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Résultats des Foulées de Noel

  Près de 200 participants pour cette première édition. Bravo aux courageux qui ont bravé le froid, la nuit et la neige, sur cette magnifique épreuve. ci dessous les résultats: Les foulées de Noel 10 km: foulees-de-noel-2017                

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« Mon » Grand Raid par Annick – TDR Antony

Récompensée par un podium dans sa catégorie (M2), Annick membre du team Terre de Running Antony nous raconte son aventure sur le Grand Raid de la Réunion qu’elle termine pour la 2ème fois. Gérer le départ Jeudi 19 octobre : Le grand jour pour Momo et moi, l’aboutissement de mois d’entraînements et de nombreuses courses de préparation pour prendre le départ du Grand Raid de la Réunion, la Diagonale des Fous : 165km et 9580D+ sur les sentiers escarpés et techniques de cette île magnifique. Il est 20h : Anne nous dépose devant le sas à Saint Pierre : il ne nous reste plus qu’à patienter jusqu’au départ, nous sommes très zen malgré l’ambiance qui règne autour de nous, le Grand Raid est une grande fête. Enfin 22h, le top départ est donné et nous nous élançons parmi les 2700 coureurs sur l’asphalte de St Pierre sous les applaudissements de milliers de supporters venus assister à ce départ et les lumières du feu d’artifice. J’ai déjà vécu ce moment en 2015 mais il reste toujours aussi impressionnant ! Je m’accroche au sac de Momo et nous essayons de doubler un maximum de coureurs afin d’arriver à l’étranglement qui aura lieu plus tard dans la forêt dans le premier quart de la course. Puis nous quittons la ville et attaquons le début de la première grosse ascension le long de Piton Textor pour atteindre l’aire du Nez de Bœuf (39km et 2464D+ cumulés). Le début est peu escarpé et très roulant alors Momo part devant… On se retrouvera peut être plus tard. Objectif Cilaos Je rentre dans ma bulle, me concentre sur ma course et gère cette ascension assez facilement, largement en avance sur mon horaire prévisionnel. Arrive ensuite la descente jusqu’à Mare à Boue (km 51) que j’effectue assez aisément en suivant 2 locaux : du bonheur ! Je prends des forces au ravitaillement avant d’attaquer Coteau Kerveguen (730D+ et 141D-) : j’avais oublié ce passage casse pattes avec de grandes marches et ça fait mal aux cuisses ! Surtout que derrière, c’est la descente très technique de Mare à Joseph (760D- en 2km), celle là je ne l’ai pas oubliée et elle ne va pas bien se passer : je ne prends pas bien mes appuis, je glisse plusieurs fois et chute plusieurs fois avec au final un bel hématome sur la fesse et une petite entorse de la cheville ! J’arrive ainsi à Cilaos (km67, 3699D+ cumulés), première base de vie, à 10h25, agacée et pas très sereine pour la suite mais dans mes temps. Je récupère mon sac de délestage, change de tee-shirt, mange mon premier vrai plat (des pâtes, la loose !), met ma chevillière, lis mes sms, appelle Florent, retrouve Anne pour quelques minutes : tout ça me rebooste vraiment, surtout que je sais alors grâce aux sms que je suis 3ème M2 ! J’apprends en plus que Momo est euphorique et en très grande forme, c’est génial !!! Parties casse-pattes avant la nuit Je repars dans la descente vers Cascade Bras Rouge, magnifique, avant la deuxième grosse ascension : le col du Taïbit (1200D+ en 4km) sous un soleil de plomb qui va rendre ces grandes marches encore plus hautes ! J’appuie sur mes cuisses mais que j’aimerais avoir des jambes plus longues ! Je franchis enfin le col et entame la descente dans le cirque de Mafate en direction de Marla (500D- en 2km) où j’arrive de jour cette fois. Je suis à 17h de course, 78km et 4631D+ cumulés et mes jambes sont douloureuses. Je reprends des forces avec un plat de lentilles et repars rapidement en direction de la plaine des Merles via le col des Bœufs : un « petit » vallon pas trop méchant avec quand même toujours de belles racines qui obligent à la vigilance ! J’arrive au début du sentier Scout à 17h30, la nuit commence à tomber et j’entame donc la suite de la descente dans Mafate (une des descentes les plus « faciles » de la Diagonale) jusqu’à Ilet à Bourse (km95) que j’atteints à 19h25. Je suis fatiguée et décide donc de dormir ½ heure. Je m’installe sous ma couverture de survie sur l’herbe derrière le ravitaillement et plonge assez rapidement dans le sommeil. Le réveil est difficile, j’appelle Florent pour me remotiver et repars enfin en direction de Roche Ancrée puis Roche Plate Plate : 1117D+ et 787D- en 10km : le pire casse pattes de toute la course !!! Mafate Le repos m’a fait du bien mais mes jambes sont lourdes et j’arrive à Roche Plate (km106) à 0h25, épuisée, le moral dans les chaussettes et surtout de sérieuses difficultés à manger ; le solide ne passe plus, je me nourris de soupe chaude et d’Energy Diet. Il me reste à terminer cette ascension du Maïdo, soit encore 1000D+en 6km et je sais que j’aurai fait le plus dur alors je me motive à repartir. Malheureusement mon état va empirer car je vomis peu de temps après…la suite de l’ascension va être très difficile avec le ventre vide et sans parvenir à manger ni boire, plus rien ne passe !!! Je grimpe comme je peux en appuyant sur mes cuisses, à 4 pattes…un enfer ! J’atteins la Brèche (km108 et 6706D+ cumulés) tant bien que mal, je suis encore plus épuisée et démoralisée. J’appelle Florent qui parvient à me rebooster en ayant une idée de génie : mélanger mon Energy Diet dans du bouillon de soupe puisque le chaud passe. Je prends donc le temps, malgré le froid, emmitouflée dans ma couverture de survie, d’avaler plusieurs gobelets de ce mélange afin de reprendre des forces et repars enfin pour la fin de cette ascension du Maïdo que j’atteins à 3h30. Je suis sortie de Mafate, je me sens un peu soulagée car il ne me « reste plus que » 52km et les plus grosses ascensions sont derrière moi ! Je sais que j’irai au bout et je sais même que je

