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Nutrition en course : Comment préparer sa stratégie à l’entraînement

Comme nous avons eu l’occasion d’en parler lors du précédent article, il est temps de revenir sur la préparation d’une stratégie de nutrition en course. Le sujet aurait sans doute pu être abordé plus tôt, car la saison est déjà bien lancée, certes. Mais il faut avoir conscience d’un fait d’importance : une mauvaise stratégie pardonne d’autant plus facilement que la course est courte. On peut donc considérer que nombre d’entre nous ont déjà fait des courses relativement longues (si, si, plus de 20 km c’est déjà long !), en se contentant de choix nutritionnels tout à fait anarchiques. Mais pour beaucoup, le programme de la saison comprendra des formats représentant des temps de course de plus de 5 à 10 heures… et parfois plus encore. Et c’est justement là que la question se pose. Supporter des aigreurs d’estomac sur les 10 derniers km du marathon de Paris, c’est encore faisable… mais traîner des ballonnements, entrecoupés de diarrhées ou de vomissements, alors qu’il reste encore 40 km ou parfois plus, c’est carrément masochiste. Les problèmes qui apparaissent au 30° ne feront à priori qu’empirer par la suite, il convient donc de prendre quelques dispositions. Choisir au mieux les produits d’effort ? Il faut déjà faire des choix éclairés, et c’est tout le but de cet article. Il importe de préciser les réalités scientifiques qui soutiennent ma réflexion, car on pourra tout à fait trouver des informations divergentes sur la toile : – Tout d’abord, le rôle de la boisson d’effort n’est pas d’assumer l’apport énergétique nécessaire pour sa réalisation, mais avant tout de favoriser l’hydratation. – Comme j’ai eu l’occasion d’en parler, l’eau seule est mal absorbée comparativement à une association de différents types de glucides, d’électrolytes et d’acides aminés. – Ensuite, ces nutriments permettront de protéger l’intestin, organe particulièrement sensible aux situations d’effort, tout en ralentissant, il est vrai, la vidange des réserves de glycogène. La formule ? Donc pour commencer, il convient de choisir une boisson complète (maltodextrines, glucose, fructose, un peu de protéines très digestes comme par exemple de lactosérum, sodium, potassium, magnésium, vitamines B1, 2, 3 à minima, vitamine C et E). Le reste n’est pas forcément sans intérêt, mais il semble logique de se focaliser sur l’essentiel avant tout. J’aurai sans doute l’occasion de revenir sur l’utilité des protéines dans une boisson d’effort, mais pour d’autres avant moi elle ne fait aucun doute. Leur rôle n’est pas d’améliorer la performance, mais de ralentir la vidange des réserves de glycogène, et de favoriser une épargne des protéines musculaires. Ce sera d’autant plus intéressant que l’on programme des courses de formats longs. La saveur ? Un aspect crucial est celui des saveurs. Il faut essayer autant que possible de les choisir légères, en tout cas attrayantes, variées si l’on doit les utiliser sur de longues durées. Le marché est abondant, presque trop, et le choix en la matière offre