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Quelle eau pour le coureur à pied ?

Quelle que soit la saison l’une des préoccupations majeures du coureur est l’hydratation. Si l’on a tout entendu à ce sujet, une question reste moins polémique : quelle eau choisir  pour votre activité quotidienne et sportive ? Voici quelques éléments de réponse. pourquoi S’HYDRATER ? Que l’on recommande de boire avant d’avoir soif ou, au contraire, de boire uniquement lorsque la sensation de soif se fait sentir, le résultat est le même : à un moment donné de la pratique sportive, il faut s’hydrater. Il faut même s’hydrater en permanence, autrement dit en amont, pendant et en aval de l’entraînement. Pourquoi ? Parce que l’eau est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Un déficit hydrique engendre des problèmes de santé qui peuvent être particulièrement nuisibles à la performance (crampes, tendinites, fatigue…). L’eau est également un moyen d’éliminer les toxines via l’urine et de réguler la température corporelle via la sudation. Robinet ou bouteille : entre les deux, mon cœur balance Deux types d’eau peuvent être consommés : La bonne vieille eau du robinet : contrôlée étroitement, elle peut être bue sans crainte a priori, même si de récents reportages ont pointé d’un doigt inquiétant des pollutions chimiques. C’est parfois son goût (très variable d’une région à l’autre) qui peut rebuter. Aucune propriété particulièrement favorable à la santé ne la caractérise. L’eau en bouteille : on distingue deux sortes d’eau minérale embouteillée : o L’eau de source est issue de nappes souterraines et mise en bouteille à la source. Elle ne présente aucun intérêt particulier pour la santé. o L’eau minérale naturelle est issue de nappes souterraines et elle est contrôlée étroitement. Ses caractéristiques sont constantes. Elle possède des propriétés favorables à la santé. Et l’eau qui pique ? Parmi les eaux embouteillées, figurent évidemment l’eau plate, mais aussi l’eau gazeuse qui peut être : o soit naturellement gazeuse ou renforcée au gaz de la source, o soit gazéifiée avec du gaz carbonique, procédé utilisé en production industrielle ou à la maison avec une machine de type Sodastream. Comment choisir ? Les eaux se différencient par : – leur goût, – leur composition minérale. Pour le sportif, c’est surtout la composition minérale qui est intéressante car elle permet de choisir l’eau en fonction des besoins. Il faut toutefois garder à l’esprit que c’est avant tout l’alimentation qui apporte les sels minéraux indispensables au fonctionnement de l’organisme. Les minéraux contenus dans l’alimentation sont d’ailleurs bien mieux assimilés que ceux présents dans l’eau. Les eaux à privilégier au quotidien Au quotidien, le coureur à pied a intérêt à consommer de l’eau du robinet et des eaux normalement minéralisées, voire faiblement minéralisées. Il doit éviter les eaux trop riches en sodium et, à ce titre, se méfier des eaux gazeuses qui en recèlent souvent de grandes quantités. S’il veut boire de l’eau qui pique tous les jours, il privilégiera donc la Perrier ou la Salvetat. Côté eaux plates en bouteille, il adoptera de préférence la Mont Roucous et la Montcalm, mais pourra aussi consommer la Volvic, l’Evian et la Thonon. Les eaux à privilégier pendant l’effort Pendant l’activité sportive, les besoins du coureur diffèrent sensiblement. De l’eau plate agrémentée d’une boisson isotonique (60 g de sucre par litre maximum) sera bénéfique à la performance. Les eaux fortement minéralisées sont pertinentes pour les efforts d’une durée supérieure à 3 heures. Pour les efforts moins longs, une eau normalement minéralisée (eau du robinet incluse) s’avère suffisante. Les eaux en bouteille adaptées aux activités de plusieurs heures ou aux séances engendrant une forte sudation (fortes chaleurs ou sessions de sport en salle) sont l’Hépar, la Contrex, la Rozanna et la Courmayeur. Les eaux à privilégier après l’effort En phase de récupération, le corps a besoin de reconstituer son stock de sels minéraux perdus pendant l’activité sportive par le biais de la transpiration. Une eau riche en bicarbonates sera donc bienvenue. Par ailleurs, le gaz carbonique présent dans les eaux pétillantes favorise la récupération. La Saint Yorre, la Badoit et la Vichy sont donc particulièrement recommandées. En conclusion L’essentiel, c’est finalement de s’hydrater suffisamment – et, évidemment, avec des boissons saines. Si le sportif peut varier les eaux qu’il boit afin de les adapter aux besoins de l’organisme, il faut garder à l’esprit que l’intérêt « nutritionnel » des eaux reste limité et ne peut se substituer aux apports alimentaires. Enfin, certaines boissons permettent, certes, de s’hydrater, mais engendrent une activité digestive, notamment lorsqu’elles sont sucrées (jus de fruits, sodas…) ou alcoolisées (bière, vin…). Enfin, le thé et le café peuvent parfois être les ennemis du sportif car ils favorisent la déminéralisation. Bref, pour bien s’hydrater, la meilleure boisson reste encore l’eau claire !

