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Trail blanc : s’y préparer et éviter les blessures

Autrefois dédiée à la récupération, à la régénération et à la préparation foncière, la saison hivernale devient à présent une saison pleine pour un grand nombre de traileurs. En témoigne l’engouement croissant pour les trails blancs dans tous les massifs de l’hexagone. Pourtant, le côté ludique de la pratique ne doit pas masquer les nombreux écueils inhérents à une pratique sportive hivernale : froid, blessures, chutes, déshydratation… Spécificités du trail blanc Les trails blancs se sont imposés depuis une dizaine d’années pour devenir des épreuves populaires et relevées. Pour autant, même si les distances sont moindres que sur les trails estivaux, on aurait tort de croire qu’ils peuvent se courir à la légère, sans préparation particulière. Bien au contraire, une préparation spécifique est nécessaire pour faire face aux contraintes de la course à pied sur neige et dans le froid. Il est clair que les risques de blessures sont accrus en raison de l’instabilité des appuis et des températures très basses. Comment peut-on alors optimiser sa préparation et son équipement pour conserver intacte la griserie de la course sur neige ? Comment lutter contre le froid? 3 manières simples : les vêtements, l’alimentation et l’effort physique. Comme le signale le Docteur Herry*, médecin à l’Ecole de Ski et d’Alpinisme de Chamonix, la solution vestimentaire réside dans la superposition des couches. Il faut respecter pour cela le principe des 3 couches transfert, isolation et protection.(voir notre article « comment s’habiller pour courir l’hiver« ) La 1ère couche, près du corps, transfère l’humidité de la transpiration à l’extérieur. Eviter absolument le coton et préférez le polyester et d’autres tissus techniques qui respirent et sèchent rapidement. La 2ème couche isole le corps et préserve sa chaleur. Quant à la 3ème couche, de type coupe-vent, elle protège des intempéries. Si elle est indispensable à l’entraînement et à l’échauffement, on peut s’en dispenser en compétition. A chacun de trouver la bonne combinaison de couches (1 et 2 ou 1 et 3, voire 1,2,3 ) selon les conditions météo et sa propre physiologie. Pour le bas, le collant est indispensable car même en cas de temps clément, les projections de neige et de glace sont fréquentes. Truc indispensable : il faut savoir se déshabiller en fonction de l’intensité de l’effort pour éviter une importante sudation, permettre l’évacuation de la sueur et échapper ainsi à la déshydratation, facteur reconnu de refroidissement. Pour compléter la panoplie, n’oublions pas une paire de gants légers et un bonnet car les extrémités du corps sont très sensibles au froid en raison du phénomène de vasoconstriction.   Côté alimentation : pensez à vous hydrater régulièrement car la sécheresse de l’air en montagne accentue la déperdition d’eau. Il faut donc veiller à rester dans un état d’hydratation optimal, au-delà de la sensation de soif qui est moindre l’hiver. Pour éviter les mauvaises surprises dues au gel, protégez votre camel-back. Un truc : glissez-le sous vos vêtements et protégez le tuyau par du néoprène. A l’arrêt, le frisson – moyen naturel de lutte contre le froid du corps qui augmente la production de chaleur – est grand consommateur de glucides. La part de glucides lents doit donc augmenter dans l’alimentation pour maintenir élevé le stock de glycogène. Restez couverts avant l’échauffement et enlevez des couches au fur et à mesure que votre corps produit de la chaleur par l’effort. Hydratez-vous, même à l’échauffement, par petites gorgées. L’avis du spécialiste : Dr Jean Pierre Herry, médecin de l’Ecole Nationale de Ski et d’Alpinisme de Chamonix. Quels sont les moyens du corps humain dans la lutte contre le froid ? Le corps humain dispose de moyens efficaces pour lutter contre le refroidissement : *En limitant les échanges avec le milieu extérieur : c’est la vasoconstriction qui diminue le flux sanguin chaud (37°C) vers les extrémités très exposées au froid. * En augmentant la production de chaleur, soit par une activité physique volontaire, soit par le frisson, la quantité de chaleur produite étant suffisante pour réchauffer le corps. La mise en jeu de ces 2 moyens de défense permet à la personne exposée au froid de se protéger efficacement et d’éviter l’installation d’une hypothermie. Comment faciliter la lutte contre le froid ? En mettant des vêtements adaptés à l’environnement et à l’activité. Les caractéristiques du parfait vêtement isolant seraient : * d’être composé d’une matière isolante, * d’emprisonner de l’air qui est un excellent isolant, * de couper du vent, * de rester sec tout en évacuant la sueur produite au moment de l’effort. Réunir toutes ces qualités en un seul vêtement n’est pas réalisable, mais en superposant plusieurs couches de vêtements, on peut obtenir une excellente protection contre le froid tout en conservant des qualités de confort. Comment s’alimenter par grand froid ? Il n’y a pas d’aliments spécifiques pour lutter contre le froid. Le frisson épuise rapidement les réserves de glucides, qui sont, contrairement aux graisses, très limitées. Il est donc important de maintenir un stock suffisant en glycogène, en consommant aux repas plus de glucides (à assimilation lente) que d’habitude, et en ayant dans ses poches des barres énergétiques. La sécheresse de l’air en montagne accentue la déperdition en eau. Il faut veiller à maintenir un bon capital hydrique en absorbant régulièrement des boissons. Comment se chausser ? Le sol en trail blanc est très variable : neige dure, neige tassée, glace … Il faut donc de l’accroche. Ainsi, il faut proscrire absolument les chaussures de route à semelle lisse. Chaussez de préférence un modèle trail avec forte accroche, voire des chaussures à pointes pour des distances courtes. Enfin, de nombreux coureurs optent pour le système Yaktrax qui permet de fixer des chaînes métalliques sous ses chaussures habituelles et de passer partout (si l’enneigement est total). Etre bien chaussé évitera des glissades intempestives et des dérapages latéraux souvent dramatiques pour les adducteurs. Dans le cas de neige fraîche, ce sont les ischios et les quadriceps (muscles de l’arrière et de l’avant des cuisses) qui vont être fortement sollicités et nous verrons plus loin comment se préparer à