de grandes libertés, mais les promesses d’un fabricant ne cherchent à répondre qu’à des critères très personnels. Pour cette raison particulièrement, il faut impérativement tester chaque produit d’effort, plusieurs fois, en situations variées, tout en faisant varier les modes de dilution. Seulement après ces tests, on pourra valider définitivement un choix… ou presque ! Comment la préparer ? A ce sujet, la dilution recommandée correspond à une boisson isotonique, cadre légal un peu ancien, pas très à jour, mais qui donne un point de repère à utiliser intelligemment. Il ne faudra pas mettre moins d’eau que ce qui est suggéré, car une boisson trop concentrée est d’autant plus indigeste. Au contraire, une boisson plus diluée sera plus facile à assimiler… Donc n’hésitez pas à mettre un peu plus d’eau que ce qui est conseillé (jusqu’à 2 fois plus, pas au delà, en situation de forte chaleur). C’est ainsi que votre boisson sera mieux tolérée au niveau gustatif et digestif. La bonne méthode de consommation ? Il faut le répéter, encore et encore, on doit boire par petites quantités, régulières, et fréquentes. Donc une à deux gorgées toutes les 5 à 10 minutes seront mieux assimilées que 200 ml pris toutes les 20 minutes. La physiologie de la vidange gastrique est ainsi faite, et il est d’autant plus intéressant de la respecter qu’elle est le principal facteur limitant de la nutrition à l’effort. Comptez un total de 300 à 500ml d’eau par heure, voire plus, en fonction de votre gabarit et des conditions météo. Considérez qu’un organisme sous-hydraté ne performe pas, et a beaucoup de mal à réguler sa température. Ne pas s’hydrater suffisamment c’est se mettre en danger… mais s’hydrater trop n’est pas moins dangereux, trouvez donc le bon compromis ! La quantité à prévoir ? La capacité d’assimilation est limitée à 60g/h, de glucides voire moins pour les estomacs sensibles. Ne prévoyez donc pas davantage, et testez sur des sorties longues la combinaison solide-liquide. Préférez les barres solides aux gels, qui sont hyper-concentrés, et nécessiteront un apport d’eau complémentaire en même temps qu’on les consomme, pour les rendre assimilables. Une barre demande en revanche un effort de mastication qui permet de la mélanger à la salive, de relancer la production de sucs digestifs, nécessaires à une bonne digestion. Si on considère une utilisation classique de 30g de poudre par heure pour faire de la boisson, il faudra compléter donc par un apport solide de l’ordre de 30g au maximum. Créer et ancrer de bonnes habitudes Pour s’entraîner à courir longtemps, il faut courir longtemps !… J’ajouterais qu’il faut profiter des sorties longues et autres week-ends chocs, pour ancrer les bonnes habitudes. Donc on prépare les choses de manière structurée, on prévoit une quantité d’eau ou des ravitaillements adaptés à la durée prévue, voire un peu plus au cas où. On adapte le nombre de barres ou gels qu’on emporte (et la taille du sac poubelle qui vous permettra sagement de tout ramener à la maison sans rien laisser d’autre que les traces de vos pas dans la nature !!). Donc en substance : je commence à

