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Pierra Menta d’été : une ambiance hors norme !

Stéphanie Duc, du team Terre de running Mizuno a participé en duo mixte à la Pierra Menta Eté. 3 jours de course dans le Beaufortain réparti dans 3 secteurs soit : 26km-2500+, 27km-2900+,13km-1200+. Native de cette belle région, Stéphanie revient avec nous sur ses impressions de cette épreuve atypique. La Pierra c’est une ambiance ! La PIerra, c’est une superbe course de trail technique en duo à faire au moins 1 fois ! Une course atypique cumulant 70 km et 7000 d +, avec un paysage magnifique. C’est une belle aventure avec des souvenirs, des images, et encouragements des sons de cloches plein la tête. Tout le long du parcours, y a les spectateurs qui sont là pour nous encourager; un peu comme c’est le cas pour la célèbre version en hiver 😉 La Pierra c’est de la gestion (mais faut rien lâcher!) Le 1er jour, on se donne pas vraiment à fond puisqu’on sait qu’il nous reste 2 jours à faire. Par contre on ne voulait pas lâcher l’équipe devant (Fanny et Pierre) avec qui on a fait une bonne partie de la course, sachant qu’ils étaient un peu plus forts que nous en descente et qu’en montée Fanny se faisait tracter… Pour cette première journée on termine 5ème équipe mixte Pour le 2ème jour, j’ai connu un coup de mou dans la montée de la forclaz. Patrice m’a bien soutenue et encouragée n me disant de rien lâcher ! Toujours au coude à coude avec Fanny et Pierre, le classement du 2ème jour s’est joué dans le passage de l’arête : ils sont partis plus vite (et ont sûrement mieux passer l’arête) car on s’est retrouvé à 2′ après la passage.  On a donc essayé de faire une belle descente sans rien lâcher jusqu’au Chornais et sur la dernière bosse on a tout donné pour revenir sur eux..On termine  à 20 sec en finissant 6ème équipe mixte. La dernière étape, on l’a faite à fond ! On a tout donné et on finit 4ème équipe…Sans regret car les 3 premières équipes étaient intouchables, la différence se fait notamment parce que les filles se faisaient tracter tout le long…. Au final on aurait pu avoir un super classement général en mixte mais j’ai pris 2h de péna  pour avoir jeté un bouchon de compote juste après un ravito. La Pierra c’est en duo… La course s’est très bien passé avec Patrice que je connais depuis longtemps puisqu’il y a plusieurs années on avait fait le GR5 ensemble. On s’est entraîné ensemble une quinzaine de jours avant la pierra dans le beaufortain. des sorties en montagne type rando-course notamment, pour m’habituer à marcher avec des bâtons. Et après? Les prochains objectifs à venir : je participerais à l’X- Trail de Courchevel sur 30 km début août puis en septembre au CHAMPIONNAT DE FRANCE de trail. Je ferais sans doute d’autres courses de préparation suivant la forme du moment.  

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TOP 10 Des conseils avant un Ultra avec Fabien Antolinos