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Conférence trail avec Philippe Propage

Dans le cadre de la course l’Hivernale des Coursières, les organisateurs vous proposent une conférence trail animée par Philippe Propage, entraîneur des équipes de France de trail. Programme de la conférence trail : Quels sont les conseils pour bien débuter en course à pied ? A partir de quand débute-t-on un entrainement en fractionné ? Quels sont les fractionnés à éviter quand on débute ? Comment planifier une saison ? Comment travailler en côtes et en descente ? Comment générer un pic de forme ? Echange sous forme de Questions / Réponses Infos pratiques Rendez-vous Samedi 7 janvier à 17h00 à la Salle des Sports de Saint-Martin-en-Haut (69850) L’Hivernale des coursières ? Parfait pour démarrer la saison de trail, le trail hivernal des Coursières propose 2 parcours de 15km/400m+ et 30km/1150m+ . Départ de Saint Martin en Haut à 8h30 (30km) et 9h00 (15km) Le 30km fait parti du challenge des Monts du Lyonnais Découvrez la vidéo de l’édition 2016

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Lurdunum 2017, le trail off lyonnais

Une sortie plutôt sympa de nuit avec un parcours surprise  à la découverte de Lyon  ça vous tente? C’est le concept de Lurdunum, le trail off lyonnais organisé par nos amis Lyon Ultra Run, le 3 février 2017 Au menu : 23km et 1000m+, des marches, des ravitos, des gens qui aiment courir et vous faire courir dans cette belle ville qu’est Lyon. Ouverture des inscriptions le 3 janvier. – Attention : inscriptions limitées à 250 personnes.

