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Karine en route pour les mondiaux de 24h

Arrivée au running par hasard, Karine Zeimer responsable adjointe du magasin Terre de running Quétigny a été sélectionnée pour les Mondiaux de 24h dont le départ sera donné samedi 1er juillet. Un bel objectif pour cette runneuse passionnée qui s’est investit dans sa préparation. Karine, peux tu te présenter? Karine Zeimer 46 ans, licenciée dans un petit club nivernais que j’ai créé il y a 3 ans et qui s’appelle Courir en Charitois Run Amazones, également porteur d’un défi qui se court tous les ans au profit de SOS Féminité. J’ai commencé à courir un peu par hasard quand je travaillais à Poitiers pour faire connaissance avec mes nouveaux collègues. On allait au stade une fois par semaine le midi. J’ai fait quelques courses avec des chrono modestes (mon 1er 10km en 52′). Très vite je suis passée sur semi puis sur marathon. Après avoir couru en moins de 3h30 (3h28 à Annecy en 2014), j’ai été meneuse d’allure. Je trouvais que le marathon ça allait trop vite et me sentais mieux sur des courses de 6 heures. Sur quelle course et quelles conditions tu as eu ta qualification aux mondiaux? L’an passé, après deux courses de 6 heures, j’ai franchi le cap avec mon premier 24 heures en octobre à Vierzon. Avec Rémi (mon compagnon et entraineur) nous avions uniquement visé une référence pour pouvoir faire les France en 2017. L’objectif était à 180km. J’ai réalisé, en marchant beaucoup, 198km155. C’est ainsi que j’en obtenu ma sélection en EDF de 24 heures. comment s’est passé la préparation? J’avais un tout petit entrainement et aucune pression pour ce 1er 24 heures, je pense que cela m’a beaucoup aidé. Depuis début décembre 2016, sachant que j’étais 6eme au bilan, Rémi m’a accompagnée pour entamer une préparation sérieuse en vue de 2017, d’une éventuelle sélection et des championnats. Cela fait donc 6 mois que je me prépare avec à ce jour sans doute plus de 3000km au compteur et beaucoup de paires de Kinvara 8, la chaussure de chez Saucony avec laquelle je cours. Ma prépa s’est plutôt bien passée avec de nombreux records qui sont tombés : 1h34 sur semi à Bourg-en-Bresse, 3h28 sur marathon à Chalon et 9h39 sur 100km à Belvès. Un suivi kiné et ostéo, de nombreux partenaires grâce à Terre de Running Quetigny et le soutien de nombreuses personnes même si on s’entraîne souvent seul en circadie. J’ai créé une page fb qui s’appelle « au pays de la circadie » et qui permet de parler de la discipline peu connue du 24 heures.   Que redoutes-tu sur ce format de 24h ? À vrai dire, je ne me suis pas posé la question. Je vise un objectif, une marque en individuel et le meilleur pour l’équipe. On a un peu tous peur des conditions météorologiques, pluie surtout. Les températures seront idéales à Belfast. (17-18 degrés). Le championnat débute samedi 1er juillet à midi heure locale (+1h en France). Quelles sont « tes ambitions » et objectifs individuel et par équipe? Dans l’idéal je vise 216km mais c’est une épreuve très particulière, la nuit est longue. Nous sommes une équipe féminine très homogène. Les 3 premières comptent pour le classement des mondiaux. Les hommes peuvent viser un titre. Ils sont exceptionnels. Nous aurons le soleil en nous en ?? Et l’après championnat? Pour la suite de la saison, selon comment se passeront les championnats à Belfast, j’envisage de participer aux France à Vierzon.

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Nos 80 kilomètres du Mont Blanc