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Affiche Sainté City Run 2016

Résultats Sainté City Run 2017

4000 participants pour cette nouvelle édition. Résultats du 6km Chrono: city-run-2017-6-km Résultats du 6 Km Open / Marche: city-run-2017-6-km-marche open-city-run-2017 Résultats du 12 Km Chrono: city-run-12-km-2017_2 Résultats du 12 Km Open: city-run-2017-12-km-marche    

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Polar V800 sur Strava et Endomodo

Polar innove et améliore ses modèles en continu. Dernier en date, la montre GPS V800  désormais connectée à Strava et qui intègre les live Segments.   Qu’est-ce que les Strava Live Segments? Les Strava Live Segments fournissent une variété d’éléments visuels permettant aux athlètes de suivre leur performance seconde après seconde sur des segments ajoutés à leurs favoris et des segments populaires autour d’eux. Lorsque le segment commence, les membres Premium voient leurs efforts en cours au centre de l’écran, leur record personnel et les KOM (King Of the Mountain), QOM (Queen Of the Mountain) ou CR (Course Record).. du segment. Comment se connecter avec sa Polar? Après avoir connecté votre compte Flow à Strava et synchronisé vos favoris à la V800, vous serez notifié à l’approche du segment.   A noter, il faut avoir impérativement un compte Strava Premium pour activer la fonctionnalité sur la V800 Pour plus d’infos sur la synchronisation des segments à la V800  L’utilisation des Segments avec la V800    Nouveau partenariat avec Endomodo Réseau social des athlètes qui compte plus de 30 millions de sportifs, Endomodo et Polar sont désormais partenaires. Pour connecter son compte Polar Flow avec Endomondo, cliquez ici.

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Trail Hivernale des Coursières 2018 c’est parti !

