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Vidéo : reconnaissance TDR de la Saintélyon 2016

Vous étiez nombreux et nombreuses dimanche 13 novembre pour la reconnaissance des parcours de la Saintélyon avec Terre de running. Merci pour votre présence et aux encadrants de Lyon Ultra Run et des membres du team terre de running Reconnaissance TDR de la Saintélyon 2016 Découvrez la vidéo     merci à Arthur Baldur pour le montage. Bon courage aux coureurs de la 180 (aller-retour Saintélyon) le 3 décembre prochain !

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TDR Toulon : sortie running testing prépa trail

Rendez-vous au magasin Terre de running Toulon le 6 décembre pour préparer votre prochain trail. Sortie Running-testing « prépa trail » le 6 décembre. Une sortie running encadrée pour tester : les chaussures adidas Running les montres Polar les lampes frontales LED LENSER RDV à partir de 18h30 pour profiter des conseils et tester les produits ➡ Inscription sur http://events.polar.com/event/xd3Pa ➡ Informations complémentaires auprès de notre équipe en magasin.  

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Comment s’habiller pour courir l’hiver ?

Le froid arrive et parfois nous perdons la motivation pour courir en extérieur. Pourtant les dernières technologies en textile nous garantissent un confort optimal pour continuer à courir même par temps froid. Nous allons ici détailler des conseils afin de vous équiper en conséquence. S’habiller pour courir l’hiver : le b.a-ba Il est d’abord important de rappeler quelques règles afin d’optimiser ses couches de vêtements : Il n’est pas nécessaire d’empiler les couches. Il suffit d’avoir  juste la bonne couche, au bon endroit au bon moment… et non pas 3 pulls, 3 paires de chaussettes…. Évitez les vêtements en coton qui épongent la sueur mais qui ne l’évacuent pas. Privilégiez des produits techniques respirants, créant une barrière thermique contre le froid autour du corps. Ajustez la taille des 3 couches : l’hiver la finalité de ce concept est d’acheminer le plus rapidement possible la transpiration à l’état de vapeur, vers l’extérieur. Au plus les vêtements sont larges, au plus on augmente la distance entre les couches, et donc au plus on augmente le risque de condensation, à savoir le risque d’avoir froid plus ou moins rapidement   3 couches pour le haut du corps Pour le haut du corps, il est recommandé de respecter le concept des trois couches : la 1ère couche doit être respirante. Elle est ajustée près du corps pour absorber la sueur au plus vite afin de rester au sec. Souvent les tee-shirts manches courtes ou longues en matière technique correspondent à cette couche. Des produits comme le Breath Thermo de Mizuno permettent d’utiliser par leur technologie la transpiration pour se réchauffer. Seule couche indispensable quelque soit le pratiquant.     la 2ème couche doit être isolante, toujours respirante. Elle doit rester proche du corps pour évacuer la transpiration et est souvent composée d’un gratté polaire. Cette couche peut-être ajustée en terme d’épaisseur, voire optionnelle en fonction de la température et de votre résistance au froid. C’est elle qui assure l’apport thermique nécessaire à votre confort. la 3ème couche doit être protectrice. Elle nous protège des intempéries comme le vent, la pluie ou la neige. En fonction de la météo, on choisira un produit coupe-vent ou imperméable (type Gore-Tex), sachant que le degré d’imperméabilité (de la déperlance à l’étanchéité) devra être adapté en fonction des conditions climatiques de la pratique. Ce textile est très souvent zippé de bas en haut pour réguler la température sous cette couche. Pensez aux extrémités Autre conseil primordial : pensez à bien vous couvrir la tête et les mains : un bonnet, un buff (ou bandeau) et des gants. Ces produits sont très facilement « retirables » et on peut les mettre dans le cuissard ou dans votre sac. Et le bas ? Pour le bas du corps, les collants longs sont les plus adaptés par temps froid. De plus, ils permettent un meilleur maintien musculaire et peuvent faciliter la récupération. Vous pouvez aussi utiliser un collant avec des propriétés de compression; vous combinerez ainsi confort, maintien et récupération. Quel entretien ? Pour l’entretien de vos textiles et vêtements running, privilégiez les lavages à 30°C. Enlevez les adoucissants et les assouplissants qui réduisent l’efficacité des produits respirants. Les produits techniques running sèchent rapidement, il est donc conseillé d’éviter le sèche-linge. En magasin spécialisé, vous pouvez aussi trouver des produits dédiés à l’entretien des textiles et anti-bactériens.