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Challenge 2017 des Monts du Lyonnais

Challenge 2017 des Monts du Lyonnais : retrouvez toutes les dates et les étapes du challenge ci-dessous. Un challenge en partenariat avec Terre de running qui compte 6 étapes. Premier rendez-vous le 8 janvier avec l’Hivernale des Coursières.   Toutes les infos sur http://cml69.unblog.fr/ Retrouvez les résultats 2016 du challenge des Monts du Lyonnais   Inscriptions en ligne : c’est par là  

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Evolutions de la Wave Rider Mizuno

Découvrez les évolutions de la Mizuno Wave Rider depuis 1998. Découvrez la nouvelle Wave Rider 20 Mizuno Design, technicité, confort, la nouvelle Rider 20 est déjà disponible chez les spécialistes running.

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cuissard-csx bv sport

Cuissard de compression CSX BV Sport

Nouveau cuissard de compression BV Sport dédié à la pratique du trail. Le cuissard CSX BV Sport vous permet d’encaisser les vibrations et les chocs avec son système de compression sélective. Les quadriceps sont maintenus et les ischios protégés. Confort garantit avec une ceinture élargie et renforcée, des coutures anti- frottements et une poche à l’avant pour le côté pratique. A découvrir en vidéo.

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vincent terre de runners bourgoin

Vincent, un terre de runners en route vers Paris 2017

Vincent prendra part en avril prochain au marathon de Paris avec le team Compex. Ce Terre de runners « addidct », captaine du groupe Terre de runners Bourgoin revient de loin… Comment as tu démarré la course à pied? Je suis venu au sport sur le tard pour pallier des soucis de santé. J’ai commencé à courir à plus de 26 ans (il y a 10 ans) principalement pour perdre quelques kilos superflus. Durant plusieurs années j’ai pratiqué la course à pieds de manière plus ou moins régulière, soit en sport unique en prévision de petites courses, soit combinée à d’autres activités sportives : escalade, natation, sport mécanique (participation au Championnat de France Supermotard en 2013). Durant ces années, deux types d’épreuves mythiques me faisaient rêver : le marathon, et le triathlon longue distance type Iron Man. Différents projets m’ont toujours fait repousser ces tentatives, jusqu’au jour où un gros souci de santé a tout changé : une hernie discale avec risque de paralysie d’une jambe ayant rendu obligatoire une opération du dos courant 2014. Comment as-tu vécu cette période de convalescence? Pendant cette longue période d’inactivité, de nombreux doutes ont traversés mon esprit. Certaines personnes m’affirmaient que je ne pourrais jamais refaire de sport. Mes « rêves » de Marathon ou d’Iron Man s’éloignaient petit à petit ! Au final, j’ai été complètement alité 5 mois (23h/24). Une centaine d’heures entre les mains des kinés (qui m’ont permis de découvrir l’électrostimulation) ont été nécessaires avant d’avoir les feux verts des médecins pour reprendre le sport. Une reprise qui a dû se faire en douceur pour réhabituer le corps, et permettre d’éliminer la vingtaine de kilos pris pendant cette période. Après quelques semaines de travail, les résultats ont commencé à être suffisamment bons pour peut-être pouvoir espérer atteindre ces « rêves », sans attendre, mais avec la nécessité de me préparer sans (trop) griller les étapes. Comment se sont passées les premières courses? La première fut mon premier semi-marathon, moins de 18 mois après l’opération avec un résultat encourageant pour programmer mon marathon 1 an plus tard. Pour atteindre cet objectif, je me suis préparé pendant 1 an, aussi bien physiquement que mentalement. C’est durant cette période que  j’ai eu la chance de rencontrer Greg, propriétaire du magasin Terre de running Bourgoin, un passionné de running, dont l’expérience et les conseils m’ont permis d’atteindre mon objectif ! J’ai participé et terminé mon premier marathon en 4h12 à Tours. Comment t’entraînes-tu? En un peu plus d’un an de pratique très assidue, ce n’est pas les podiums qui me motivent, mais plutôt le dépassement de soi, me prouver à moi-même que je peux le faire. C’est aussi ce sentiment de plénitude lors d’une sortie ou course en nature, la rencontre et le contact avec de nombreux passionnés… Mes semaines d’entrainement sont surtout basées sur de l’endurance fondamentale avec 2 séances. Avec cette reprise du sport à 0, c’est surtout ce point qui avait besoin d’être travaillé pour être sûr d’atteindre la ligne d’arrivée du Marathon. A cela s’ajoute une séance « plaisir » en groupe sur parcours et rythme varié typé trail ou route, et pour finir une sortie longue avec du travail à allure spécifique. Hors période de préparation spécifique, des séances de natation ou de vélo peuvent remplacer certaines séances pour varier un peu. Sans oublier un peu de renforcement général (mais pas suffisamment…) Le seul « problème » dans cette histoire c’est que je suis devenu « addict ». Dans les jours qui ont suivi le marathon,, et malgré quelques douleurs liées à une fin de course difficile, je commençais déjà à réfléchir pour trouver mon prochaine marathon et atteindre l’objectif non atteint : passer sous les 4h. Paris en 2017 avec le team Compex, dis-nous en plus… Pour le Marathon de Paris, l’objectif sera déjà de renouveler la performance c’est à dire d’atteindre la ligne d’arrivé et si possible en moins de 4h. J’ai été retenu pour faire partie de la Team Compex Marathon de Paris. Pour moi, « coureur moyen » il s’agit d’une opportunité exceptionnelle ! Je vais pouvoir bénéficier d’un encadrement pro pour optimiser la préparation avec une bonne utilisation des équipements d’électrostimulation Compex, le tout avec un état d’esprit et de partage qui me permettra de me dépasser.  