Vous avez coché la case ultra sur votre calendrier estival ou automnal? Il n’est jamais trop tard pour prendre quelques bons conseils ou changer de mauvaises habitudes ! Aujourd’hui le coach c’est Fabien Antolinos, récent vainqueur du Lavaredo Ultra Trail et membre du Team terre de running-Mizuno 🙂 Suivez son « top 10 des conseils avant un ultra-trail » qui allie conseils et pratique. Planifier votre entraînement de manière raisonnée et raisonnable : Vous avez un travail, une famille, des obligations, vous n’êtes pas des professionnels de la course à pied alors ne surchargez pas vos semaines au risque de tomber en sur fatigue… En pratique : Je vous conseille de fonctionner en cycles de trois semaines avec à chaque début (ou fin…) de cycle une période de repos afin de surcompenser et de bénéficier des effets de l’entraînement.Placer le dernier « week-end choc » et/ou la dernière compétition de préparation trois semaines avant l’Ultra. 2. La récupération fait partie de l’entraînement : J’insiste mais entre les séances, en fin de période intense, après un week-end « Choc », à l’approche de votre objectif, il faut savoir récupérer pour arriver frais et disponible physiquement et mentalement le jour de la course d’ultra. En pratique : Observer un repos complet après une compétition ou une grosse sortie à J+2. Dernière grosse séance de préparation à J-10 après il faut se reposer ! 3. Le travail « aérobie » doit être au cœur de l’entraînement : Si la progression se réalise grâce aux multiples sollicitations dans les différentes filières énergétiques (endurance fondamentale, endurance active, seuil, travail de VMA…) le travail à des allures modérées et sur des durées relativement importantes doit rester une priorité. En pratique : La traditionnelle sortie longue bien entendu (plus de 120’ d’effort) peut-être placée en moyenne tous les 15j. Endurance fondamentale (footing) à jeun jusqu’à 60’ en terminant par 3 à 5 lignes droites rapides (100m). On peut ainsi travailler sur la filière des lipides sur un temps court. N’oubliez pas de vous hydrater et de « petit déjeuner » après. Plus de conseils en nutrition ici. 4.Croiser l’entraînement c’est se protéger : Toute activité qui soulage les articulations et qui permet de travailler les groupes musculaires de la course à pied est bonne à prendre. Du vélo, du step, de la marche, du ski de randonnée, du ski nordique… vous permettront de travailler en aérobie mais aussi de diminuer les impacts de la course à pied. En pratique : Travail de seuil en vélo de route : 6X6’30 de montée en « danseuse » avec un bon développement (distance 2,5km, déniv 115m). Récupération en descente (3’30). Travail de Fartlek (« jeu de vitesse ») en Vélo Tout Terrain avec des accélérations fortes sur des durées variées mais courtes (1’ à 4’) avec un volume de 12’ à 20’ et une récupération courte. 5 Une rando-course toutes les trois semaines : Solliciter l’organisme avec des entraînements courts et de qualité c’est très bien, marcher et courir longtemps c’est ce qui se rapproche le plus de ce que vous allez vivre ! Pour travailler sur la longueur il y a les trails de préparation mais aussi ces sorties longues où on alterne la marche et la course avec son gilet, ses bâtons, ses boissons, ses chaussures, histoire de préparer le corps et de parer aux aléas en anticipant les problèmes qui peuvent survenir après plusieurs heures dehors… En pratique : Essayez de vous rapprocher le plus possible du type de terrain et de dénivelé que vous aurez à affronter sur votre ultra. Effort entre 6h et 12h à des allures très modérées, il ne s’agit pas d’une compétition. 6. Travailler les descentes : Aucun plan d’entraînement, aucun entraîneur n’oublie de travailler « les bosses » mais quand un UTMB annonce 10000mètres de D+ il s’agit aussi de 10000mètres de DESCENTE. Pour ses aspects physiques (effort excentrique traumatisant), techniques et psychologiques la descente est aujourd’hui un paramètre essentiel de la performance. Il faut donc l’intégrer dans vos entraînements. Si une séance spécifique peut-être consacrée pour les plus assidus, les autres pourront alterner seuil en montée puis en descente… sortie longue avec « descentes vite »… En pratique : Séance spécifique : montée au train (5’ à 8’), sans trop forcer, descente rapide (2’30 à 4’) sur une durée de 45’ à 60’. Sur une sortie longue ou une rando-course placer un thème comme « je vais vite dans les descentes ». 7. Matériel et alimentation testés égale sécurité : Avant la course vous devrez essayer tout votre matériel et votre alimentation : combien d’autonomie a la frontale, est-ce que les flasques d’eau bougent, où je mets mes bâtons sur le sac, est-ce que mon vêtement me fait des échauffements, est-ce que la couture du sac est désagréable après 6h de course, est-ce que ma boisson énergétique passe encore bien après 8h d’effort, j’arrive à mâcher a barre de céréales après 80km ??? Toute surprise désagréable le jour de l’épreuve peut devenir une contrariété insurmontable. En pratique : Mes deux coups de cœur matériel : Gilet Raid Light Responsiv 10L, (lire le test), Chaussures Daichi 2 de chez Mizuno. Mes deux coups de cœur alimentation : Boisson énergétique AC+ (mandarine givrée) de chez Nutrisens (500 ml /h) et la Jelly Bar (1/h).   8. Partir avec le plein d’énergie et reposé : Si l’alimentation pendant la course est primordiale, manger de façon saine et équilibrée au quotidien est primordial. Faire des « efforts » d’alimentation la dernière semaine c’est bien mais il faut aller plus loin en essayant d’équilibrer vos assiettes et de bien vous hydrater tout l’été. Bref, le barbecue pourquoi pas, pas tous les jours et avec des légumes c’est bien aussi… Je parle également de repos car un ultra c’est au moins une nuit dehors voire deux pour beaucoup de coureurs. Faites la sieste si possible, couchez vous de bonne heure les jours précédents l’épreuve. En pratique : Un petit déjeuner avec des protéines (jambon blanc, dinde, œuf…), du