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Terre de Running ce sont aussi les clubs et collectivités

Le saviez-vous ? Terre de Running, ce sont aussi des offres et un service dédié aux Collectivités : clubs sportifs, associations, entreprises, Collectivités Locales ou Territoriales. Une offre large et variée qui permet de répondre aux besoins de chaque acteur dans des délais réactifs. Au sein du réseau Terre de Running, un interlocuteur est dédié aux clubs, collectivités et entreprises : il s’agit d’Eric Nallet. Fort de sa précédente expérience, Eric nous présente son métier un peu atypique ! Eric, peux tu te présenter ? Eric Nallet, 52 ans. Cela fait déjà 30 ans que je travaille sur la thématique des collectivités puisque j’étais salarié d’une une structure commerciale dédiée aux collectivités. Je suis arrivé en 2019 chez Terre de Running pour apporter une continuité dans les offres et services et apporter mon expérience et mon réseau de clientèle issue de ma précédente expérience. En quoi consiste ta mission ? Ma mission consiste à apporter des solutions aux besoins et demandes des clubs sportifs, des collectivités , des entreprises en termes de textiles clubs et promotionnels, d’objets publicitaires, « goodies », récompenses sportives, matériels d’entraînement et parapharmacie. Je fais le lien entre le fabricant et le client pour apporter des réponses et surtout des solutions tout en étant réactif. J’essaie d’apporter une réponse adaptée à la demande quel que soit le produit ou la quantité. J’ai également un rôle de conseil et préconisations auprès des différents acteurs. Nos « best-sellers » et nos réalisations phares : des vestes, des serviettes, des coupes, des t-shirts, des sacs à dos, des sacs à chaussures….. Peux tu nous citer des références et les partenaires avec qui tu travailles ?  Pour les Clubs et les collectivités, nous travaillons avec les marques Mizuno, Macron, Kappa, …… De nombreux clubs sportifs nous font confiance : DMA, Asvel Athlé, ESL, Lyon Athlé, EAG, ainsi que d’autres clubs de sports individuels (badminton, danse, Judo, triathlon….) Parmi les entreprises et les Collectivités partenaires, nous pouvons citer : Le Groupe Total, le Groupe Mylan, la mairie de St Priest,…. Vous êtes intéressés par notre service Collectivités ? Contactez Eric par mail à eric.nallet@terrederunning.com

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Prévention des blessures et aide à la reprise d’activité avec les orthèses Thuasne