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prépa cross femme

Le cross, pas qu’une histoire de spécialistes

Le cross,  l’école de la course à pied : n’hésitez pas, foncez ! La course à pied s’étend sous des formes très variées, de l’athlétisme traditionnel, à la course nature ou la montée de building, en passant par la course sur route, il existe mille façons de pratiquer. S’il ne devait rester qu’une seule discipline qui soit le meilleur compromis entre tout, ce serait vraisemblablement le cross-country. Comment intégrer le cross dans sa préparation? Quel que soit son profil de coureur, le cross-country est abordable à tous et présente des intérêts non négligeables quelle que soit votre spécialité. Ce n’est pas un hasard si l’on y retrouve des spécialistes mais aussi des pistards, des routards, des traileurs, des triathlètes…ou encore des coureurs d’orientation. C’est vraiment la discipline de la course à pied qui rassemble ! Le cross-country, qu’est-ce que c’est ? Cette discipline dont l’origine remonte au 19ème siècle en Grande Bretagne se pratique en milieu naturel durant la période hivernale sur des distances allant de 4 à 12km selon les catégories. Le parcours se divise souvent en plusieurs boucles de différentes tailles à parcourir plusieurs fois ce qui le rend facile à suivre pour les spectateurs. On y retrouve tous types de sols naturels : herbe, chemin, terre, sable… souvent agrémentés d’obstacles naturels (côtes, descentes, troncs, virages, boue…) ce qui le rend très varié et ludique mais qui demande aussi des qualités physiques très complètes pour y réussir. La plupart du temps les cross se courent avec des chaussures à pointes afin d’avoir des appuis plus solides. Le cross, une discipline pour tous ! Il n’y a vraiment pas d’âge pour la pratique du cross-country. De l’école d’athlétisme au vétéran, tout le monde y trouve une course avec un format adapté à sa catégorie. Chez les très jeunes cette discipline s’avère très ludique, aide à développer des habiletés motrices très intéressantes et peut se pratiquer par équipe. Chez les plus âgés cela peut très bien être un objectif à part entière, un moyen de préparation ou encore une bonne manière de limiter l’influence de l’âge sur la baisse des capacités physiologiques. Développer ses qualités physiques Premier intérêt du cross : développer un ensemble de qualités physiques et physiologiques. La pratique du cross, de par sa durée et son terrain, nécessite un panel de qualités physiques variées : puissance aérobie, endurance aérobie (>85%PMA), capacité lactique, puissance musculaire. Ce sont, pour la majorité, des qualités qui sont transférables et bénéfiques quelle que soit la pratique que l’on a le reste de l’année : pour le coureur de demi-fond court, c’est donc l’occasion de faire une bonne phase de foncier et de travail musculaire le traileur  pourra développer sa puissance aérobie ou « vitesse » pour le coureur sur route ou le pratiquant d’un autre sport, le cross permet de se faire une bonne condition physique générale de base .   Le travail de puissance musculaire (qui se fait généralement en côte ou par du renforcement spécifique), pourra quant à lui être les prémices d’un travail de dénivelé pour le traileur, de puissance spécifique pour le demi-fondeur ou une préparation générale pour le coureur sur route. Développer ses qualités techniques et motrices Le terrain rencontré avec de la boue, des virages, des montées, des descentes… va induire des appuis, une foulée et un placement qui va devoir sans cesse s’adapter à celui-ci. L’entrainement et la compétition vont donc être un bon moyen d’améliorer ses appuis, sa foulée ou encore sa lecture du terrain pour choisir la trajectoire la plus adaptée. L’adaptation de la foulée au terrain, notamment par la gestion du rapport fréquence/amplitude dans les différentes parties d’un même parcours va permettre à chacun de développer des habiletés motrices permettant de faire face à toute situation en d’autres occasions et quelle que soit sa discipline de prédilection. La variété des sols rencontrés (boueux, mou, dur, propre…) va aussi induire des adaptations sur la pose d’appuis pour essayer de rester le plus efficace possible. Il faudra tout simplement être habile pour bien se sortir de certaines situations. Ce travail d’appuis est pour moi un point important de la préparation spécifique cross. Développer ses qualités mentales Le cross se pratique souvent dans des conditions dures. Il faut souvent braver le mauvais temps et la grisaille, la boue en compétition ou la nuit pour s’entraîner. C’est probablement la discipline la plus dense en terme d’adversité. Chaque seconde ou place peut compter. Il faut se battre et ne rien lâcher à chaque instant. Enfin, le cross se court à une grande intensité – de l’ordre de 90% de VO2max – ce qui nécessite un engagement total.Il faut se faire violence pour essayer d’optimiser son potentiel. Tout ceci va contribuer à développer vos qualités mentales qui vous serviront en maintes occasions dans la suite de votre saison et même dans votre vie de tous les jours.   Comme vous avez pu le constater, le cross est une vraie discipline à part entière qui présente de beaux intérêts quel que soit son profil de coureurs. C’est vraiment l’école de la course à pied. C’est aussi le mélange des genres et des générations et souvent l’occasion de partager de belles aventures en équipe au sein d’un club. Alors avec l’arrivée de l’hiver, vous savez ce qu’il vous reste à faire….   Julien Rancon