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Test de la tenue Li-Ning

Marion coureuse et membre du team terre de running Quétigny a testé la tenue Li-Ning. Vous ne connaissez pas la marque Li-Ning? Elle a été créée par un champion olympique de gymnastique et fait partie du groupe qui distribue Lutha et Icepeak. Les produits Li-Ning sont des produits techniques aussi bien destinés aux sportifs ayant une pratique intensive qu’à ceux qui pratique une activité en loisir. Le leitmotiv du groupe est de créer des produits technique,de qualité au bon prix. La marque possède de nombreux athlètes internationaux comme ambassadeur et notamment Asafa Powell, Dwayne Wade, Marin Cilic, Christian Taylor… Notre test de la tenue li-ning Le Cuissard : Le short/cuissard Li-Ning noir se porte prêt du corps et sa matière permet qu’il ne remonte pas lors des vos premières foulées. Idéal pour vos séances de fractionné du fait de son confort et de sa légèreté. Mais aussi idéal pour vos sorties longues grâce à son parfait maintient au niveau des vos cuisses, il évite les frottements et irritations dus aux sorties longues. Son cordon de maintien au niveau de la taille permet de bien l’ajuster à votre morphologie et évite qu’il ne descende lors de vos exercices et de vos footings longs. Petit accessoire en plus, il est muni d’une petit poche zippée à l’arrière, au niveau du bas du dos ce qui vous permet de pouvoir transporter vos clefs en toute sécurité ou autres objets personnels. Je l’ai essayé à différents occasions, lors de séance de piste mais aussi lors d’une sortie longue footing d’une heure et je l’ai adopté. Très confortable à porter et surtout en cette période de chaleur, sa matière est assez légère et il n’ajoute donc pas une chaleur supplémentaire au corps. Le débardeur : Le débardeur jaune Li-Ning est très agréable à porter lors de l’apparition des fortes chaleurs. En effet, sa matière très légère et fine permet à votre corps de bien respirer lors de vos efforts soutenus. Sa couleur claire permet aussi de ne pas apporter de la chaleur supplémentaire à votre organisme, De plus, il adhère parfaitement au corps, il ne remonte pas au niveau du nombril lors de vos accélérations par exemple. Sa matière évite aussi les frottements au niveau du dessous de vos bras, qui apparaissent parfois lors de vos efforts prolongés. Les plus : petits prix sans oublier la qualité! débardeur à 15,95€ cuissard à 24,95€ soit la tenue à 40,90€   En conclusion l‘ensemble Li-Ning permet d’effectuer vos sorties longues et exercices d’entraînement en toute légèreté. Ensemble qui adhère parfaitement à votre corps sans y rajoute de chaleur. Équipement idéal en été/automne.  