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Julien Masciotra, une première expérience sur marathon réussie

On l’a croisé à l’arrivée tout sourire malgré la fatigue. Julien Masciotra était heureux de son beau chrono; 2h21 pour une première participation au marathon de Paris et surtout une course qui s’est plutôt bien passée. Athlète discret et performant (30ème aux derniers championnats de France de cross), Julien est licencié au club du DMA et membre du team Terre de running. Retour sur cette première expérience réussie   Julien, peux tu te présenter? J’ai 32 ans, je suis ingénieur chaussées / bâtiments au sein de la société ATMB (Haute-Savoie). Je suis coureur de demi fondeur, avec une quantité d’entrainement importante depuis 15 ans environ (ma quantité d’entrainement à largement augmenté au moment de mon entrée à l’INSA de Lyon, en section sportive, pour mes études d’ingénieur en 2003). Mes résultats en compétition ont suivi, en voici quelques uns : – champion de France Espoir de cross country (cross long) en 2006 – 5ème aux championnats de France Elite en 2009 sur 5000m – champion du Monde universitaire de cross country en 2008, 8ème en individuel – champion de France par équipe de cross court en 2016 Records : – 1500m : 3’51 » – 3000m : 8’08 » – 5000m : 13’50 » – 10km route : 29’35 » – semi marathon : 1h08’16 » – marathon : 2h21’23 » Tu viens de faire un super chrono au marathon de Paris, comment s’est passée ta course? L’objectif premier était de faire moins de 2h25′ (au vu ma préparation et de mon état de forme) et surtout avoir envie de courir un 2ème marathon au moins après celui-ci. La prudence était donc de mise, surtout sur cette distance nouvelle pour moi et à prendre avec beaucoup d’humilité. Nous avions convenu avec mon entraineur Bastien Perraux, d’essayer de profiter du groupe des 1ères féminines et de leurs lièvres pour ne pas courir seul et adapter en fonction des sensations. Elles étaient justement plutôt bonnes malgré les allures un peu plus rapides que prévu (33’30 au 10km, 1h10’15 au semi). Mais j’ai essayé de trouver le plus de relâchement possible, pour économiser mes forces, et profiter au maximum des effets de cette course dans ce groupe. Au 30ème km, les 2 lièvres se sont écartés. Nous étions alors 3 coureurs (Julien Rancon, Nicolas Navarro et moi-même) à commencer à se détacher un peu des femmes. Pour moi, au 35ème km, les sensations ont commencées à être moins bonnes, précisément à ce moment là j’ai lâché prise par rapport à Julien (Nicolas avait déjà accéléré avant) puis les 2 premières féminines sont revenues… J’ai préféré rester à mon allure du moment et rester sur cet équilibre pour finir la course le plus proprement possible et ne pas exploser dans les derniers kilomètres. Le dernier km a été difficile justement, mais le chrono à l’arrivée que je devinais à peu près m’a permis de trouver des ressources et c’est avec satisfaction que j’ai franchi la ligne d’arrivée ! Après les France de cross, c’était ton 2ème objectif? comment as tu articulé ta préparation? Le marathon était l’objectif premier ! Toutes les compétitions entre mon retour du Kenya et le marathon n’étaient que des étapes de la préparation, même le championnat de France de cross. Au final la course s’est bien passée à Saint-Galmier, (une belle performance avec une 30ème place) malgré un parcours bien roulant pas trop à mon avantage. La préparation du marathon a débuté début Janvier, au Kenya avec un stage de 20 jours. A Iten, sur les hauts plateaux, j’ai pu m’imprégner de cette culture du marathon, partager de nombreux entraînements avec 2 kenyans rencontrés sur place (environ 2h20 au marathon pour leur record), et faire des semaines à kilométrage important sur des terrains très vallonnés. A mon retour, après 1 semaine d’allègement pour digérer ce stage, la préparation s’est poursuivie à Lyon,. Au programme, une sortie longue par semaine (sauf les semaines de compétition) puis progressivement des sorties de plus en plus longues pour terminer à 37km sur des allures se reprochant petit à petit de celles du marathon. Les 2 dernières semaines ont été progressivement allégées pour intégrer la globalité de l’entrainement et arriver frais le jour J. Comment sera agencée le reste de ta saison? Je prends actuellement 10 jours de coupure après ce marathon où je ferais des sports portés (vélo / natation). Ensuite, je vais normalement courir les interclubs sur 3000m et peut-être faire un 5000m ensuite. Après, nouvelle coupure et en fonction de mon ressenti (envie, sensations physiques), je repartirai peut-être sur une nouvelle préparation longue pour une échéance en compétition à l’automne. Auras tu envie de faire un autre marathon? Dès la ligne d’arrivée franchie: oui ! En fonction de ma récupération, nous déciderons avec mon entraineur si on prépare un nouveau marathon pour le mois d’Octobre 2017. Sinon, ce sera pour plus tard, mais je compte bien en refaire !  