Afin de vous accompagner dans votre pratique sportive notamment dans une optique santé; prévention des blessures et reprise d’activité, les magasins Terre de Running complètent leur gamme de protections articulaires avec la marque Thuasne Sport. Spécialisée notamment dans les orthèses pour sportifs,  4 produits Thuasne Sport seront à votre disposition en magasin. 2 genouillères et 2 chevillères couvrant les blessures les plus courantes des runners. Retrouvez en magasins, les modèles d’orthèses suivants : GENOUILLÈRE ROTULIENNE La Genouillère rotulienne renforcée multisports Thuasne vous apporte confort et maintien. Indications :  instabilité, tenditinite, subluxation ou luxation  rotulienne, douleur cartilagineuse de la rotule, entorses bénignes des ligaments latéraux du genou, reprise du sport après entorse bénigne et traumatisme du genou. Les plus Thuasne : Un anneau amortisseur rotulien en mousse pour un centrage et une stabilisation optimale de la rotule. Zone de confort au niveau du creux poplité (face postérieure du genou). Bon maintien : baleinage latéral souple Tricot élastique :  une compression homogène sur l’articulation et une meilleure proprioception ( perception des repères du corps dans l’espace ) GENOUILLÈRE DE MAINTIEN RENFORCÉE Genouillère de maintien renforcé intégrale multisports. Indications : Instabilité chronique et gêne articulaire. Reprise du sport après entorse bénigne et traumatisme du genou. Les plus Thuasne : Le tricot élastique exerce une compression homogène sur l’articulation Améliore la proprioception ( perception des repères du corps dans l’espace ) Zone de confort au niveau de la rotule et du creux poplité. Baleinage latéral souple assurant un bon maintien CHEVILLÈRE STRAPPING Chevillère ligamentaire stabilisatrice avec strapping multisports. Indications :  Traitement fonctionnel des entorses bénignes et moyennes du ligament latéral externe ou interne. Reprise d’activité et du sport après entorse moyenne ou grave. Les plus Thuasne :  Sanglage de maintien « en 8 » bidirectionnel (pour entorse du ligament latéral externe ou interne) préservant la flexion-extension. Sur-épaisseur plantaire pour plus de confort. CHEVILLÈRE DE MAINTIEN RENFORCÉE Chevillère de maintien renforcé intégrale multisports (football, basketball, handball, tennis, running, …). Indications : Entorses bénignes de la cheville du sportif. Reprise du sport après entorses et traumatismes de la cheville (y compris après chirurgie). Les plus Thuasne :  Le tricot élastique exerce une compression homogène sur l’articulation Améliore la proprioception ( perception des repères du corps dans l’espace ) Zone de confort au niveau des malléoles   Ces modèles sont issus due l’expérience et du savoir-faire médical reconnu fiable et de qualité dans les 3 domaines d’intervention de la marque : orthèses, compression et sous-vêtements. Retrouvez les modèles d’orthèses Thuasne Sport dans les magasins Terre de Running et sur www.terrederunning.com Qui est Thuasne Sport ? Marque du Groupe français Thuasne spécialiste des solutions de santé au service de la mobilité́ depuis plus de 170 ans, Thuasne Sport propose des produits destinés à la prévention des blessures et à la reprise d’activité́ chez les sportifs au travers de 3 catégories : orthèses, compression et sous-vêtements. Thuasne est partenaire de nombreux athlètes, coureurs et traileurs tels que Sylvain Court, Emmanuel Meyssat, Alexandre Fine et Nathalie Mauclair. Des orthèses et des  brassières La marque sera également présente en magasin avec sa gamme de brassières de sport disposant du concept breveté TOP STRAP  qui apporte confort et maintien lors de votre activité sportive.     Présentation complète à venir.   Demandez conseils à nos équipes en magasin.  

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Nutrition en course : Comment préparer sa stratégie à l’entraînement