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Karine en route pour les mondiaux de 24h

Arrivée au running par hasard, Karine Zeimer responsable adjointe du magasin Terre de running Quétigny a été sélectionnée pour les Mondiaux de 24h dont le départ sera donné samedi 1er juillet. Un bel objectif pour cette runneuse passionnée qui s’est investit dans sa préparation. Karine, peux tu te présenter? Karine Zeimer 46 ans, licenciée dans un petit club nivernais que j’ai créé il y a 3 ans et qui s’appelle Courir en Charitois Run Amazones, également porteur d’un défi qui se court tous les ans au profit de SOS Féminité. J’ai commencé à courir un peu par hasard quand je travaillais à Poitiers pour faire connaissance avec mes nouveaux collègues. On allait au stade une fois par semaine le midi. J’ai fait quelques courses avec des chrono modestes (mon 1er 10km en 52′). Très vite je suis passée sur semi puis sur marathon. Après avoir couru en moins de 3h30 (3h28 à Annecy en 2014), j’ai été meneuse d’allure. Je trouvais que le marathon ça allait trop vite et me sentais mieux sur des courses de 6 heures. Sur quelle course et quelles conditions tu as eu ta qualification aux mondiaux? L’an passé, après deux courses de 6 heures, j’ai franchi le cap avec mon premier 24 heures en octobre à Vierzon. Avec Rémi (mon compagnon et entraineur) nous avions uniquement visé une référence pour pouvoir faire les France en 2017. L’objectif était à 180km. J’ai réalisé, en marchant beaucoup, 198km155. C’est ainsi que j’en obtenu ma sélection en EDF de 24 heures. comment s’est passé la préparation? J’avais un tout petit entrainement et aucune pression pour ce 1er 24 heures, je pense que cela m’a beaucoup aidé. Depuis début décembre 2016, sachant que j’étais 6eme au bilan, Rémi m’a accompagnée pour entamer une préparation sérieuse en vue de 2017, d’une éventuelle sélection et des championnats. Cela fait donc 6 mois que je me prépare avec à ce jour sans doute plus de 3000km au compteur et beaucoup de paires de Kinvara 8, la chaussure de chez Saucony avec laquelle je cours. Ma prépa s’est plutôt bien passée avec de nombreux records qui sont tombés : 1h34 sur semi à Bourg-en-Bresse, 3h28 sur marathon à Chalon et 9h39 sur 100km à Belvès. Un suivi kiné et ostéo, de nombreux partenaires grâce à Terre de Running Quetigny et le soutien de nombreuses personnes même si on s’entraîne souvent seul en circadie. J’ai créé une page fb qui s’appelle « au pays de la circadie » et qui permet de parler de la discipline peu connue du 24 heures.   Que redoutes-tu sur ce format de 24h ? À vrai dire, je ne me suis pas posé la question. Je vise un objectif, une marque en individuel et le meilleur pour l’équipe. On a un peu tous peur des conditions météorologiques, pluie surtout. Les températures seront idéales à Belfast. (17-18 degrés). Le championnat débute samedi 1er juillet à midi heure locale (+1h en France). Quelles sont « tes ambitions » et objectifs individuel et par équipe? Dans l’idéal je vise 216km mais c’est une épreuve très particulière, la nuit est longue. Nous sommes une équipe féminine très homogène. Les 3 premières comptent pour le classement des mondiaux. Les hommes peuvent viser un titre. Ils sont exceptionnels. Nous aurons le soleil en nous en ?? Et l’après championnat? Pour la suite de la saison, selon comment se passeront les championnats à Belfast, j’envisage de participer aux France à Vierzon.