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Comment j’ai vécu et vaincu mon premier marathon

Maité, responsable du magasin d’Echirolles et sportive accomplie aime se lancer des défis ! La distance emblématique du marathon était donc un jour au programme de cette coureuse polyvalente. Ce sera donc Marseille le 19 mars. Voici son récit de course, un moment partagé avec son club et des coureurs qu’elle coache (une autre de ses passions ;-)). Direction Run in Marseille pour mon premier marathon Samedi après-midi, nous voila arrivés à Marseille pour le traditionnel passage de récupération de dossard. Car une fois en main, la pression monte d’un cran ! On profite ensuite du soleil en terrasse et on décompresse encore un peu avant le jour j. Il fait beau en effet, par contre ça souffle pas mal ; on espère tous secrètement que demain le vent se calmera ! Après une mise en bouche soft, le repas se passe tranquillement puis au moment du dessert, je reçois un petit cadeau de la part de mes athlètes : un super t shirt avec une carte et un petit mot ! Me voilà encore plus motivée pour demain. Dimanche matin : nous nous réveillons à 6h pour déjeuner et terminer les derniers préparatifs.  Les marathoniens doivent en effet prendre une navette pour nous rendre au départ jusqu’aux fameuses « goudes » (les calanques), laissant ainsi ceux du semi se préparer tranquillement. Première partie de course La température est douce (10°C), le soleil se lève, la route jusqu’au départ dans la navette nous permet de repérer une partie du parcours (notamment les faux plats et la belle bosse sur la corniche que l’on va devoir effectuer deux fois ! Un petit échauffement puis vient le coup de départ et ses rafales de vent que nous subirons pendant les 5 premiers km. Avec Samuel un athlète du groupe, nus trouvons notre rythme avec d’autres coureurs qui visent le même temps (3h15). A cette allure, j’ai vraiment l’impression que c’est pour le moment facile. Au 8ème km, mon collègue décide de lever un peu le pied (son objectif est plutôt 3h30 voire un peu moins, il a raison vaut mieux ne pas partir trop vite au risque de le payer ensuite). Je reste donc avec mes 5/6 nouveaux compagnons. Nous passons le 10km en 45’20. Pour le moment tous les voyants sont encore au vert, l’allure est encore facile et agréable…Le vent par contre l’est tout de suite moins. De même que les quelques beaux faux plats et bosses qui cassent bien le rythme. Du 15ème au 25ème km Au 15ème km, je décide de ne plus trop regarder mon allure car avec ce parcours et ce vent, je sais que je ne serai pas régulière. Et puis revenons aux bonnes vieilles habitudes qui fonctionnent si bien chez moi : courir à la sensation! Au 18ème dans la fameuse côte sur la corniche qui nous ramène au vieux port (que l’on aura à effectuer deux fois je croise ma co-équipière Lucie (les marathoniens croisaient ceux du semi) ; on s’encourage, il ne lui reste plus que 5km quand je réalise qu’il m’en reste 22km… Je laisse Lucie seule face à elle et continue ma route. J’arrive à une bifurcation où ceux du semi se dirigent vers la ligne d’arrivée alors que nous repartons pour notre 2ème tour. Une autre course démarre… 25ème km, d’un coup je me retrouve seule face à moi-même, avec pour ma part les jambes un peu plus raides qu’au départ et une allure qui semble moins facile. Je suis seule (les coureurs du semi ont terminé et le trou est fait avec les autres marathoniens), il fait chaud et j’ai les pieds qui chauffent aussi. Il me reste 16kms et j’espère que cela va se calmer sinon ça va vite être un calvaire…Heureusement je ne me focalise pas sur la surchauffe des pieds et pense à d’autres choses que je m’étais fixée en cas de coup dur. De toute façon quand je vois les autres autour de moi, leur foulée est nettement moins fluide qu’au début. Les kilomètres défilent relativement vite même si les sensations sont moins agréables qu’au départ. On approche du 35ème km. Je visualise le reste du parcours. Je croise Samuel, on s’encourage c’est motivant ! Les derniers km 7km, 6km, 5km…ça sent la fin ! On se retrouve sur la corniche avec la fameuse bosse et on rejoint ceux du 10km. Pour le coup ce n’est pas franchement une bonne nouvelle car il va falloir doubler et slalomer ce dont je me passerais après avoir couru 37kms. 3km, 2km, j’essaye d’accélérer un peu avec ce qu’il me reste. Dernier km…Derniers hectomètres…que je me retoruve à boucler avec mon amie Lucie ce qui me booste et me permet ainsi de boucler ce marathon en 3h15’38!! J’avais prévu 3h15 donc je suis plutôt satisfaite ! L’après course Je ne réalise pas sur le coup en fait. Je suis un peu étourdie, je serre Lucie dans mes bras et la remercie de m’avoir accompagnée dans ces dernières mètres et lui demande comment s’est passée la course pour elle. On croise Laurent et Florence qui ont couru ensemble. Je me rends compte que j’ai la tête bouillante et que j’ai drôlement soif !! Et les jambes…un peu lourdes aussi. Je ne réalise pas sur le coup que je viens de boucler mon 1er marathon. On attend Samuel qui bouclera ces 42.195km en 3h34 avec un petit coup de chaud. Après quoi chacun raconte son expérience autour d’un bon petit plat et d’un bon petit verre, sous le soleil ; nous ne sommes pas si mal. Au final, les conditions étaient plutôt bonnes hormis le vent, le parcours aussi malgré les petites bosses et l’ambiance avec les autres coureurs excellente. Bref, je suis vraiment contente d’avoir vécu mon 1er marathon dans ces conditions. Le sport sans partage ça n’a pas la même saveur ! Une préparation satisfaisante Je suis également satisfaite de ma préparation : je l’ai réalisée sur 10 semaines à raison de 4 séances/semaine complété par

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Comment trouver chaussure à votre pied ?

