour en 2014, je me consacré depuis au trail sur des formats entre 20 et 40km avec quelques excursions au delà (pour la SaintExpress). Pourquoi avoir choisi d’intégrer le Team Terre de Running ? Je connaissais avant même de commencer le trail Arnaud et Virginie (manager a l’époque) qui m’avaient invité a un stage de « découverte » dans l’optique de m’y consacrer. Suite à mes bons résultats immédiats, j’ai été intégré au team dans lequel je suis depuis l’été 2012. J’apprécie l’ambiance bon enfant lors de nos regroupements, et le bon esprit qui règne dans le team. Je peux également beaucoup apprendre grâce a la présence de très grands coureurs comme Fabien ou Manu. Peux-tu nous décrire ta semaine type ? Ma semaine type, quand le temps le permet, est séparée entre vélo et course a pied, pour varier les entraînements, travailler le domaine du dénivelé dans lequel je rattrape petit a petit mon retard, et aussi pour préserver mes mollets un peu en délicatesse sur les séances rapides. Je m’entraîne entre 6 et 8 fois par semaine, en incluant une séance de seuil par semaine, ainsi qu’un footing long (25-30km). Une séance de VMA est souvent au programme. Je privilégie en revanche le travail de côtes en vélo. Le reste du temps, ce sont des footings de récupération ou des footings progressifs pour enchaîner les kilomètres. Quels sont tes objectifs pour 2016? Cette année, les championnats de France de Trail court début septembre sont un objectif majeur. J’aimerais rentrer dans le top 15 et pourquoi pas top 10. Ensuite l’autre objectif sera la SaintExpress que j’avais couru l’année dernière et que je souhaite recourir cette année, appréciant particulièrement le profil du parcours. J’avais fait 2e derrière Manu Meyssat, je vais donc essayer de faire mieux cette année 🙂

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Eric Legat Team terre de running

Eric Legat

« Doyen » du team, Eric Legat a le coeur sur la main ! Issu de l’athlé, il arpente chemins, routes et sentiers depuis quelques années avec des victoires et des belles places glanées. Situation de famille : Marié, 2 enfants Profession : Enseignant EPS Depuis combien d’années ou de temps pratique tu le trail ? Premier vrai trail : Aubrac 2007 Comment et pourquoi es-tu venu au trail ? Car malgré des objectifs  à l’époque un peu contradictoires avec le trail, l’envie de parcourir les grands espaces fut plus forte. Ton meilleur souvenir une paire de chaussure de trail aux pieds ? Difficile à dire… Individuellement mon top 10 mondial sur 100 bornes fut très fort, en sensation comme en sens. Ma première ligne d’arrivée d’un 100km également, ou ma seconde place à la Saintélyon. Plus jeune aussi, une 4° place aux France sur steeple, une 10° en cross.  Etc etc… que du plaisir tout ça, et pas forcément hiérarchisé ! Et puis de grands plaisirs, notamment l’été passé, à courir en nature, à l’envie, et en pleine montagne, juste pour les sensations et découvrir… et avec parfois, la tête dans les Templiers… qui restent un souvenir marquant également. Mais je garde un énorme souvenir d’aventures collectives : Un France cadet sur 4×1000, un autre avec Driss et une médaille sur 4x1500m, un relais de 100km à 4 dans une course de village. Mais bon, je reste convaincu que mon meilleur souvenir sera, sinon ma prochaine course, tout au moins à venir !   😉 Ta séance préférée ? J’aime, autant que je redoute les 1000m… C’est un étalon et un juge de paix impartial ! Que représente le team Terre de Running pour toi ? Profondément une aventure collective,  presque un défi, en même temps qu’une orientation logique vers les sports de nature, et une envie de partage. Le trail ou l’ultra trail auquel tu rêves de participer ? L’UTMB… et quelques courses dont mon beau frère américain me parlent… San Francisco par exemple. Sans parler de l’attrait que je porte au Népal… Et presque, avec ou sans dossard d’ailleurs ! Si tu devais te décrire en 3 adjectifs ? Passionné  – Humain … Gourmand ! Une citation que tu aimes et qui te parles ? Elles sont nombreuses, tant le sport est source d’inspiration, de morale, et de valeurs. Mais si j’avais à choisir, ce serait celle-ci : « J’aime la performance pour ce qu’elle représente dans la démarche et le chemin de l’homme, pour les pensées, les efforts, les conceptions, pour l’adaptation qu’elle demande. Mais je ne suis pas attaché à la performance pour la performance ». Patrick Berhault, dans “Sur le fil des 4000″ de Gilles Chapaz A part le trail, d’autres passions ? La famille, les amis quand j’ai le temps, le plein-air, et l’athlé avec mon club. Ton idole ( si tu en as ! ) ? Je ne conçois pas une idole, un champion sans qu’il n’y ait un Homme, un mec bien derrière. En ce sens, mes idoles sont mes proches au club, sains de corps et d’esprit, et humainement riches.  Pour ce que j’en sais, Haile Gebrselassie se rapprocherait de cette icone. Ton rêve le plus fou ? Sans hésitation, Voler ! Salé ou sucré ?  Euh… faut vraiment choisir ? Sinon, les deux ! Mais pas en même temps ! Ton dernier livre ? Born to run, je viens de l’acquérir… en anglais ! C’est un peu le livre à l’origine de la tendance minimaliste. Mais le meilleur livre, à lire et relire, reste La mort suspendue de Joe Simpson La chose dont tu es le plus fier ? Ce dont je suis fier, c’est peut-être lorsque j’arrive à percevoir que j’ai semé quelque germe chez les autres. Les paroles de parents d’athlètes que j’ai côtoyés de près, ou de jeunes devenus grands dont les retours, avec l’âge, sont plus profonds et parfois explicités… Mais là, je confonds peut-être fierté et plaisir … ? Tout en me plaisant à croire que je joue un petit rôle dans leur brillante vie…  