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Nos 80 kilomètres du Mont Blanc

On retrouve Greg, responsable du magasin de Bourgoin sur son défi des 80km du Mont Blanc. Un récit de course émouvant partagé en famille et avec les amis…une arrivée finisher collective 😉 80km du Mt-Blanc, Comment j’en suis arrivé là? 26 aout 2016… Chamonix : venu pour faire une surprise au cousin Fredo engagé sur la CCC, je prends une immense claque dès que je pose le pied sur le bitume brûlant Chamoniard. Je n’ai plus posé mes valises au pied du mont blanc depuis mon arrivée de l’UTMB 2014 ! Une éternité pour mon âme d’ultra-traileur. Une fois les premières émotions dispersées, l’évidence me saute aux yeux pour 2017 : objectif 80 km du Mont-Blanc. Ce choix, pourtant spontané, est finalement assez réfléchi : une distance raisonnable pour un D+ qui annonce la couleur (6000m D+). Les mois passent, le dossard est assuré et l’hébergement pré-réservé mais j’hésite… Je ne peux assurément pas m’entraîner correctement alors que mon quotidien baigne dans le running. Pour ce qui est du temps libre, il s’oriente plus vers la famille que vers le tartan, les chemins ou les cimes. Samedi 13 mai, presque tremblotant je valide mon ticket pour le graal ou l’enfer… Je ne sais dire. Mais la XL Race avec les copains fin mai et la perspective que la famille soit à l’arrivée à Chamonix éclaircit quelque peu un ciel encore bien chargé en vue d’une troisième arrivée triomphante sur la place du Triangle de l’Amitié. quand faut y aller…. C’est donc sans objectif « officiel », ni assistance que je prends la route le jeudi 22 juin… enfin presque sans assistance, Fab ayant gentiment proposé d’assurer toute la logistique d’avant course. Et je peux vous dire que ça assure un max. Aux petits soins, je n’avais que le stress à gérer ! Au top mon Fab, une nouvelle fois merci ! Je vous passe la visite aux partenaires du village, le retrait des dossards et toutes ces heures interminables à attendre l’heure du départ. Vendredi 24 juin, 4h, moins quelques secondes, Fab m’a laissé, je suis seul au sien d’un peloton de coureurs que je sais bien plus préparés que moi. A cet instant, je décide que la course ne se fera que contre moi. Départ ? NON, il me faut le premier message d’encouragement de ma chérie. On a nos codes, message court pour que je puisse les voir en entier sur la montre, le voilà… Maintenant, c’est parti ! Après un léger échauffement dans les rues de Cham, nous voilà dans les premiers lacets du Brévent est ses 1450m de D+. Très vite, une lumière rouge pointe son nez. Oups, les piles de la frontale sont HS et celles de rechanges, pourtant obligatoires, sont restées à l’appart. Pas de stress, il faudra rentrer avant la nuit. Simple, il suffit de remplir l’objectif officieux que, comme tout coureur, je me suis fixé. La luminosité gagne au fur et à mesure que nous quittons la forêt. Le mont Blanc se dégage parfaitement sur notre gauche, c’est magnifique ! Je monte à ma main – souvent contraint de suivre le groupe de coureur qui me précède – ce qui me permet de profiter pleinement de ces premières heures de course. Sur la partie finale de l’ascension, j’accélère un peu histoire de tester un peu la machine en prenant au passage une revanche sur le Trail des Aiguilles Rouges abandonné en 2013. Tout se passe alors pour le mieux quand je passe le sommet en un peu plus de 2h (2h16 – 394ème). doucement mais surement Je passe les points de contrôle de Planpraz et de Flégère – les souvenirs de l’UTMB plein la tête – avec une avance confortable sur ces premières barrières horaires que je craignais (3h18 – 327ème) avant la montée de la tête au vent. Des coureurs me doublent – je sais que certains n’iront pas au bout comme cela, pour d’autres, je ne les verrais plus – j’en double aussi, et tout cela s’équilibre avant de basculer sur la première descente significative, longue et technique, vers le Col des Montets. Si les premiers pas sont hésitants, élasticité et tonicité musculaires reviennent pour, peu à peu, rendre la descente rapide, efficace et maîtrisée. L’option zéro drop vers laquelle je me suis orienté paie, à minima à cet instant de la course. Une énième faute de pied – je suis déjà tombé sur le sommet du Brévent – me met presqu’au sol et, alors qu’un coureur bien intentionné souhaite me faire éviter la chute, me fait sortir complètement de la course. Les kilomètres me menant alors au ravitaillement du Buet sont difficiles. La foulée est lourde, le pas moins assuré et l’état général plutôt moyen au tiers de la course. Dix minutes de pause salvatrices me permettent de repartir dans une meilleure dynamique. Si l’éventualité de ne pas aller au bout m’a effleuré l’esprit, il n’en est nullement question à cet instant de la course.   Dans la Loriaz (800m de D+) les sensations sont plutôt bonnes, je ne m’affole pas quand on me double dans les parties roulantes car mon ascension est efficace et économe si bien qu’à l’approche du sommet, je me permets de lever les yeux pour contempler le magnifique paysage sauvage qui s’offre à moi. Les écarts entre les coureurs commencent à être conséquent ce qui me permet de profiter d’instants de solitude dans ce décor extraordinaire. Seule surprise, je passe le point de contrôle en compagnie de la 35ème féminine, ce qui laisse à penser que je suis assez loin au classement, mais peu importe. quand la chaleur et la fatigue s’y mêlent Vendredi 24 juin, Le Molard, 10h49 (245ème) : Je suis dans mes plans, au pied du barrage d’Emosson, mon état de fraîcheur est idéal. A la sortie du ravitaillement, les forts pourcentages des premières pentes font de gros dégâts autour de moi. Il n’y a que peu d’endroits pour s’abriter d’un soleil, intense pour ce milieu de matinée, et un