Pour bien démarrer votre saison de trail 2018, Terre de Running vous donne rendez-vous au Trail Hivernal des Coursières (69). En partenariat avec le magasin Terre de Running Craponne, cohez d’ores et déjà la date du 14 janvier prochain pour découvrir les nouveaux parcours des Monts du Lyonnais. Et pour vous mettre en bouche, le teaser 2018 :   Les infos : 15 km / 490m de dénivelé positif, 540m de dénivelé négatif. Départ de Saint Martin en Haut à 9h00 31 km / 1200 de dénivelé positif, 1250 de dénivelé négatif. Départ de Saint Martin en Haut à 8h30.   Inscription en ligne  

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On a testé le casque à conduction osseuse AfterShokz

Le gérant du magasin Terre de Running Puteaux a testé pour vous le casque sans fil à conduction osseuse de la marque AfterShokz. Voici son retour sur le test du modèle Trekz : La première chose qui m’attire vers ce produit, c’est d’abord sa singularité et apprendre pour ma part qu’il possible que le son passe par les Os. Au début cela nous intrigue quand on découvre que le son nous parvient sans qu’on n’ait besoin de poser le casque sur nos oreilles. Au fur à mesure qu’on découvre le produit, on s’aperçoit de la bonne qualité du son et le très bon maintien qu’il offre……JE TOMBE SOUS LE CHARME. Je décide d’aller le tester pour un footing de 50 min, moi qui ne court jamais sans rien transporter avec moi, je me retrouve à apprécier à écouter de la radio en courant. Je constate surtout à quel point ce casque est bien fait car : très léger le maintien est parfait il ne bouge pas on peut entendre tout ce qui se passe autour de nous. Etre connecté avec le monde extérieur tout en utilisant des écouteurs est très important d’un point de vue sécurité et cela concerne à la fois les coureurs mais aussi les cyclistes…JE SUIS CONQUIS. Un usage prolongé au quotidien… Je veux prolonger le plaisir et tester ce casque dans mon quotidien : je constate vite le bénéfice de pouvoir passer ses appels téléphoniques en ayant les mains libres du coup je peux continuer à travailler avec mon ordinateur, classer mes documents ou pouvoir protéger mes mains du froid qui sévit en ce moment….Je n’irai pas plus loin au risque de faire des jaloux ?     Côté tarif, l’offre actuelle sur le modèle Trekz Titatnium dans les magasins TERRE DE RUNNING à 99€ euros au lieu de 109€ est l’argument ultime pour se décider à acquérir ce casque. Bonus un gilet visibilité OFFERT !

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La SaintéLyon 2017, récit d’une édition dantesque !