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des fêtes sans prise de poid

Des fêtes sans prise de poids, un défi impossible ?

La mi-décembre passe, et les derniers jours nous séparant des vacances sont le plus souvent focalisés sur le menu des fêtes plutôt que sur les objectifs sportifs. Allier plaisir et gastronomie sans prise de poids, un défi impossible? Pour les plus ambitieux d’entre nous, cette période représente un dilemme. Un choix cornélien se pose entre la progression ou la conservation des acquis de la saison sportive, et les plaisirs de la table. Pensez-donc quel drame serait notre vie, si pour conserver une bonne santé, nous devions éviter soigneusement tous les plaisirs de la table ! Heureusement, grâce à certains choix alimentaires judicieux, et sans oublier un tant soit peu de modération, nous pourrons profiter d’un bon moment à table en famille, entre amis… Sans oublier si possible les « malchanceux » sportifs hivernaux de niveau international qui devront s’abstenir plus que nous. Trinquez à leur santé ! Prise de poids, les vrais responsables Encore une fois, il s’agit de laisser de côté les classiques préjugés sur l’alimentation sportive…: Les grosses assiettes de féculents ne sont pas une bonne idée, et génèrent plus de problèmes intestinaux que de performance. Les glucides en trop grande quantité, une fois que les réserves de glycogène ont été saturées (300 à 400g en fonction des gabarits de chacun), sont transformés en graisses et favorisent par ce biais la prise de poids, et l’hyperinsulinisme, et à long terme la résistance à l’insuline. Il convient donc de limiter la consommation de féculents, surtout s’ils sont raffinés comme le pain blanc, les pâtes blanches et le riz blanc. Les pâtisseries sont à consommer de manière très modérée, et jamais en début de journée. Le sucre qu’elles contiennent est le principal coupable. Plus difficile en période de fête, l’alcool. Il possède tous les défauts possibles : fatigue hépatique, sommeil moins réparateur, inhibition du stockage du glycogène… Bref, vous l’aurez compris, limitez-en le plus possible la consommation. Choisir le bon gras C’est là que ça devient une bonne nouvelle, car le gras est synonyme de gourmandise, et pour cause ! On peut manger du foie gras, et de très sérieuses données plaident largement en sa faveur. Depuis la fameuse étude des 7 pays, et bien d’autres encore, on a finalement compris que la consommation de graisses n’était en rien mauvaise pour la santé, ni responsable de surpoids ou de maladies cardiovasculaires ou métaboliques. L’étude de Lyon, celle du fameux régime méditerranéen ou crétois, a bien mis en valeur l’importance des graisses dans l’alimentation. Et justement, c’est tout l’intérêt du foie gras, qui est riche en acides gras monoinsaturés (55 à 62 % en fonction de l’animal, canard ou oie). On y trouve un peu de polyinsaturés de la famille oméga 6, mais en faible quantité, ce qui rend cette graisse résistante à la cuisson (mais il ne faut pas la faire fumer pour autant !). Il a l’autre avantaged’apporter beaucoup de vitamines B, dont notre propre foie aura largement besoin