Franchement, il n’y a pas plus difficile que trouver la chaussure idéale pour courir. Mais lorsque vous parvenez à élire celle qui correspond à votre pratique et votre morphologie (peut-être dans ce cas plusieurs paires!) c’est la garantie de centaines de kilomètres de pur bonheur ! Choisir une paire de chaussures est une sacrée paire de manches. Pénétrez dans n’importe quel magasin de sport et allez au rayon chaussures : vous allez être confronté à une offre pléthorique où s’entremêlent tout type de couleurs, formes, technologies, prix… Pas évident de s’y retrouver dans une telle jungle, même si les vendeurs spécialisés sont là pour vous guider. Voici quelques conseils pour vous repérer dans l’univers des chaussures de running. Première étape : choisir sa paire de chaussures 1.Les « oversized » Les chaussures oversized, ou maximalistes, ont été démocratisées par la marque Hoka One One. Leur originalité ? Une semelle large, un amorti important et une conception qui pousse naturellement le coureur à basculer vers l’avant du pied grâce à un effet bascule. 2. Les classiques La grande majorité des coureurs utilise des chaussures « classiques », ni oversized, ni minimalistes. L’offre reste d’ailleurs largement centrée sur ce type de modèles dont les marques déclinent à loisir toutes les caractéristiques : rigidité, amorti, crampons, légèreté, largeur du chaussant… 3. Les minimalistes Né aux Etats-Unis, le minimalisme prône le retour à une foulée naturelle grâce à des chaussures dotée d’un drop (la différence de hauteur entre l’arrière et l’avant de la chaussure) inférieur à 4 mm, une semelle très fine (amorti quasi-inexistant), une flexibilité maximale et un chaussant large au niveau des orteils. A la clé : une attaque par l’avant du pied et non plus par le talon ainsi qu’une posture de course profondément modifiée. Soyez prudents avec ce type de chaussures : renseignez-vous et utilisez très progressivement ces modèles car les conséquences sur la gestuelle ne sont pas anodines. Nos conseils pour choisir votre paire : Le design ne fait pas tout ! Ne vous laissez pas influencer par le design, privilégiez votre confort ! Une belle chaussure n’est pas forcément une bonne chaussure pour vous ! Personnalisez Vous pouvez adapter vos chaussures à vos besoins en portant des semelles élaborées par un podologue. Une priorité : les fondamentaux Appliquez à votre équipement le même principe qu’à votre entraînement : la progressivité. Commencez par vous équiper de chaussures performantes mais plutôt polyvalentes et, si vous en ressentez le besoin, tournez-vous plus tard vers des modèles plus spécifiques.   Deuxième étape : apprivoiser une paire de chaussures Lorsque vous essayez une paire de chaussures, commencez par appréhender : Le confort immédiat : spontanément, vous sentez-vous bien dans la chaussure ? Le laçage : est-il facile ? Le serrage est-il précis ? Le maintien : votre pied est-il trop serré, trop au large…? Ensuite, faites quelques pas ou, idéalement, sortez de la boutique pour réaliser quelques foulées. Vous pouvez alors évaluer : Le confort en test dynamique : à la course, êtes-vous à l’aise ? Y a-t-il des points de compression, d’inconfort…? La tenue du pied : votre pied est-il suffisamment maintenu pendant la course ? Le dynamisme : la semelle offre-t-elle le renvoi d’énergie qui vous convient ? L’amorti : est-il mou, ferme…? Le déroulé : la chaussure vous permet-elle de dérouler correctement le pied ? L’accroche : vous pouvez vous faire une idée de l’accroche et l’adhérence en observant la semelle (gros crampons ou non, gomme tendre ou dure…). Nos conseils pour finaliser votre choix Priorité : le confort Soyez particulièrement attentifs à votre bien-être : si vous ressentez des points de compression, des frottements… alors que vous n’êtes dans la chaussure que depuis 10 minutes, imaginez ce que cela donnera au bout de plusieurs heures de course ! Ceci dit, certains modèles sont parfois peu confortables lorsqu’ils sont neufs et s’assouplissent au bout de quelques kilomètres. Définir vos attentes Pour bien choisir vos chaussures, vous devez avant tout définir avec précision vos attentes et vos besoins. Votre priorité est-elle le confort, l’amorti, le dynamisme, l’accroche, la fermeté ? Êtes-vous un coureur occasionnel ou un compétiteur ? Courez-vous surtout en ville, sur du bitume, sur des chemins en forêt ou bien en montagne ? Aujourd’hui, il existe des modèles pour chaque type de pratiquant et de terrain. Pousser la porte d’une boutique spécialisée Non, les magasins spécialisés ne sont pas réservés à l’élite ! Les coureurs de tout niveau ont intérêt à fréquenter ces boutiques où les vendeurs, formés, passionnés et bien souvent eux-mêmes coureurs, vous distillent des conseils avisés. Une analyse vidéo de votre foulée sur un tapis peut même vous être proposée; comme par exemple celle du réseau Terre de running.   Vie et mort d’une chaussure de running Ça y est : vous avez enfin trouvé la chaussure idéale pour vos petons ! A vous les séances de pur bonheur ! Mais comme toute bonne chose a une fin, vos chaussures fétiches vont s’user. Même s’il est difficile d’énoncer des règles universelles, voici quelques indications pour savoir quand vos chaussures auront rendu l’âme : Plus des chaussures sont légères, plus elles s’usent rapidement. Pour ce type de modèle, on conseille généralement de les changer au bout de 600 km parcourus. Plus vous êtes « lourd », plus vous devez renouveler vos chaussures. Observez l’allure de vos chaussures : amorti affaissé, mesh usé, crampons usés… Soyez attentifs aux signes extérieurs d’usure. Des douleurs inhabituelles apparaissent (genoux, chevilles…) : bien souvent, cela signifie que vos chaussures ne vous protègent plus correctement.   Marie Paturel.