Comme nous avons eu l’occasion d’en parler lors du précédent article, il est temps de revenir sur la préparation d’une stratégie de nutrition en course. Le sujet aurait sans doute pu être abordé plus tôt, car la saison est déjà bien lancée, certes. Mais il faut avoir conscience d’un fait d’importance : une mauvaise stratégie pardonne d’autant plus facilement que la course est courte. On peut donc considérer que nombre d’entre nous ont déjà fait des courses relativement longues (si, si, plus de 20 km c’est déjà long !), en se contentant de choix nutritionnels tout à fait anarchiques. Mais pour beaucoup, le programme de la saison comprendra des formats représentant des temps de course de plus de 5 à 10 heures… et parfois plus encore. Et c’est justement là que la question se pose. Supporter des aigreurs d’estomac sur les 10 derniers km du marathon de Paris, c’est encore faisable… mais traîner des ballonnements, entrecoupés de diarrhées ou de vomissements, alors qu’il reste encore 40 km ou parfois plus, c’est carrément masochiste. Les problèmes qui apparaissent au 30° ne feront à priori qu’empirer par la suite, il convient donc de prendre quelques dispositions. Choisir au mieux les produits d’effort ? Il faut déjà faire des choix éclairés, et c’est tout le but de cet article. Il importe de préciser les réalités scientifiques qui soutiennent ma réflexion, car on pourra tout à fait trouver des informations divergentes sur la toile : – Tout d’abord, le rôle de la boisson d’effort n’est pas d’assumer l’apport énergétique nécessaire pour sa réalisation, mais avant tout de favoriser l’hydratation. – Comme j’ai eu l’occasion d’en parler, l’eau seule est mal absorbée comparativement à une association de différents types de glucides, d’électrolytes et d’acides aminés. – Ensuite, ces nutriments permettront de protéger l’intestin, organe particulièrement sensible aux situations d’effort, tout en ralentissant, il est vrai, la vidange des réserves de glycogène. La formule ? Donc pour commencer, il convient de choisir une boisson complète (maltodextrines, glucose, fructose, un peu de protéines très digestes comme par exemple de lactosérum, sodium, potassium, magnésium, vitamines B1, 2, 3 à minima, vitamine C et E). Le reste n’est pas forcément sans intérêt, mais il semble logique de se focaliser sur l’essentiel avant tout. J’aurai sans doute l’occasion de revenir sur l’utilité des protéines dans une boisson d’effort, mais pour d’autres avant moi elle ne fait aucun doute. Leur rôle n’est pas d’améliorer la performance, mais de ralentir la vidange des réserves de glycogène, et de favoriser une épargne des protéines musculaires. Ce sera d’autant plus intéressant que l’on programme des courses de formats longs. La saveur ? Un aspect crucial est celui des saveurs. Il faut essayer autant que possible de les choisir légères, en tout cas attrayantes, variées si l’on doit les utiliser sur de longues durées. Le marché est abondant, presque trop, et le choix en la matière offre de grandes libertés, mais les promesses d’un fabricant ne cherchent à répondre qu’à des critères très personnels. Pour cette raison particulièrement, il faut impérativement tester chaque produit d’effort, plusieurs fois, en situations variées, tout en faisant varier les modes de dilution. Seulement après ces tests, on pourra valider définitivement un choix… ou presque ! Comment la préparer ? A ce sujet, la dilution recommandée correspond à une boisson isotonique, cadre légal un peu ancien, pas très à jour, mais qui donne un point de repère à utiliser intelligemment. Il ne faudra pas mettre moins d’eau que ce qui est suggéré, car une boisson trop concentrée est d’autant plus indigeste. Au contraire, une boisson plus diluée sera plus facile à assimiler… Donc n’hésitez pas à mettre un peu plus d’eau que ce qui est conseillé (jusqu’à 2 fois plus, pas au delà, en situation de forte chaleur). C’est ainsi que votre boisson sera mieux tolérée au niveau gustatif et digestif. La bonne méthode de consommation ? Il faut le répéter, encore et encore, on doit boire par petites quantités, régulières, et fréquentes. Donc une à deux gorgées toutes les 5 à 10 minutes seront mieux assimilées que 200 ml pris toutes les 20 minutes. La physiologie de la vidange gastrique est ainsi faite, et il est d’autant plus intéressant de la respecter qu’elle est le principal facteur limitant de la nutrition à l’effort. Comptez un total de 300 à 500ml d’eau par heure, voire plus, en fonction de votre gabarit et des conditions météo. Considérez qu’un organisme sous-hydraté ne performe pas, et a beaucoup de mal à réguler sa température. Ne pas s’hydrater suffisamment c’est se mettre en danger… mais s’hydrater trop n’est pas moins dangereux, trouvez donc le bon compromis ! La quantité à prévoir ? La capacité d’assimilation est limitée à 60g/h, de glucides voire moins pour les estomacs sensibles. Ne prévoyez donc pas davantage, et testez sur des sorties longues la combinaison solide-liquide. Préférez les barres solides aux gels, qui sont hyper-concentrés, et nécessiteront un apport d’eau complémentaire en même temps qu’on les consomme, pour les rendre assimilables. Une barre demande en revanche un effort de mastication qui permet de la mélanger à la salive, de relancer la production de sucs digestifs, nécessaires à une bonne digestion. Si on considère une utilisation classique de 30g de poudre par heure pour faire de la boisson, il faudra compléter donc par un apport solide de l’ordre de 30g au maximum. Créer et ancrer de bonnes habitudes Pour s’entraîner à courir longtemps, il faut courir longtemps !… J’ajouterais qu’il faut profiter des sorties longues et autres week-ends chocs, pour ancrer les bonnes habitudes. Donc on prépare les choses de manière structurée, on prévoit une quantité d’eau ou des ravitaillements adaptés à la durée prévue, voire un peu plus au cas où. On adapte le nombre de barres ou gels qu’on emporte (et la taille du sac poubelle qui vous permettra sagement de tout ramener à la maison sans rien laisser d’autre que les traces de vos pas dans la nature !!). Donc en substance : je commence à

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fabien antolinos la recup d'après course