pour métaboliser les autres excès de noël. Bien évidemment, notre plaisir gastronomique ne doit pas se construire aux dépends des animaux que nous pouvons aussi respecter, en choisissant des foies gras issus de filières plus locales et traditionnelles, où le gavage est moins agressif, et l’animal élevé en liberté.Au delà du foie gras, les mayonnaises (faites maison, avec de bons œufs et de l’huile de colza) les poissons gras, les fruits de mer, les fondues de poireau (avec de l’huile d’olive et du beurre de baratte à peine fondu)… tout cela peut participer au plaisir des papilles autant qu’à la santé. Pour manger moins, manger plus…! Curieux adage, en effet, surtout si l’on pense recommander un peu de modération ! Mais ce conseil est précieux. En effet, réduire les portions d’aliments lourds, indigestes ou trop glucidiques est préférable. Pour cela, augmenter les portions de fruits et légumes permet non seulement d’alléger la globalité du repas, mais aussi de favoriser une digestion plus facile, et une répartition plus judicieuse des portions d’aliments « lourds ». Concrètement : mangez votre foie gras sur un canapé d’endives et de pommes, plutôt qu’un sinistre pain de mie dissimulant des sucres malfaisants. accompagnez les viandes ou poissons de légumes, marinés, cuits à la vapeur, avec des herbes aromatiques, des épices, agrémentés de sauces aux herbes fraîches en « pesto » (persil mixé dans l’huile d’olive avec quelques pignons et noix, un peu de citron… par exemple). L’hiver est riche en légumes aux saveurs douces, mais aussi en choux de tous les types, qui, quand on les cuit moins longtemps, révèlent des saveurs très intéressantes. accompagnez la bûche de noël au chocolat (noir) d’une salade d’agrumes à la cannelle… De précieux amis pour la digestion Que ceux qui ont prononcé le mot « digestif » se dénoncent !! Certaines liqueurs peuvent en effet favoriser la digestion, mais l’alcool n’en est pas le principe actif majeur. Les fruits, les légumes, les herbes aromatiques, les épices ont parfois des vertus digestives insoupçonnées. Manger des brocolis, de l’ail, de la roquette, de la chicorée, des navets, du radis noir… autant d’occasions d’apporter au foie des aides pour éliminer (détoxifier comme disent les biologistes), l’alcool, et autres substances potentiellement dangereuses. L’utilisation d’un digestif alcoolisé n’est pas forcément une mauvaise idée s’il s’agit d’un « vrai » digestif, amer comme l’utilisent les italiens. Certains sont faits à partir d’artichaut ou autres végétaux reconnus. Mais là encore, il convient de rester mesuré. Une tisane digestive, pour le foie, ou « détox » est un choix plus avisé. Et pour compenser ? Parce qu’on ne demande à personne de ne pas faire la fête, il faut tout de même rappeler que le sport est une bonne manière de compenser les excès d’un soir. Non pas parce que l’élimination de l’alcool se fait mieux (en réalité ça ne change pratiquement rien), mais parce que plusieurs paramètres sanguins sont améliorés par une sortie de course à pied. Le foie s’en trouve mieux, car il est aidé dans le travail d’élimination. En pratique, une sortie à