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Direction le Marathon des Sables pour Jean-Yves Martin

  Jean-Yves Martin, client et coureur du team Terre de running Toulon est en route pour participer à son 8ème Marathon des Sables. Juste avant son départ, découvrez le portrait et le parcours de ce coureur. Peux-tu nous retracer ton historique de sportif? J’ai commencé à courir à l’âge de 40 ans, à l’époque je voulais retrouver une meilleure hygiène de vie mais surtout perdre du poids (poids perdu : 30kg). Ayant été un coureur de demi fond jusqu’à l’âge de 17 ans, ma progression fût rapide. 4 mois après ma reprise je courais mon 1er marathon. Pendant 10 ans, j’ai enchaîné plus de 100 courses sur route (du 5km au marathon; pour l’anecdote j’en ai couru 18). Depuis 2007, j’ai été finisher de 7 MDS (dont 2 dans le top 100). Cette année ce sera ma 8ieme participation. Depuis 3 ans je me suis pris de passion pour le Trail et même l’ultra Trail : finisher de l’UTMB en août 2016. Que recherches tu sur ce type d’épreuve? Ce que j’aime notamment sur le Marathon des Sables, une course atypique c’est la diversité des parcours (erg/djebel/lit d’Oued/plateau caillouteux), l’ambiance du bivouac, la solidarité entre coureurs, le partage d’une même passion mais aussi les moments de solitude sur le parcours. Quelle a été ta préparation? Cette année ma préparation a été perturbée par une blessure (aponévrosite plantaire) depuis début janvier. Elle est similaire à celle d’un marathon sur route avec en plus des sorties longues de type trails de 4h00 avec un sac de 7kg de façon hebdomadaire pendant 3 mois. Peux tu détailler ton équipement? Le MDS est en effet spécifique car on en en autonomie sur la totalité de l’épreuve. Mon sac à dos comprend : – un duvet – l’équipement obligatoire : balise de détresse, boussole, aspivenin, road book, frontale, miroir de signalisation, couverture de survie… – 1 coupe vent / 1 tee shirt + 1 short de rechange / – la nourriture = plats lyophilisés /fruits secs/biscuits salés/barres énergétiques: 2000 kg calories par jour (minimum obligatoire) / pastilles de sel / – un réchaud…pour un poids total de 7,5kg sans l’eau. J’ai la chance d’avoir été équipé parla marque HOKA,je porterais les chaussures SpeedGoat et des guêtres. Sans oublier la casquette saharienne, un cuissard de compression SKINS et mon tee shirt TDR 😉 Quel est ton objectif cette année sur cette course? J’espère être finisher dans les 200 premiers sur 1300 au départ. Tes prochains objectifs pour 2017 ? Je participerais à la diagonale des Fous en octobre 2017.  

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Montre Suunto : mise à jour du logiciel Spartan

Depuis le lancement de la gamme SPARTAN en 2016,  Suunto fait régulièrement des mises à jour pour faire évoluer sa solution et vous proposer une version aboutie de cette montre dédiée aux activités outdoor et multi-activités sportives et intensives. La solution SUUNTO se compose des montres GPS Suunto Spartan, du site Movescount.com de Suunto, un service entièrement renouvelé, et des applications mobiles pour smartphones iPhone et Android. les dernières évolutions suunto spartan Nouvelles options de personnalisation des modes sportifs Jusqu’à 7 champs personnalisés par écran Nouveaux champs personnalisés disponibles (puissance sur 10s ou 30s par exemple) Natation en piscine : possibilité de personnaliser la longueur du bassin Graphiques dans les modes sportifs par défaut pour la vitesse, la fréquence cardiaque et l’altitude (en activité et en résumé de sortie). => Identifier et enregistrer des Points d’Intérêt (POI) est désormais possible dans le menu de navigation. (Première phase du déploiement des options de navigation, la phase 2 permettra cette fonctionnalité au cours d’un exercice) => Nouvelles visualisation de la synchronisation des POD au début d’un exercice. => Auto-calibration des Foot POD Nouvelles fonctionnalités 24/7 : Ajout de la visualisation des calories dépensées par le métabolisme de base et de la consommation d’énergie provenant des exercices et du nombre de pas. Ajout des calories totales dépensées par jour en complément des calories des activités Résumés hebdomadaires (+ moyenne journalière) pour la consommation d’énergie Amélioration/Corrections: Amélioration de la précision de l’état de la fréquence cardiaque et de la consommation calorifique associée Les champs des modes sportifs personnalisés peuvent désormais également être vides. L’altitude est désormais figée lorsque la montre est immobile Amélioration du suivi cardio (réduction du nombre de ruptures notées dans les relevés cardio) Affichage positifs des modes sportifs (fond blanc) Le mode avion est maintenant plus aisé à trouver dans le menu connectivité de la montre     Pour réaliser les mises à jour, connectez-vous et synchronisez votre montre à votre espace personnel Movescount. L’application SuuntoLink vous informe automatiquement dès que des mises à jour sont disponibles chaque fois que vous connectez la montre à votre ordinateur au moyen du câble USB. Plus d’infos sur les évolutions sur le site de SUUNTO.