Intégrer la récupération dans l’entraînement

Étymologiquement, récupérer c’est retrouver quelque chose que l’on a perdu. Mais que perd t-on à l’entraînement ou après un trail de quelques heures à plus d’une journée parfois ? Des forces, certes, de l’envie, sûrement ; mais on ne fait pas que perdre en faisant un effort ! On gagne aussi beaucoup…de fatigue dont il va falloir traiter les causes et les conséquences. récupérer pour mieux s’entraîner Les différentes pathologies dont souffrent les traileurs et traileuses (tendinopathies, fractures de fatigue, entorse, burn out …) sont dues à la répétition des charges et non à la nature du terrain. Beaucoup enfilent les entraînements et les courses comme des perles et sombrent joyeusement dans l’addiction. Pourtant, la récupération fait partie de l’entraînement. Guillaume Millet parle même d’«entraînement invisible», formule qui devrait encourager la pratique.   Récupérer pour booster l’effet forme On peut concevoir aisément la pratique sportive avec 2 effets associés : un effet fatigue et un effet forme. Quand je rentre d’un entraînement, je suis moins en forme qu’avant d’y aller. L’entraînement m’a fatigué et a diminué ma capacité de performance. Si je retourne rapidement à l’entraînement avec des charges mal-adaptées, j’augmente l’effet fatigue et je diminue davantage l’effet forme, et ainsi de suite jusqu’à la rupture. Par contre, si je laisse à mon organisme le temps nécessaire de la récupération, il va s’adapter et élever son niveau de potentiel : c’est la surcompensation à l’origine de la forme. Ce principe est valable à l’échelle de la semaine comme du mois ou de la saison (ou pour chaque cycle d’entraînement). C’est pour cela que de nombreux programmes sont basés sur le modèle suivant : 3 semaines de travail pour une semaine de repos relatif. Cette dernière semaine, légèrement OFF, permet de recharger les batteries sur les plans physique et mental. Et après les compétitions ? Il y a tout d’abord l’avant-compétition : appelé phase d’affûtage ou tapering, pendant laquelle l’athlète diminue les charges de travail pour espérer une surcompensation optimale le jour J. La longueur de cette période est proportionnelle à la durée de la compétition qui va suivre. Pour un ultra trail, le dernier bloc de travail se situe généralement à S-3. Ensuite, on conserve une bonne fréquence d’entraînement mais on diminue fortement le volume. Après la compétition,  la règle est la même : on récupère sur un temps proportionnel à la durée de la course mais aussi en rapport avec son expertise. Pour un trail court entre 20 et 30 kms, 7 à 10 jours sont requis. Pour un trail plus long, entre 30 et 50 kms, 7 à 15 jours selon les individus, voire plus. Pour un trail de 50 à 80 kms, 3 semaines sont souvent nécessaires. Au-delà de 80 kms, il faut environ 1 mois pour bien récupérer.   Mais 2 questions se posent, que veut dire « récupérer » et que fait-on pendant la récupération ? récupérer : comment et par quels moyens ? A-t-on récupéré quand on a plus mal aux jambes ? Certaines études scientifiques ont été mal traduites et le message envoyé porte à confusion. Par exemple, quand Guillaume Millet montre qu’après 15 jours, un ultra-traileur (course de 160 km) a retrouvé une parfaite intégrité musculaire au niveau des membres inférieurs, associée à zéro douleur, peut-on dire que l’athlète a récupéré ? Certainement pas, car la récupération ne se limite pas aux jambes. C’est le métabolisme dans son ensemble qui est concerné (système nerveux, hormonal…). Par exemple, un indice comme la Variabilité de la Fréquence Cardiaque, marqueur du système nerveux autonome, montre qu’un bon mois est nécessaire pour recouvrer son intégrité, parfois plus. De même, quand Grégoire Millet conclue après le Tor des Géants (330km et 24000m d+) que la fatigue musculaire y est moindre que sur un 160km, cela veut-il dire qu’un Tor des géants est moins fatiguant et qu’on en récupère plus vite ? La réponse est non bien entendu, et beaucoup retrouvent difficilement le goût de courir l’année suivante. La récupération est liée à la fatigue, et il n’existe aucun marqueur universel de la fatigue. De plus, les variations inter et intra-individuelles sont importantes. Cela veut dire que le temps de récupération est variable d’un individu à l’autre, mais qu’il varie aussi pour un même athlète selon de nombreux paramètres (état de forme avant la course, déroulement de l’épreuve …).   Un large éventail de méthodes de récupération Récupérer ne veut pas dire nécessairement ne rien faire (à différencier de la traditionnelle « coupure » annuelle). C’est la différence entre la récupération passive et la récupération active. On sait qu’une légère activité aérobie (marche, vélo, footing) le lendemain d’une course est bénéfique. Il existe d’ailleurs une multitude de méthodes à utiliser en fonction de ses besoins et de ses moyens. Zoom sur 2 d’entre elles. Les méthodes de contact, parmi lesquelles : les étirements les massages la compression l’électrostimulation les applications thermiques locales le hammam / sauna les alternance de bains chauds / froids     Les méthodes sensorielles : Pour compléter ce large éventail de méthodes de récupération, rajoutons-en encore 2, moins connues et usitées, mais pourtant non dénuées d’intérêt : la luminothérapie et l’aromathérapie (l’utilisation des huiles essentielles) Chacune de ces méthodes présentent des effets physiologiques et psychologiques que nous verrons dans un prochain article… En conclusion, écrivez bien le mot RECUPERATION dans votre plan d’entraînement car c’est une séance indispensable ! Pascal Balducci