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Flipbelt, la ceinture dont on ne peut plus se passer

J’utilise la ceinture Flipbelt depuis près de 2 ans maintenant, à l’époque où elle n’existait que dans sa version « classic », c’est à dire sans la petite poche dite zipper qu’on trouve sur les nouveaux modèles. Je n’ai jamais été très fan des ceintures qui me gênaient et un sac n’est pas forcément utile si l’on n’a pas d’affaires volumineuses à emporter ou si les ravitaillements des courses peuvent suffire. A l’entrainement également elle sait se rendre indispensable car elle est tout simplement pratique, intelligente et le plus important à mes yeux : elle sait se faire oublier. Comment j’utilise la ceinture flipbelt? Tout d’abord sur pratiquement toutes mes séances d’entrainement !  Actuellement c’est donc tous les jours et essentiellement pour transporter clés, kleenex, de quoi boire si besoin. Egalement sur certaines compétitions, dans le même usage et pour ne pas être encombrée par un accessoire plus volumineux. Je l’ai également testée sur le Marathon de Paris 2015 avec le bidon de l’époque (photo ci-dessus). Autant je l’apprécie pour les petites distances autant sur ce marathon ce fut un peu plus compliqué : vide il a tendance à glisser (je l’ai perdu une fois) et de plus si on le met tout le temps à la même place on finit par le sentir quand on est mince comme moi. Heureusement depuis il y a un nouveau bidon, en deux contenances, qui se glisse dans la ceinture et les problèmes susmentionnés sont oubliés ! En ce qui me concerne je n’ai jamais utilisé la version zipper mais la poche me semble bien pratique quand on besoin de transporter de l’argent ou des papiers. Pourquoi je ne peux plus m’en passer ? Pour mes clés, mon kleenex, bien entendu. Parfois pour mon téléphone, un Nexus 5, qui tient sans problème dans la ceinture. Mais je lui ai trouvé un autre usage en hiver : elle tient chaud et permet de tenir les vêtements. Donc parfois je la mets sans rien dedans…! Et comme elle est jolie c’est en plus un accessoire couleur qui me plait. J’en ai 3 de 3 couleurs différentes : rose, bleue et orange. Pratique, belle, efficace, c’est vraiment la ceinture indispensable.   Et elle tient ses promesses : elle ne bouge pas ! En mode trail vous pouvez également y glisser vos bâtons. La ceinture Flipblet offre de multiples usages pour tous les coureurs ou traileurs de tous niveaux.  

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Courir pendant ses règles, j’y vais ou pas ?