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stéphane Celle Team terre de running

Stéphane Celle

Habitué des podiums, Stéphane Celle est présent depuis le départ dans le team. Situation de famille : en couple 2 enfants Profession : coach et organisateur de stages de running Comment et pourquoi  es-tu venu au trail ? Après l’arrêt du vélo à haut niveau je me suis essayé a l’alpinisme, avec la naissance de ma fille j ai trouvé cela trop dangereux et le trail est devenu le meilleur compromis entre le gout de l’effort et le plaisir de la montagne. Ton meilleur souvenir une paire de chaussure de trail aux pieds ? La traversée  de la corse via le GR avec un ami sinon running au pied, d’être sur la ligne de départ de mon premier marathon à paris 2007 avec mon père 2h59 pour moi et un peu moins de 4  h pour lui Ta séance préférée ? Je démarre de la maison et je file sur les crêts du Pilat ( crêt de la perdrix, crêt de la chevre, oeillon…) ambiance lever de soleil sur les alpes pour bien commencer la journée ( le but est d’arriver en haut avant le soleil….)ou coucher de soleil sur les monts du forez….c ‘est au choix Que représente le team Terre de Running pour toi ? Une bonne ambiance, propice aux bons résultats …l’envie de progresser aux contacts des meilleurs Le trail ou l’ultra trail auquel tu rêves de participer ? Le Grand Raid de la Réunion Si tu devais te décrire en 3 adjectifs ? Obstiné, passionné, insatiable Une citation que tu aimes et qui te parles ? anima sana in corpore sano A part le trail, d’autres passions ? Vélo, montagne, ski de fond Ton rêve le plus fou ? Arrêter de bosser Salé ou sucré ? Salé Ton dernier livre ? L’équipe La chose dont tu es le plus fier ? Mes  2 enfants Une question qui ne t’as pas été posée et à laquelle tu aimerais répondre ? Pourquoi cours-tu autant ? par addiction à la compétition et grâce au soutien de tous mes proches qui me suivent dans mes aventures, sans partager cela avec eux, cela n’aurait pas de sens.

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Fabien Antolinos Team terre de running