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session trail urbain TDR

Session trail urbain

Rejoignez nos sessions trail urbain à Lyon Au départ du magasin de Lyon centre une fois par mois le jeudi, nous vous proposons une session running gratuite et encadrée par un coach. Sortie tous niveaux oriéntée trail urbain, renforcement pour vos préparer à vos prochaines courses. dates à venir jeudi 24 novembre jeudi 15 décembre Infos pratiques RDV à 19h au magasin Terre de running Lyon – rue de la Barre Session tous niveaux Durée environ 1h15 Attention pas de vestiaire   Informations complémentaire auprès de nos équipes en magasin  

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seb hours lut by night 2015

Reco trail Castor Garou – TDR Antony

Venez reconnaître le parcours du trail du Castor garou ! Le magasin Terre Running Antony vous  propose une sortie trail de nuit le Mercredi 16 Novembre dans le cadre de la reconnaissance du parcours du Castor Garou. A cette occasion, les participants auront la possibilité de tester des chaussures trail  Salomon et des montres Suunto. Expérience trail requise et frontale obligatoire. Inscriptions en ligne : https://goo.gl/forms/ZTqVZilEzscnZXBM2  

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Saintélyon : gagnez votre dossard

gagnez votre dossard pour la célèbre course nocturne de décembre !   En partenariat avec BV Sport France, remportez votre dossard sur l’un des formats SOLO de la Saintélyon. 72km, 44km, 23km ou 12km il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux ! Pour jouez, remplissez le formulaire : https://goo.gl/forms/1cswI5mSoJQKi3ga2       Le vainqueur sera tiré au sort. Bonne chance !  

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Montre GPS TomTom Adventurer, au coeur de l’outdoor

Partez au cœur de l’aventure avec la montre GPS TomTom Adventurer. Découvrez sa présentation et ses fonctionnalités :   Les caractéristiques de la nouvelle montre TomTom Adventurer GPS, boussole et baromètre Ecran anti-rayures durable et super-résistant Connectivité Bluetooth® Smart Étanche jusqu’à 40 m (5 ATM) Jusqu’à 10 heures d’autonomie (GPS activé) et jusqu’à 20 heures en mode Randonnée Commande à bouton unique Capacité de 3 Go de musique Prise en charge des casques (audio HiFi via profils A2PP et AVRC) Prise en charge des formats MP3 et AAC. La nouvelle montre GPS TomTom Adventurer est idéale pour les sports de plein air avec son GPS altimétrique. Les données et les parcours sont en temps réel pour partir à la découverte de nouveaux espaces sans complexe!

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8 conseils pour courir en toute sécurité