Oh la poisse, j’ai mes règles… La vie est franchement injuste. Non seulement les filles n’ont pas les mêmes capacités et la même physiologie que les hommes (force musculaire, taux de masse grasse…), mais en plus elles doivent composer avec leurs hormones. Quand une course approche ou qu’une séance importante se profile et qu’on constate avec consternation qu’on va avoir ses règles, le moral plonge dans les abysses du bidon de ravitaillement. Mais courir pendant ses règles n’est toujours pas évident ni agréable… Bien qu’ il n’y ait aucune contre-indication à la pratique du sport pendant la période des menstruations. on constate juste ces sensations et symptômes parfois franchement désagréables : Poitrine douloureuse Ventre gonflé Prise de poids Douleurs au ventre Nausées Fatigue Pertes de fer Par ailleurs, le jeu hormonal entraîne une laxité ligamentaire accrue et une sensibilité plus forte pendant certaines phases du cycle (certaines études ont pointé les 12ème et 14ème jours). Alors je fais quoi ? Je cours ou pas ? En fait, tout dépend de votre état. Si vous vous sentez franchement épuisée, si vos douleurs sont insoutenables, alors repoussez la séance difficile qui était prévue et remplacez-la par un simple footing tranquille. Vous pouvez même vous octroyer du repos, cela ne changera pas la face du monde et ne vous fera pas régresser ! Vous permettrez à votre organisme de récupérer un peu pendant cette phase où le fer s’enfuit et le système hormonal tourne à plein régime. Si vous voulez absolument vous entraîner ou qu’une compétition tombe au moment de vos règles, vous avez plusieurs solutions : Pour atténuer les douleurs, vous pouvez prendre un antalgique. Mais demandez conseil à votre médecin car tous ne sont pas recommandés ! Par exemple, l’aspirine présente un risque hémorragique : elle est donc à bannir absolument pendant les règles ! Vous pouvez aussi vous tourner vers des médecins douces (homéopathie, phytothérapie…). Vous pouvez adopter un mode de contraception qui décale ou supprime vos règles. Pas forcément recommandée par tous les médecins, la prise de la pilule contraceptive en continu présente un intérêt très simple : elle permet de vivre une compétition importante sans subir les désagréments des menstruations. Certaines femmes choisissent carrément une contraception qui supprime les règles (implant hormonal, stérilet hormonal…). Dans tous les cas, mieux vaut consulter votre gynécologue pour être sûre d’adopter la bonne stratégie ! Avoir mes règles quand j’cours, j’m’en tamPonne ! Bon, rien à faire, vous avez vos règles. Et vous êtes bien décidée à aller courir quand même ! En matière de protection, il faut être honnête : il n’y a pas de conseils universels. Certaines ne jurent que par les tampons, pratiques et confortables, tandis que d’autres ne les supportent pas et ne portent que des serviettes. Les adeptes des coupes menstruelles vantent leurs mérites alors que d’autres estiment qu’elles ne tiennent pas bien en place. Conclusion : testez tous les moyens possibles et imaginables… et choisissez ce qui vous convient le mieux ! Adaptez votre entrainemenT Vous pouvez continuer à courir pendant vos règles, mais nous vous conseillons d’adapter votre entraînement : décalez les séances difficiles, allégez votre programme… Si vous avez une compétition, prenez un antalgique uniquement si les douleurs sont insupportables et surtout ne testez rien de nouveau (type de protection, remède antidouleur…). Ne négligez jamais une aménorrhée et, surtout, oubliez l’idée selon laquelle « maigreur = performance ». Des études ont montré que des athlètes maigres en aménorrhée qui reprenaient du poids et retrouvaient un cycle menstruel amélioraient leurs chronos ! Focus sur le sport et les troubles du cycle menstruel Minceur, maigreur : attention danger ! Nous, les filles, subissons la dure loi de la minceur. Et ce encore plus dans le milieu des sports d’endurance où la masse grasse est chassée comme le diable ! Pourtant la quête de la maigreur a des conséquences négatives, voire dangereuses. Une diminution des masses grasse et corporelle entraîne des modifications hormonales. Associée à la pratique d’un sport d’endurance comme la course à pied, elle entraîne très souvent des troubles menstruels, voire carrément la disparition des cycles (aménorrhée). Plus de règles, plus de soucis pour courir ! Oui, mais la médaille a son revers : qui dit aménorrhée, dit notamment problèmes tendineux et musculaires et fragilisation osseuse (risques accrus de fractures de fatigue et, à plus long terme, d’ostéoporose). Charge d’entraînement : une corrélation avérée Il a été démontré qu’à partir de 6 heures de running hebdomadaires et d’une augmentation de la charge d’entraînement exposent les femmes à des perturbations du cycle menstruel : aménorrhée (plus de règles pendant 3 mois consécutifs) oligoménorrhée (règles espacées de plus de 6 semaines et survenues de 5 à 9 fois pendant une année), règles très courtes ou peu abondantes… Loin de vous pousser à arrêter de courir ou à diminuer votre volume d’entraînement, cette constatation vise surtout à vous inciter à consulter votre médecin pour que ces perturbations n’aient pas de conséquences délétères sur votre santé. Marie Paturel, journaliste et coureurse

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