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Terre de running partenaire du Raid Napoléon 2017

Le Raid Napoélon, c’est un concept unique et une course mythique : près de 650km en 7 jours en 10 étapes dont une de nuit des souvenirs impérissables une course d’équipe de solidarité et d’entraide   Terre de running et son réseau de magasins spécialisés course à pied s’associent à cet événement et équipera les bénévoles de cette 2ème édition qui a revue le jour l’an dernier. Découvrez  le parcours 2017 de Chaponnay (69) à Vence (06)     Plus d’infos et inscription des équipes sur www.raid-napoleon.fr/   Nouveautés 2017 2 courses complémentaires en prologue et lors de la 2ème étape du Raid ont été crées pour participer à cette fête de la course à pied: Le marathon par équipe samedi 10 juin 2017. RDV à 15h à Chaponnay, les 6 coureurs de chaque équipe se relayeront sur 5km, 10km, 5km, 10km, 5km puis 7,195km, soit 42,195 km au total.   la course des Remparts dimanche 11 juin à Crémieu (38) à16h pour un parcours de 10km     Inscription en ligne sur le blog Terre de runners  

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Conférence spéciale Nutrition en course – TDR Limonest

La nutrition du coureur est un sujet complexe notamment la gestion de la nutrition en course. Avant, pendant ou après l’effort, quelle stratégie et conseils diététiques adopter pour améliorer vos performances et comment l’intégrer à la vie de tous les jours..? Afin de vous accompagner dans la préparation de vos objectifs et pour répondre à certaines de vos interrogations, le magasin Terre de running Limonest vous propose une conférence spéciale sur ce thème : Nutrition en course : tester, préparer, gérer   La conférence sera animée par Jean Joyeux, coach et formateur en nutrition – Spécialiste en micronutrition du sport qui suit de nombreux sportifs de tous niveaux avec une approche du « bien manger » au quotidien. Jean Joyeux intervient déjà sur le blog avec des conseils en diététique. Découvrez son portrait   Découvrez quelques articles rédigés par Jean Joyeux   Infos pratiques RDV jeudi 13 avril à 19h15 Magasin Terre de running LIMONEST, 1682 RN6 69760 Limonest Places limitées, inscriptions recommandées auprès du magasin : limonest2@terrederunning.com – 04 72 54 62 73   Au plaisir de vous retrouver le 13 avril !  

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Terre de running partenaire du Raid O’Bivwak 2017

Le Raid O’Bivwak, doyen des raids d’orientation français revient les 3 et 4 juin 2017 pour une édition savoyarde au coeur des Aiguilles d’Arves, avec pour camp de base La Toussuire, située à 1 750 m d’altitude. Pour cette 36e édition, plusieurs nouveautés sont au programme, avec notamment un parcours « trail d’orientation » ! L’enseigne Terre de running soutient cette manifestation et devient partenaire pour l’édition 2017. Les principes du Raid O’bivwak Les principes du Raid O’bivwak sont simples : courir en équipe de deux pendant deux jours (deux étapes). Chaque équipe, munie d’une carte spécifique de Course d’Orientation (codes couleurs différents d’une carte IGN avec une échelle au 1/20000), doit rallier des points de contrôle, par l’itinéraire de son choix. Sur chaque circuit, l’équipe qui réalise le meilleur chrono remporte l’épreuve. Les nouveautés 2017 Le Trail O’bivwak Du trail à la course d’orientation, il n’y a qu’un pas… et les organisateurs d’O’bivwak ont choisi de le franchir pour créer une épreuve réunissant les deux disciplines tout en gardant les principes fondamentaux du raid : en binôme, sur deux jours, avec et un bivouac commun avec les équipes du Raid (une partie du matériel nécessaire au bivouac sera transportée par l’organisation). Pour chaque étape – entre 20 et 25 km et de 1 500 à 2 000 m de dénivelé -, un certain nombre de points de contrôle (balises) seront à valider (boîtiers électroniques) dans un ordre imposé et toujours en équipe. Ce pointage s’effectuera à l’aide d’une puce électronique. Animations au bivouac : un moment de partage et de convivialité, passage obligé pour toutes les équipes. Animations musiciales et buvette sont au programme. Festival de l’Orientation : O’bivwak 2017 s’inscrira pour la deuxième année consécutive dans un Festival de l’Orientation qui se déroulera du 30 mai au 4 juin 2017, permettant de découvrir la discipline mais également le territoire.   Découvrez le teaser 2017   Infos pratiques et inscriptions : rendez-vous sur le site http://www.obivwak.net/  