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Marathon du Mont Blanc, l’incroyable course de Thibaut Garrivier

Auteur d’une superbe 6ème place au scratch – 1er français lors du Marathon du Mont-Blanc (remporté par Kilian Jornet), Thibaut Garrivier, coureur du team Terre de running Lyon revient sur sa course et ses prochains objectifs. L’occasion de faire connaissance avec ce jeune talent. Thibaut, peux tu te présenter? J’ai 26 ans, je viens de Gap où j’étais au club de ski de fond. Je suis interne en médecine (radiologie) à Lyon depuis 3ans. Je fais principalement du trail et 2 à 3 triathlons par an depuis l’an passé. Tu réalises une superbe course au marathon du Mt Blanc avec un plateau international, comment s’est-elle déroulée? J’ai eu un petit accident de vélo il y a 3 semaines qui a contrarié ma préparation mais j’ai finalement pu prendre le départ. Dès le début j’ai senti que les jambes étaient (très) bonnes. Je suis parti avec le groupe de tête en essayant d’être moins frileux que l’an passé. Avant Vallorcine je décroche pour faire la course à mon rythme, sachant que je voulais monter les Posettes à 80% pour pouvoir finir les 15 derniers kilomètres assez fort comme j’aime le faire. J’arrive bien à m’alimenter, il fait 20 degrès de moins qu’à Lyon ces derniers jours, toutes les conditions sont réunies pour moi. Les jambes répondent de mieux en mieux et je reprends Tom Owens, Tony Moulai dans la montée de la Flégère puis Sage Canady. Dans la dernière montée j’entends tout le monde encourager Thibaut Baronian, je pousse au maximum et reviens sur lui dans les derniers hectomètres pour finir 6ème et 1er français…néanmoins assez loin des 5 premiers mais très satisfait ! Au final une course d’attente, ou plutôt « à ma main » comme je les aime qui manque peut être un peu de panache, mais surtout un peu de confiance au départ vu la start list…! T’attendais-tu à ce résultat? Clairement je ne m’attendais pas du tout à cette place. J’avais plutôt un objectif de temps, je voulais faire mieux que l’an passé (4h06 pour 4h16 au final) en partant un peu plus vite mais je n’étais sûr de rien vu mon faible entrainement ce dernier mois au sortir de l’Half Ironman d’Aix en Provence. Je pensais rentrer plutôt aux alentours de la 20e place. D’autant qu’avec l’internat l’entrainement est toujours compliqué…Je mise plutôt sur des blocs de volume le week end. Quels sont tes autres objectifs de la saison? Les objectifs à venir : 2e étape du skyrunning france avec la Skyrace du Chaberton le 15juillet, enchainé le 27 juillet avec le triathlon longue distance de l’Alpe d’Huez. Ensuite 3e étape skyrunning au marathon du Montcalm au retour de vacances mi-août, puis l’OCC fin août. Ensuite je vais voir si je peux participer aux Chpampionnats de France de trail, puis la finale du skyrunning à la Skyrhune. En extra peut-être les Templiers si je peux me libérer le WE et/ou la Saintélyon pour préparer une probable saison d’ultra l’an prochain.   Principaux Résultats : 2016: 3e général TTN court, Victoire LUT by night, Saintexpress, 8e marathon Mont Blanc, 32e de l’Embrunman. 2017: 6ème du marathon du Mont-Blanc, 3e Trail des Cabornis, victoire aux 6h de Méribel, 4ème de la Skyrace des Matheysins, 21e (victoire groupe d’âge) de l’Half Ironman Aix en provence