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Retour sur le Marathon d’Amsterdam avec Vincent, gérant de TDR ANTHY

Le 20 octobre dernier, Vincent, Responsable du magasin Terre de Running d’Anthy-sur-Léman, a participé au Marathon d’Amsterdam, soutenu par notre partenaire Mizuno. Mais comment s’est-il embarqué dans cette belle aventure ? Tout commence par une histoire de jeu bien sûr ! « Il y a 1 mois, j’ai eu la possibilité de participer à un tirage au sort organisé par MIZUNO. On se dit toujours, je joue mais ce n’est pas moi qui vais gagner…Coup de chance ou de malchance (on ne va pas se plaindre quand même) coup du sort ou du hasard….C’est bien moi qui ait été tiré au sort. » Vincent ne peut plus faire marche arrière et s’élance donc pour la 44ème édition du Marathon d’Amsterdam ! Une preparation rapide La préparation de Vincent dure 5 semaines et se décompose comme suit : 3 semaines avec des séances hebdomadaires entre 60 et 80 km, dont une séance spécifique 1 semaine comptabilisant près de 106 km avec toujours une séance spécifique La 5ème semaine devient plus compliquée pour Vincent, avec de petits pépins médicaux : « je n’ai couru que 55 km cette dernière semaine, en raison d’un mal de gorge. On m’a conseillé de ralentir le rythme afin d’éviter une pneumonie. Du coup, sur les 15 derniers jours de préparation, je n’ai fait que 3 sorties. » LE GRAND DÉPART -JOUR J Nous y sommes ! C’est Le Grand Jour pour Vincent, qui s’apprête à commencer son premier Marathon d’Amsterdam ! « Dossard épinglé, orgueil plus ou moins mal placé, je décide de prendre des risques et de partir sur une allure jamais travaillée en séance : 4’15 au kilomètre. Je ne me sens pas si mal au niveau des sensations, l’allure sera tenue, voire même un peu accélérée jusqu’au 35ème kilomètre. Je suis toujours sur les bases de 2h58, jusqu’au 37ème. Puis, d’un seul coup, extinction des feux ! Je rallie comme je peux l’arrivée avec comme ultime objectif de faire moins de 3h05. Je franchis la ligne d’arrivée dans le merveilleux stade olympique d’Amsterdam, avec un chrono de 3h03’42. » Toute l’équipe Terre de Running félicite Vincent pour cette belle aventure et ce bon chrono, nul doute qu’il fera tomber la barrière des 3 heures au prochain Marathon ! GALERIE PHOTOS Vincent à l’arrivée du stade olympique d’Amsterdam Résultat des courses un temps inespéré en 3h03’42 Nous sommes fiers de Vincent, et lui souhaitons une belle récupération ! Suivez l’actualité du magasin de Vincent sur la page facebook TDR Anthy sur Léman.

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Reconnaissance SaintéLyon par Terre de Running

A quelques semaines de l’événement tant attendu, nous vous attendons pour votre traditionnel rendez-vous du mois de novembre  : la reconnaissance du parcours SaintéLyon 2019 😉 Une « reco » idéale pour se familiariser avec le parcours de cette classique de nuit. En partenariat avec le Lyon Ultra Run et les magasins Terre de Running Lyon, Décines, Limonest et Craponne, rendez-vous le dimanche 17 novembre 2019 pour la Reco des parcours avec 2 options de 36km ou 22km : RELAIS 2 & 3 : ST-CHRISTO – STE-CATHERINE – SOUCIEU Rendez-vous à 7h45 du stade municipal à Soucieu-en-Jarrest Total = 36km et 1000m+/ 1400m – Prévoir 5h15 RELAIS 3 : STE-CATHERINE – SOUCIEU Rendez-vous à 9h45 du stade municipal à Soucieu-en-jarrest Relais 3 : 22km, 550m D+, 900m D-, Prévoir environ 3h15 Infos pratiques : Transport en bus jusqu’à  St Christo ou Ste Catherine (10€ sur inscription) Pensez à prévoir une tenue adaptée à la météo et à la longueur de la sortie ainsi que vos ravitaillements solides et liquides. Ravito final et convivial à la fin de la sortie ? Inscription sur https://www.terrederunners.com/inscriptions-aux-courses/reco-saintelyon-2019-by-tdr/  

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Les nouvelles chaussures New Balance 860 v10 sont arrivées !