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printemps du running terre de running

Des animations pour fêter le printemps du running !

Le réseau de magasins Terre de running fête le printemps avec des animations du 29 mars au 15 avril. Sorties running conviviales, testings, surprises…retrouvez le programme des animations spéciales « printemps du running » et rejoignez-nous ! Le programme du Printemps du running Terre de running Limonest rdv mardi 11 avril à partir de 18h3O pour une  sortie running et testing des chaussures Saucony et des ceintures Flipbelt. Lot surprise. rdv jeudi 13 avril pour une conférence sur le thème de la nutrition : « Nutrition en course : tester, préparer, gérer » animée par Jean Joyeux. Coach et formateur en nutrition – Spécialiste en micronutrition du sport. Infos auprès du magasin et facebook Terre de running Grand Lyon Terre de running Décines rdv mardi 11 avril à partir de 18h30 pour une sortie running et testing des montres TOMTOM et de l’électrostimulation COMPEX. Infos auprès du magasin et facebook Terre de running Grabd Lyon Terre de running Quétigny sortie running mardi 4 avril à 18h30 .Infos auprès du magasin et facebook Terre de running Quetigny. Terre de running Antony « Afterwork running » mardi 4 avril à partir de 18h30 (départ 19h15) : sortie running et PPG avec testing des chaussures Hoka et des montres GARMIN. Infos auprès du magasin et facebook Terre de running Antony. Terre de running Toulon Reco de la Montée du Faron vendredi 31 mars avec testing des chaussures MIZUNO. RDV à 17h30 au téléphérique (départ de la course). Infos auprès du magasin et facebook Terre de running Toulon. Tous les mercredis, sortie encadrée par Urban Runners. RDV à 19h au stade Léo Lagrange. Terre de running Albertville RDV Jeudi  6 avril à 19h pour pour le « printemps du trail » : sortie running et testing des chaussures Adidas trail, BV Sport booster et l’électrositumation Bluetens en récup ! Infos auprès du magasin et facebook Terre de running Albertville. Terre de running Lyon rdv samedi 8 avril à 10h au magasin pour une sortie running encadrée  par notre coach Patrick. rdv jeudi 13 avril à 19h pour les runs urbains du jeudi encadrée par notre coach Patrick. Testing des nouveautés chaussures HOKA ONE ONE et des produits diététiques Overstim’s. Infos auprès du magasin et facebook Terre de running Grand Lyon. Terre de running Craponne rdv mercredi 5 avril pour un running-testing des nouveautés Salomon et des montres SUUNTO. Infos auprès du magasin et facebook Terre de running Craponne. Terre de running Saumur RDV vendredi 7 avril à 19h pour une soirée découverte du parcours des 10 km du marathon de Saumur encadrée par le club USEAB d’Avoine. Infos auprès du magasin et facebook Terre de running Saumur. Terre de running puteaux Run & Bootcamp spécial anniversaire de reprise du magasin mercredi 12/04/2017 à 19h  (départ du magasin). Soutien à 2 associations  : aide aux enfants atteints de cancer et tumeurs et récolte de chaussures pour don de chaussures en Afrique. Terre de running st-etienne RDV Mercredi 5 Avril 2017 à 19h au Magasin TDR – Séance suivie d’échanges et conseils sur les chaussures minimalistes avec Frédérique JOUBAND. Infos auprès du magasin et facebook Terre de running St-Etienne. Terre de running Echirolles Mercredi 12 avril : départ du magasin pour une sortie running +  PPG mixée avec un petit travail de vitesse sur la piste de Bachelard. Testing des chaussures HOKA One One. RDV à partir de 18h30 (départ à 19h). Infos auprès du magasin et facebook Terre de running Grenoble.   Toutes les infos auprès des magasins – page facebook Terre de running et les pages facebook des magasins.  

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