Sans tomber dans la paranoïa la plus sclérosante, mieux vaut prendre quelques précautions lorsqu’on court seule. Non pas parce qu’un sadique se cache derrière chaque buisson, mais parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir. Quelques astuces très simples suffisent pour s’entraîner sans psychoter. Voici nos conseils pour courir en toute sécurité. Conseil n°1 : Ne partez pas sans prévenir Choisissez qui vous voulez : votre maman, votre meilleure amie, votre voisin, votre patron… Mais dites à quelqu’un que vous partez courir seule, précisez quelle sera la durée approximative de votre sortie et dans quel secteur vous allez. Bien entendu, cela implique d’avertir aussi la personne quand vous rentrez ! Conseil n°2 : Adieu le MP3 à fond dans les oreilles ! Courir en musique, c’est super sympa. Mais avoir les deux écouteurs fichés dans les oreilles, ce n’est pas franchement l’idéal pour savoir ce qui se passe autour de vous. Si vous êtes accro au MP3, ne portez qu’une oreillette et laissez l’autre oreille disponible pour entendre les bruits de votre environnement. Les traileuses ont sans doute déjà constaté qu’être à l’écoute de la nature est tout aussi relaxant que trotter au rythme du dernier tube à la mode. Et ça évite aussi parfois de se trouver sur la route d’un vététiste déchaîné ! Conseil n°3 : Brisez la routine Pour ne pas être repérée facilement, variez vos entraînements ! Changez d’horaire et de parcours afin que personne ne puisse anticiper où et quand vous courez. Par la même occasion, vous éviterez aussi de plonger dans une routine bien souvent synonyme de lassitude et de démotivation. Conseil n°4 : Portez des couleurs vives Bon, d’accord, si vous courez dans les parcs en ville, ce conseil n’est pas ultra pertinent. En revanche, si vous trottez dans les bois, il revêt une importance particulière en période de chasse : pour que les chasseurs ne vous confondent pas avec un chevreuil, portez des vêtements flashy (rose vif, jaune, orange…). Conseil n°5 : Adoptez un mini-portable Qui ne vous a pas conseillé de faire votre footing en emportant votre smartphone « au cas où » ? Si vous êtes fan de la sortie en musique, vous êtes peut-être équipée d’un brassard pour y glisser votre téléphone. Mais si vous ne courez pas avec vos écouteurs, emporter un téléphone devient plus difficile. Sauf si vous adoptez un mini-portable ! Vendus sur internet pour prix modique (autour de 20 €), ces téléphones miniatures sont hyper pratiques : pas chers et tout petits (de la taille d’une carte de crédit), ils permettent de glisser sa carte SIM, de téléphoner et d’envoyer des SMS. L’essentiel en cas d’urgence ! Conseil n°6 : Soignez le choix de votre itinéraire Il y a des évidences : quand on court seule, on évite les parcours peu sécuritaires (longues portions sombres à la nuit tombée, coins isolés facilement accessibles en voiture, quartiers peu recommandables…). Préférez les zones éclairées, relativement fréquentées ou a priori sans danger. Conseil n°7 : Baguez-vous ! Cela fait un peu « surveillance des oiseaux migrateurs », mais c’est une idée à la fois simple et efficace : portez un bracelet d’identification. Il en existe différents modèles : simple bracelet en plastique avec une plaque métallique où vous faites inscrire ce que vous voulez (nom, prénom, personne à prévenir en cas d’accident, groupe sanguin…) ou bracelet-clé USB qui permet de saisir, via des formulaires tout prêts, non seulement votre identité mais aussi des informations médicales. Conseil n°8 : Soyez lumineuse ! On vous a déjà dit que vous étiez rayonnante, mais ce n’est pas une raison pour négliger votre équipement quand vous courez dans la nuit ! Pour être vue des véhicules (vélos, voitures, autobus…), portez des accessoires tels que brassard à LED, vêtements à empiècements réfléchissants, lampe frontale ou encore clip lumineux à accrocher à l’arrière de vos chaussures.   Marie Paturel