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Chaleur et entraînement : alerte canicule !

La chaleur est là, et les conseils se multiplient pour ne pas rompre la continuité de la pratique sportive. Partir tôt le matin, tard le soir (moins convaincant), courir la nuit, aller courir sur un tapis en salle climatisée, s’habiller moins, boire plus, prendre des douches froides, tièdes, chaudes, boire du thé à la menthe, manger des sorbets ou encore investir dans une casquette avec ventilateur intégré… On a bien des chances de lire de tout, et pas forcément des conseils très avisés. Vue sous l’angle de la nutrition, on peut sans doute apporter quelques éléments de réponse. Ce que provoque la chaleur En cas de chaleur, on le remarque facilement quand on a la mauvaise idée de partir courir trop tard, le seuil de la fatigue est notoirement abaissé. En effet, la « machine » entre littéralement en « surchauffe », et ne parvient pas à maintenir le même niveau de performance. A vitesse équivalente, la fréquence cardiaque augmente très nettement, et l’intensité perçue est plus élevée. C’est déjà une raison suffisante pour réduire sa vitesse, et donc éviter les séances difficiles dans ces horaires. Le moyen de thermorégulation le plus efficace se met rapidement en route : la transpiration. En effet, l’évaporation de l’eau à la surface de la peau permet de provoquer une perte de chaleur, contribuant à prévenir l’hyperthermie. Donc tout naturellement, les pertes hydriques augmentent… et doivent être compensées. L’hyperthermie, un danger On pense beaucoup à la déshydratation, sujet crucial pour le coureur de longue durée, qui devient encore plus important dans les périodes de chaleur. Mais le danger sous-jacent est celui de l’hyperthermie, qui est en mesure de vous mettre gravement en danger. En effet, si l’organisme fait tout son possible pour rester à la fatidique température de 37,2°C, c’est parce que c’est la température à laquelle ses enzymes fonctionnent le mieux. Au delà, les fonctions de production énergétique, la livraison de l’oxygène, les synthèses, la neurotransmission, tout est perturbé. C’est ce qui explique pourquoi un état de fièvre important (l’hyperthermie commence à 38,5°C) peut provoquer des troubles comportementaux ou des symptômes neurologiques graves. Ainsi un coureur en hyperthermie peut se mettre à délirer, halluciner, et adopter un comportement dangereux pour lui, voire pour les autres. La déshydratation apparaîtra dans un temps plus long que l’hyperthermie, et ne sera pas exempte de dangers, moins immédiats, mais tout aussi importants. Les effets de la déshydratation De la même manière que la température doit être constante pour garantir le bon déroulement des fonctions biologiques, il faut un taux d’hydratation précis pour faire tourner les complexes rouages cellulaires. Le manque d’eau fait changer les conditions physiques et chimiques dans nos tissus et nos cellules, réduisant ainsi leurs capacités fonctionnelles. Cela peut se traduire par une perte d’efficacité de l’effort, une sensation de fatigue exagérée alors qu’on n’a pas de raison d’être en hypoglycémie, et l’impression d’être incapable de se réhydrater, ou d’avaler quoi que ce soit. La perte d’eau augmente la viscosité du sang, réduisant la qualité de l’oxygénation cellulaire, et diminue le volume