Fabien Antolinos

Perfectionniste dans sa préparation, Fabien Antolinos fort de son expérience en montagne s’oriente vers des formats plus longs sans négliger les cross l’hiver ! Situation de famille : Marié, deux enfants Profession : Professeur d’éducation physique Depuis combien d’années pratiques-tu le trail ? Depuis 2008 Comment et pourquoi  es-tu venu au trail ? Je suis venu au trail suite à un défi d’un ami et après une performance au marathon qui me satisfaisait et me permettait de passer à autre chose. Cette discipline semblait correspondre à ma passion pour la montagne, mon envie d’efforts plus longs et soutenus dans un contexte d’affrontement direct avec les autres laissant une part importante à la gestion de course et au dépassement de soi sans le chrono… Ton meilleur souvenir une paire de chaussure de trail aux pieds ? Ma première grande victoire à la Sainté-Lyon. Ta séance préférée ? Séance de côtes longues, c’est là qu’on se trouve au plus près de la nature. Que représente le team Terre de Running pour toi ? Arnaud et Patrick sont les premiers à m’avoir fait confiance avec une poignée de main. Le team me permet de me détacher de certains points qui prennent du temps comme la gestion du matériel, les conseils sur ce dernier, les inscriptions aux courses, de faire le lien avec les partenaires. Surtout c’est aussi l’occasion de côtoyer d’autres coureurs lors de regroupements ou entrainements ainsi que de faire des déplacements ensemble sur les compétitions. Le trail ou l’ultra trail auquel tu rêves de participer ? La participation n’est pas vraiment un rêve pour nous car elle est souvent possible, c’est la gagne qui fait rêver, l’UTMB bien entendu pour moi, amoureux des grands sommets. Si tu devais te décrire en 3 adjectifs ? Sur le plan de la course à pied, travailleur, gestionnaire, volontaire. Une citation que tu aimes et qui te parles ? « Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. » Bertolt Brecht A part le trail, d’autres passions ? La montagne mais je n’ai pas trop de temps pour d’autres passions. Ton idole ( si tu en as ! ) ? Je n’ai pas d’idole. Ton rêve le plus fou ? En course à pied, gagner La grande course des Templiers ou l’UTMB… ou les deux ! Salé ou sucré ? Salé par raison. Ton dernier livre ? Commencé ou terminé ? Commencé « courir de plaisir » Depuis 1 an, terminé, celui de Jornet « courir ou mourir » pour voir… j’ai vu je préfère le voir courir ! Ce dont tu es le plus fier ? Sans hésiter une seconde mes enfants.

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team TDR trail des forts

Trail des Forts 2016, interview des 2 vainqueurs

Retour sur le doublé victorieux de Stéphanie Duc et Emmanuel David lors de la manche du TTN du Trail des Forts qui se déroulait à Besançon. C’est votre 2ème participation à cette course des Forts de Besançon, comment avez-vous vécu cette 13ème édition? Manu : Pour ma part, c’est même ma 3ème participation: Abandon en 2014, 1er en 2015 et 1er en 2016. Avec l’expérience, je commence à gérer de mieux en mieux mes efforts. Après un départ soutenu de Martin REYT, je me suis retrouvé rapidement seul dès le 15ème kilomètre environ et j’ai accentué mon avance progressivement. 2’30 au 24kms, 5′ au 39kms et plus de 7′ à l’arrivée. Je connaissais bien ce parcours de montagnes russes et les nouveautés 2016 ont été bien apprécié par les coureurs. A partir de 2h de course, il a fallu composé avec la chaleur mais j’avais pris un rythme qui me permettait de bien gérer mon avance. Le passage sur les remparts de la Citadelle reste un moment très sympa surtout qu’il survient à 2kms de l’arrivée! Stéphanie : De mon côté c’était ma première course et ce sous les premières chaleurs. Je suis partie devant et j’ai couru à la sensation. Au premier ravito on m’a pointée à 3′. Ensuite j’ai fait ma course toute seule en me focalisant sur la gestion de l’alimentation en prenant un gel toutes les 45 mn et en m’hydratant bien. Manu, tu prends une bonne option pour le classement du TTN, quel est la suite du programme? Manu : Je n’ai que 2 manches actuellement. Ma 3ème épreuve est programmée sur la 6000D à La Plagne. C’est en bonne voie pour le podium du TTN en tout cas. La lutte pour la victoire sera rude avec Sébastien SPEHLER, triple vainqueur à la Plagne, avant les France. Donc tout reste possible. Mais en attendant la 6000D, je vais m’aligner sur les 72kms de la Transju’Trail le 05 juin pour continuer d’engranger de l’expérience sur le long. Stéphanie : Pour ma part, j’avais apprécié cette course l’an dernier et je ne joue pas forcément le TTN. Je participerais ensuite au Duo de l’Hermitage dans la Drôme puis au Marathon du Mt Blanc et à la 6000D. Quels sont vos conseils pour bien récupérer? Comment allez-vous gérer cette semaine de récupération? Manu : En fonction de l’état de fatigue, ne pas hésiter à se reposer 4 à 5 jours. Pour ma part, je vais alterner entre repos et vélo si la météo le permet et reprise progressive de la course à pied vers la fin de la semaine. Mais ne perdons pas de vue que la récupération fait partie intégrante de l’entraînement. Stéphanie : J’aime bien rouler après les courses. Ensuite j’avise selon la fatigue et l’envie pour reprendre la course à pied.

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