Kévin Guillotte du team Terre de Running Lyon nous fait le récit de sa SaintéLyon. Une première participation réussie qu’il a terminé. Lors de la préparation de ma saison, la SaintéLyon n’était pas incluse dans mon programme … L’issue de l’édition précédente m’avait refroidie. En effet malgré une bonne préparation, j’étais passé totalement au travers de mon sujet pour finalement finir dans le bus au km 41 à St Genou-Le camp. Je m’étais dit « non c’est fini, cette course n’est pas faite pour moi, l’organisation laisse à désirer et la foule c’est pas trop mon truc ». Finalement un an plus tard, me revoilà sur cette ligne avec pour objectif de la finir cette fois-ci. Rien de plus, ainsi pas de préparation particulière, pas de pression, l’envie est juste de se faire plaisir et de prendre ma revanche face à cette course mythique. Nous sommes le samedi 2 décembre 2017, il est 23h29, le compte à rebours du speaker débute « 10…9…8… » bon c’est bon on y est, la marche arrière n’est plus possible … retour sur cette aventure qui démarre avec le traditionnel retrait du dossard; ce sera le dossard 6028 cette année. samedi 2 décembre : les fauves sont lâchés … La journée passe rapidement, le temps de préparer son sac, de déjeuner, de faire une bonne sieste et pouf il est l’heure de partir. Ma famille était de passage à Lyon cette semaine et j’ai donc le luxe d’être accompagné au moins jusqu’au départ. Ce qui est loin d’être anodin comme je vais l’évoquer un peu plus tard. Il est 19h30, nous arrivons sur Saint Etienne pour le diner. L’attente commence à ce moment à être longue. Le temps passe très lentement … Il est 21h30, je file vers la ligne de départ, j’ai besoin de passer au moment d’après. Je suis le 2ème coureur à arriver sur la ligne. Ça fait bizarre honnêtement mais en même temps c’est assez sympa. On commence à discuter avec le coureur en place, on trouve un carton pour s’asseoir par terre. Il se passe une bonne heure où le traileur me raconte son histoire sportive. Mes parents me retrouvent, on discute, ça me permet de rentrer progressivement dans ma course. En parallèle je me prépare. Ah oui j’avais oublié d’indiquer que je m’étais couvert en mode skieur (combinaison de ski, bonnet, gants, etc.) ! Là intervient le luxe d’être accompagné. Il est 23h25 et je retire mes dernières couches chaudes. Par contre, je vais courir seul cette nuit, je n’aurais pas retrouvé mes acolytes de mon club, le Saône Mont d’Or Nature. Il va falloir lutter seul face ce temps hivernal. Il est 23h30 tapante, c’est parti ! L’image vu de l’extérieur est magnifique !   Dimanche 3 décembre : Entre Enfer et Eden … Acte I : Saint-Etienne / Saint-Christophe-en-Jarez (16 km, D+531, D-228) La sortie de St Etienne, c’est 7 km de bitume. L’enjeu est assez simple à énoncer, difficile à appliquer : ne pas céder à l’euphorie, faire sa course sans s’occuper des autres. Cette portion a été avalée en 30’. Rapide, un bref instant de doute s’installe mais je me sens à l’aise, pas du tout en détresse respiratoire, quelques mots échangés avec un concurrent pour s’en assurer. Me voilà rassuré, il faut que je me fasse confiance, courir aux sensations est la clé de la réussite. Je le sais, il me faut continuer à appliquer ce plan et tout ira bien. Puis place à 9 km de sentiers pas vraiment techniques, des montées linéaires et pas vraiment pentues (1 montée de 1,5 km pour D+180). De quoi se mettre en jambes et d’arriver tranquillement à St-Christo-en-Jarez, km 16 (en à peine 1h20’). Je me rends compte que j’ai bien levé le pied dans les sentiers, c’est une bonne chose. La vue est magnifique, c’est à peu près ceci que cela donne. La nuit est claire, le fait d’être parti en « tête » de course fait que je me retrouve seul très régulièrement. Je suis surpris, je ne m’y attendais pas du fait du nombre de coureurs au départ. La magie de la course commence à opérer, je me sens bien. Je continue mon chemin sans m’arrêter au ravito. Acte II: Saint-Christophe-en-Jarez / Sainte-Catherine (12 km, D+302, D-404) Nous montons sur des crêtes et sommes bien exposés au vent. Ça y est je me souviens d’un truc : il fait froid ! Au point que les tuyaux de mes gourdes ont gelé. Je ne peux plus boire. J’essaie différentes techniques pour remédier au problème. Je me suis vite résolu au fait que c’était cuit ! Pas de panique, ce n’est pas grave, il faut rester focus sur la course. Les passages enneigés obligent à la vigilance. L’avancée n’est pas forcément difficile mais sait-on jamais. La confiance est là, je me relâche, je lâche 2 mots à un bénévole à une intersection, et BAM c’est la chute !!! Violente, inattendue, la cheville a vrillée, je m’inquiète. 2 coureurs s’arrêtent pour m’aider à me relever. C’est reparti au petit trot, j’entame la descente, les appuis sont fuyants, ce n’est pas top. En bas de la descente c’est le ravito de Ste-Catherine, il arrive au bon moment. Je regarde ma montre 2h34’. Je peste contre moi-même, j’ai l’impression que c’est trop rapide, c’est quasiment le même temps que l’an dernier au même endroit. Mais je croise des regards de concurrents déjà pas en super forme, je me dis que moi ça va très bien donc c’est bon, j’oubli cette pensée négative très vite et me reconcentre sur l’essentiel. Mes gourdes et ma cheville. Une bénévole me les plonge dans l’eau bouillante servant à l’élaboration du thé, problème résolu. C’est reparti, la cheville a l’air de tenir. Finalement la douleur se dissipera rapidement, cela me rassure. Acte III : Sainte-Catherine / Saint Genou-Le Camp (13 km, D+433, D-507) Une pensée commence à m’animer : celle de passer sous la barrière des 7h. Cela me parait tout

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