sanguin, ce qui réduit la pression artérielle. En réponse, la fréquence cardiaque augmente pour compenser le manque. L’oxygénation étant orientée vers les muscles pendant l’effort, l’intestin déjà pénalisé subit encore plus la dure loi de l’effort. C’est ce qui explique pourquoi la déshydratation déclenche un cercle vicieux qui aboutit à l’incapacité à manger ou à boire au bout de quelques heures de course. Moralité : à cause de la déshydratation, tout le monde trinque (pas mal celle là, je devrais la prêter à Yohann). S’adapter à la chaleur…? Pour commencer, il faut savoir que l’organisme a la possibilité de s’adapter à la chaleur, donc vivre trop cloîtré sous la clim n’est pas une solution viable si vous aimez la nature. Par contre, outre le choix de courir de nuit ou tôt le matin, à l’ombre, ou sous la pluie (vous risquez d’attendre un peu), il y a la possibilité de s’hydrater par plusieurs biais. Quand on dit s’hydrater, on pense à l’eau, mais on ne doit pas oublier les minéraux et oligoéléments, connus aussi sous le doux appellatif d’électrolytes, qui accompagnent toujours l’eau, aussi bien quand on la boit que quand on l’élimine. Donc si on perd de l’eau par la transpiration, on provoque des pertes de ces précieux électrolytes, au risque de pénaliser un peu plus les fonctions cellulaires, et de mettre en danger bien plus que la performance. S’hydrater, pas qu’à l’eau Donc pour passer à la pratique, plusieurs solutions doivent être choisies, chacune nous aidant un peu à affronter le réchauffement climatique : Premièrement boire une quantité suffisante d’eau, pas forcément glacée, et tout au long de la journée. Attention à ne pas tomber dans l’excès d’eau, car boire de l’eau pure ne permet pas de remplacer les électrolytes perdus par voie urinaire ou sudorale. Au contraire, on risque de provoquer une hyponatrémie (manque de sodium, dont le rôle est de maintenir l’eau dans les liquides corporels). Pour information, chaque année, des personnes âgées décèdent en buvant trop d’eau, et on a de nombreux exemples d’athlètes qui ont fini leur carrière et leurs jours sur une route surchauffée de la même façon. A l’effort : une boisson d’effort s’impose, mais en version hypotonique. C’est à dire que l’on va veiller à mettre moins de poudre (jusqu’à moitié moins de ce qui est indiqué par le fabriquant, rarement plus) pour la même quantité d’eau. Comme nous avons eu l’occasion de le dire dans les articles précédents, la présence de glucides et d’électrolytes améliore l’absorption de l’eau par l’intestin, ne nous en passons pas ! Une boisson hypotonique sera plus digeste, et plus à même de compenser le manque d’eau sans vous écoeurer. A l’effort toujours : on veillera à boire un peu plus que d’habitude, sachant que la quantité de 300 ml par heure ne peut convenir par forte chaleur qu’à de très petits gabarits… et encore. Considérez que l’on peut aller jusqu’à 1litre par heure de boisson pour certains,

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Résultats Raid de l’Aqueduc 2017

Une belle participation pour cette première édition, avec 180 participants et avec 30 équipes sur les raids défi et découverte. Bravo à tous pour votre participation: Les résultats : Raid découverte: result-decouverte-details Raid Défi: result-defi-details  

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