Nous vous présentons les chaussures de running 860 de New Balance, modèle réservé aux magasins spécialisés qui reviennent dans une nouvelle version offrant plus de confort et d’amorti. Présentation de la nouvelle 860v 10 – NEW BALANCE Les chaussures de running New Balance 860V 10 offrent un offre un maintien tout en douceur grâce à un enveloppement stable au niveau du milieu du pied. Les points forts de la nouvelle 860 : la semelle intermédiaire améliorée Trufuse vous procure un amorti fiable et longue durée. le nouveau Medial Post renforcé vous offre une stabilité plus naturelle. l’empeigne en mesh vous assure une respirabilité et un chaussant bien ajusté pendant la  phase d’appui, tandis que la construction Ultraheel vous garantit un maintien optimal. Sa semelle intermédiaire TruFuse  procure un amorti soutenu alors qu’un système de soutien à double densité garantit votre stabilité pour que vous puissiez tenir la distance. Les chaussures de running New Balance 860V 10 sont équipées : semelle extérieur en caoutchouc soufflé semelle intermédiaire bi densité matière appliquée sans couture empeigne en matière synthétique / mesh Les chaussures de running New Balance 860 V10 sont exclusivement réservées aux magasins spécialisés. Idéales pour vos préparations sur semi-marathon et marathons. Retrouvez-la dans les magasins Terre de Running.

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Nouvelle lampe frontale Petzl : Swift RL

Petzl, l’une des marques leader dans le secteur de l’éclairage et des lampes frontales pour la pratique du sport présente sa nouveauté : la SWIFT RL. Compacte et polyvalente, la SWIFT RL sera votre alliée pour vos sorties running urbaines ou vos trails y compris les plus techniques. La SWIFT RL est la plus puissante des lampes compactes Petzl avec une puissance de 900 lumens pour seulement 100g. La lampe Swift RL est dotée de la technologie REACTIVE LIGHTING : un capteur évalue la luminosité ambiante et adapte automatiquement la puissance d’éclairage aux besoins de l’utilisateur. Les atouts de la lampe frontale SWIFT RL PETZL Le bandeau est réfléchissant pour être bien vu de nuit. Il est confectionné en deux parties pour assurer un excellent maintien lors des activités dynamiques et outdoor comme l’alpinisme, le trail ou le ski. Intuitive, SWIFT RL possède un bouton unique permettant d’accéder facilement à toutes les fonctions de la lampe. Rechargeable, elle dispose d’une jauge à cinq niveaux qui permet de consulter avec précision le niveau de la batterie.  Plus d’autonomie, de confort visuel et des manipulations réduites avec le mode REACTIVE LIGHTING : la puissance d’éclairage et la forme du faisceau s’adaptent automatiquement, grâce à un capteur de luminosité permettant d’optimiser l’autonomie de la batterie. Elle dispose d’un éclairage mixte procurant un éclairage performant de près comme de loin Rechargeable via une prise micro USB Présentation complète de la lampe frontale SWIFT RL PETZL Retrouvez dès à présent la lampe frontale SWIFT RL dans les magasins Terre de Running et sur www.terrederunning.com

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100 km de Millau, un pur moment de bonheur partagé !