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préjugés nutrition sportive

10 préjugés en nutrition sportive

10 vrai-faux en nutrition sportive 1. Pour avoir de l’énergie, il faut des glucides : INEXACT L’organisme est en mesure de produire de l’ATP (la molécule énergétique) à partir du glucose, d’acides aminés ou d’acides gras. Tout est une question d’intensité. Schématiquement, plus on court à haute intensité (pourcentage élevé de sa VMA), plus on utilise les glucides. Mais en dessous de 80% de VMA, les lipides prennent une place qui devient rapidement majoritaire dans la production d’énergie… D’autant plus que l’on s’entraîne à courir avec des réserves de glycogène basses. En réalité, plus on habitue l’organisme à consommer des glucides, moins il sait utiliser les lipides. Ensuite, les glucides ne sont assimilables qu’en faible quantité pendant un effort, ils ne peuvent donc permettre de tenir très longtemps. Tout est donc une question d’intensité, à définir avec l’entraîneur. 2. Les gels sont une source d’énergie rapidement disponible et très digeste à l’effort : FAUX Les gels sont rencontrés dans la plupart des marques de nutrition sportive qui en proposent presque toutes une ou plusieurs versions. La quantité d’eau qu’ils contiennent dépasse rarement les 30%, ce qui est très peu, et fait de ces « liquides » des aliments hypertoniques. En mots plus clairs, ils sont difficiles à assimiler, et resteront plus longtemps dans l’estomac, provoquant un ralentissement du passage des glucides vers l’intestin… Ils nécessiteront donc un temps de digestion plus long que ce que l’on espère. Une utilisation inconsidérée augmente le risque de coup de mou, et de troubles digestifs. Pour obtenir un effet « coup de fouet », on a vu mieux ! Il convient de les utiliser avec prudence, par petites quantités, et de boire au moins un peu d’eau pour qu’ils soient moins concentrés dans l’estomac, et donc plus assimilables. 3. Plus je mange de pâtes (sucres lents) la veille d’une course et plus je pourrai courir longtemps. La théorie du « plus je mange, plus je stocke » ne fonctionne pas à tous les coups. Trop d’aliments surcharge le système digestif qui ne peut pas tout assimiler. Donc rien ne sert de manger beaucoup à la veille d’une course, au contraire. Les glucides restants seront fermentés, et provoquent souvent le « syndrome de la pasta party », c’est à dire une accélération du transit intestinal, et le besoin logique de se soulager pendant la course. Le stockage du glycogène ne peut se faire en un seul repas. Des méthodes existent, organisées sur la semaine précédant une course. Nous aurons l’occasion de l’aborder. 4. La boisson énergétique c’est commercial, de l’eau et du sucre, c’est pareil : FAUX Eh bien non, ce n’est pas juste commercial… Il suffit de lire la formule pour faire la différence, encore que parfois les ingrédients puissent se compter sur les doigts d’une main. De plus en plus de boissons ont des formules complexes, avec des glucides aux vitesses d’assimilations différentes, des minéraux, des vitamines, et dans le meilleur des cas un peu d’acides aminés. Derrière ces innovations intéressantes pour la réputation d’une marque, se cachent des notions scientifiques poussées. Une boisson est utile pendant l’effort, car elle accélère l’absorption de l’eau, compense une partie des pertes minérales, protège l’intestin, et diminue l’inflammation provoquée par l’effort. On ne peut pas en dire autant de l’eau simplement sucrée. 5. Pour éviter de prendre du poids, il faut manger moins gras ; FAUX C’est une légende tenace, et qui semble pourtant si logique ! Le tissu adipeux tant redouté par le poids inutile qu’il représente, contient bien des graisses, mais celles-ci ne sont pas issues d’une alimentation riche en graisse. Les acides gras alimentaires sont utilisées pour de nombreuses fonctions physiologiques, et ne sont pratiquement pas mis en réserve dans le tissu adipeux. Les glucides sont stockés dans le foie et les muscles sous forme de glycogène, mais la place est limitée ! Quand on en consomme trop, ils sont transformés en graisses par le foie, et mis en réserve en prévision de temps de famine… réflexe de survie très ancien !! Une autre substance, dérivée des sucres, se transforme aussi directement en graisse : l’alcool. C’est mortel pour prendre du poids ! Les études sont de plus en plus nombreuses à recommander de ne pas exclure les graisses de qualité de l’alimentation, afin de prévenir… l’obésité, les troubles métaboliques et les pathologies cardiovasculaires et inflammatoires ! 6. Rien de mieux qu’un bon steak comme source de protéines pour la récupération : FAUX La viande bovine, plus particulièrement quand elle vient de l’industrie, n’est pas la plus intéressante pour apporter les nutriments de la récupération. Elle contient des acides gras oméga 6 précurseurs de médiateurs pro-inflammatoires, fatigue l’intestin et le foie, et n’a même pas un profil en acides aminés intéressant. On lui préférera les poissons, ou la volaille fermière, sans oublier tout le reste ! car la récupération n’est pas qu’une question de protéine, loin s’en faut ! 7. Des crampes ? Rien de tel que des pastilles de sel ! ARCHIFAUX ! Les mécanismes responsables de l’apparition des crampes sont complexes, et les physiologistes n’ont pas encore trouvé toutes les réponses. Dans les causes possibles, on trouve le manque d’entraînement spécifique, la déshydratation, et on parle parfois de la déminéralisation. Mais l’apport de pastilles de sel n’a jamais donné le moindre résultat valable. En revanche, elles sont parfaites pour provoquer un appel d’eau dans l’intestin, et une diarrhée dans les quelques minutes qui suivront. Autant s’hydrater correctement, choisir les bons objectifs… et tenir les allures adaptées. 8. Pour performer, rien ne vaut la suppression du gluten : DISCUTABLE On parle beaucoup des méfaits du gluten, et nombre d’athlètes ont vu leurs performances augmenter de manière surprenante après avoir supprimé totalement cette protéine céréalière. Ce n’est pas le cas pour tout le monde, la sensibilité au gluten est très variable d’une personne à l’autre. Bien souvent, les personnes ayant retiré un grand bénéfice de la suppression totale du gluten… en faisaient une consommation largement excessive (plusieurs portions à chaque repas !).

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