Millau, suite et fin. Après la prépa, le bilan ! Brillante et souriante finisher des 100 km de Millau en 10h20, notre ambassadrice Sophie revient sur le déroulé de sa course partagé avec sa binôme en vélo. Dans la tête un métronome Régulier, de mes pieds à mon crâne. Et ma respiration s’accorde au rythme. Padabam. Padabam. Une foulée après l’autre. Sur la longue ligne droite qui mène vers le viaduc. Je me concentre sur ce tempo. Un œil à ma montre. J’ai repris le rythme que je m’impose sur plat. 85 km de course. Les jambes répondent, à 5’35 du kilomètre, je suis bien. Marie en retrait le sait. Elle a confiance. Depuis le début de la course, ma précieuse accompagnatrice à vélo décrypte avec une bienveillance et une intelligence rares tous les signaux que je lui envoie ; un signe de la main, un sourire, un hochement de la tête. Elle lit en moi, elle court avec moi et je me laisse porter par sa réconfortante présence. 15 kilomètres. La montée du viaduc et puis la redescente. Millau enfin et les deux avenues finales, tout en faux plat montant, qu’il faudra courir, le nez dans le bitume pour ne pas penser, surtout ne pas penser, que cette histoire sublime prend fin et que je suis si bien, vraiment, tellement, que je voudrais tout à la fois courir encore pour prolonger l’histoire et puis m’arrêter là pour lui dire tout ce que j’ai retenu, tout ce qu’elle me donne, toute l’émotion tapie, là, dans le cœur. Si j’y pense je pleure. Et si je pleure je ne respire plus. Respire. J’étais prête. J’ai préparé Millau comme un saut dans le vide. Je plonge avec assurance dans cette épreuve inconnue. Un premier 100. Je le voulais fluide, rond, évident. Je l’imaginais dur, qui peut dire avec certitude que la route sera facile ? Avoir conscience de l’épreuve est une marque de confiance en soi. Je n’occulte rien. Je fais face et j’avance, entourée des gens que j’aime et qui m’ouvrent la voie. Une vie. 100 km. Millau. Les mois d’été facilitent ma préparation. Randonnée, course, vélo. J’alterne les activités et chaque sortie, accompagnée ou non, a son propre objectif. La montagne m’apaise et lorsque je monte en force à un rythme soutenu au pied d’un glacier des Alpes, je prends le temps de contempler la majesté des aiguilles Alpines, un couple de vautours sur le piton rocheux, la forme des nuages et le miroir d’un lac noir. Sur les étendues vierges des plages d’Atlantique, j’ôte mes chaussures et sur l’ourlet des vagues brisées, je cours longtemps vers le fil inatteignable d’un horizon galbe. A vélo, je m’impose une trace, et comme en courant, un tempo. Je vais parfois au pied d’une pente et après chaque montée et chaque redescente, comme un petit Poucet, je pose un gravillon sur l’appuis d’une fenêtre. Je refuse de savoir, si il fera chaud, si ce sera beau, froid, laid, gris, lisse, rugueux venteux ou lumineux. Case après case, quatre fois dans la semaine, entre mes ordinaires, je coche les séances. Éric, mon entraîneur, discrètement me pilote. Il a écrit un plan. Il sait que je tiendrai. Il est de ces personnes qui n’imposent jamais rien, mais il suffit d’un mot, d’un geste ou d’un regard pour qu’un accord tacite s’impose entre nous deux. Depuis qu’on se connait, il entend mes désirs, il comprend mes manquements et lit dans mes blessures. Je ne suis pas athlète, j’ai mes enfants, des devoirs et le peu de mon temps que je consacre au sport, je veux l’employer bien, parfois vers un objectif, parfois juste pour souffler et m’évader un peu. Mais aujourd’hui je veux, et il sait que je peux. 10 heures et trente minutes. C’est ce que je me suis fixée. Pour les 100 de Millau. Millau en binôme À trois semaines de l’échéance je n’ai pas de suiveur. C’est la règle à Millau, on peut courir en binôme. Compagne, mari, ami, frère, fille ou entraineur. L’engagement ne se fait pas à la légère. Tête et jambes, il faut penser la course à deux. J’hésite, je tergiverse. Éric ne pourra pas, il préside le club, et il est bien trop occupé. Et puis les autres amis, pris dans leur propre vie. Et puis il y a Cédric, mon compagnon, que je voudrais à mes côtés mais que la vie tourmente et qui se donne à ses enfants cabossés, père et maman, corps et âme. Je me tourne vers l’inconnu. Millau, saut dans le vide. Le salut viendra des réseaux sociaux. Elle s’appelle Marie, un sacré pedigree, et nous n’avons besoin de rien d’autre que de quelques paroles échangées. Le pacte est scellé sur une bière bien fraîche et dix éclats de rire. Vélo chargé. Panier. Profil de la course, allures dans le crâne. Météo parfaite. Steph et Seb, précieux et généreux amis qui nous accueillent avec un second binôme font de cette soirée d’avant course un instant d’amitié, de détente et de paix. Aveyron. Samedi 9 heures. Je suis sereine, reposée et infiniment heureuse d’y être. Dans la tête un métronome. Pour la première fois, en 7 années de courses hasardeuses, je m’élance sur une épreuve avec retenue. Millau, je pars en promenade. 7 kilomètres, Marie est là. Vogue. Rythme de croisière. La vallée du Tarn est magnifique. Le ciel du matin voilé de gris se déchire sur des trouées de lumière et les villages perchés de la vallée allument un à un les pierres dorées des clochers. Je cours le marathon à une allure uniforme de 5’30 du kilomètre. Si je ralentis parfois, c’est par crainte de boucler trop rapidement cette première partie de course. Je respecte ma feuille de route à la virgule et je ne sens pas les courbes de la chaussée. Pendant presque 4 heures, nous avançons avec les mêmes compagnons de voyage. Alain, triple vainqueur de Millau qui à l’heure de la retraite enchaîne encore des 100 bornes comme on

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