On retrouve Greg, responsable du magasin de Bourgoin sur son défi des 80km du Mont Blanc. Un récit de course émouvant partagé en famille et avec les amis…une arrivée finisher collective 😉 80km du Mt-Blanc, Comment j’en suis arrivé là? 26 aout 2016… Chamonix : venu pour faire une surprise au cousin Fredo engagé sur la CCC, je prends une immense claque dès que je pose le pied sur le bitume brûlant Chamoniard. Je n’ai plus posé mes valises au pied du mont blanc depuis mon arrivée de l’UTMB 2014 ! Une éternité pour mon âme d’ultra-traileur. Une fois les premières émotions dispersées, l’évidence me saute aux yeux pour 2017 : objectif 80 km du Mont-Blanc. Ce choix, pourtant spontané, est finalement assez réfléchi : une distance raisonnable pour un D+ qui annonce la couleur (6000m D+). Les mois passent, le dossard est assuré et l’hébergement pré-réservé mais j’hésite… Je ne peux assurément pas m’entraîner correctement alors que mon quotidien baigne dans le running. Pour ce qui est du temps libre, il s’oriente plus vers la famille que vers le tartan, les chemins ou les cimes. Samedi 13 mai, presque tremblotant je valide mon ticket pour le graal ou l’enfer… Je ne sais dire. Mais la XL Race avec les copains fin mai et la perspective que la famille soit à l’arrivée à Chamonix éclaircit quelque peu un ciel encore bien chargé en vue d’une troisième arrivée triomphante sur la place du Triangle de l’Amitié. quand faut y aller…. C’est donc sans objectif « officiel », ni assistance que je prends la route le jeudi 22 juin… enfin presque sans assistance, Fab ayant gentiment proposé d’assurer toute la logistique d’avant course. Et je peux vous dire que ça assure un max. Aux petits soins, je n’avais que le stress à gérer ! Au top mon Fab, une nouvelle fois merci ! Je vous passe la visite aux partenaires du village, le retrait des dossards et toutes ces heures interminables à attendre l’heure du départ. Vendredi 24 juin, 4h, moins quelques secondes, Fab m’a laissé, je suis seul au sien d’un peloton de coureurs que je sais bien plus préparés que moi. A cet instant, je décide que la course ne se fera que contre moi. Départ ? NON, il me faut le premier message d’encouragement de ma chérie. On a nos codes, message court pour que je puisse les voir en entier sur la montre, le voilà… Maintenant, c’est parti ! Après un léger échauffement dans les rues de Cham, nous voilà dans les premiers lacets du Brévent est ses 1450m de D+. Très vite, une lumière rouge pointe son nez. Oups, les piles de la frontale sont HS et celles de rechanges, pourtant obligatoires, sont restées à l’appart. Pas de stress, il faudra rentrer avant la nuit. Simple, il suffit de remplir l’objectif officieux que, comme tout coureur, je me suis fixé. La luminosité gagne au fur et à mesure que nous quittons la forêt. Le mont Blanc se dégage parfaitement sur notre gauche, c’est magnifique ! Je monte à ma main – souvent contraint de suivre le groupe de coureur qui me précède – ce qui me permet de profiter pleinement de ces premières heures de course. Sur la partie finale de l’ascension, j’accélère un peu histoire de tester un peu la machine en prenant au passage une revanche sur le Trail des Aiguilles Rouges abandonné en 2013. Tout se passe alors pour le mieux quand je passe le sommet en un peu plus de 2h (2h16 – 394ème). doucement mais surement Je passe les points de contrôle de Planpraz et de Flégère – les souvenirs de l’UTMB plein la tête – avec une avance confortable sur ces premières barrières horaires que je craignais (3h18 – 327ème) avant la montée de la tête au vent. Des coureurs me doublent – je sais que certains n’iront pas au bout comme cela, pour d’autres, je ne les verrais plus – j’en double aussi, et tout cela s’équilibre avant de basculer sur la première descente significative, longue et technique, vers le Col des Montets. Si les premiers pas sont hésitants, élasticité et tonicité musculaires reviennent pour, peu à peu, rendre la descente rapide, efficace et maîtrisée. L’option zéro drop vers laquelle je me suis orienté paie, à minima à cet instant de la course. Une énième faute de pied – je suis déjà tombé sur le sommet du Brévent – me met presqu’au sol et, alors qu’un coureur bien intentionné souhaite me faire éviter la chute, me fait sortir complètement de la course. Les kilomètres me menant alors au ravitaillement du Buet sont difficiles. La foulée est lourde, le pas moins assuré et l’état général plutôt moyen au tiers de la course. Dix minutes de pause salvatrices me permettent de repartir dans une meilleure dynamique. Si l’éventualité de ne pas aller au bout m’a effleuré l’esprit, il n’en est nullement question à cet instant de la course.   Dans la Loriaz (800m de D+) les sensations sont plutôt bonnes, je ne m’affole pas quand on me double dans les parties roulantes car mon ascension est efficace et économe si bien qu’à l’approche du sommet, je me permets de lever les yeux pour contempler le magnifique paysage sauvage qui s’offre à moi. Les écarts entre les coureurs commencent à être conséquent ce qui me permet de profiter d’instants de solitude dans ce décor extraordinaire. Seule surprise, je passe le point de contrôle en compagnie de la 35ème féminine, ce qui laisse à penser que je suis assez loin au classement, mais peu importe. quand la chaleur et la fatigue s’y mêlent Vendredi 24 juin, Le Molard, 10h49 (245ème) : Je suis dans mes plans, au pied du barrage d’Emosson, mon état de fraîcheur est idéal. A la sortie du ravitaillement, les forts pourcentages des premières pentes font de gros dégâts autour de moi. Il n’y a que peu d’endroits pour s’abriter d’un soleil, intense pour ce milieu de matinée, et un

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Marathon du Mont Blanc, l’incroyable course de Thibaut Garrivier

Auteur d’une superbe 6ème place au scratch – 1er français lors du Marathon du Mont-Blanc (remporté par Kilian Jornet), Thibaut Garrivier, coureur du team Terre de running Lyon revient sur sa course et ses prochains objectifs. L’occasion de faire connaissance avec ce jeune talent. Thibaut, peux tu te présenter? J’ai 26 ans, je viens de Gap où j’étais au club de ski de fond. Je suis interne en médecine (radiologie) à Lyon depuis 3ans. Je fais principalement du trail et 2 à 3 triathlons par an depuis l’an passé. Tu réalises une superbe course au marathon du Mt Blanc avec un plateau international, comment s’est-elle déroulée? J’ai eu un petit accident de vélo il y a 3 semaines qui a contrarié ma préparation mais j’ai finalement pu prendre le départ. Dès le début j’ai senti que les jambes étaient (très) bonnes. Je suis parti avec le groupe de tête en essayant d’être moins frileux que l’an passé. Avant Vallorcine je décroche pour faire la course à mon rythme, sachant que je voulais monter les Posettes à 80% pour pouvoir finir les 15 derniers kilomètres assez fort comme j’aime le faire. J’arrive bien à m’alimenter, il fait 20 degrès de moins qu’à Lyon ces derniers jours, toutes les conditions sont réunies pour moi. Les jambes répondent de mieux en mieux et je reprends Tom Owens, Tony Moulai dans la montée de la Flégère puis Sage Canady. Dans la dernière montée j’entends tout le monde encourager Thibaut Baronian, je pousse au maximum et reviens sur lui dans les derniers hectomètres pour finir 6ème et 1er français…néanmoins assez loin des 5 premiers mais très satisfait ! Au final une course d’attente, ou plutôt « à ma main » comme je les aime qui manque peut être un peu de panache, mais surtout un peu de confiance au départ vu la start list…! T’attendais-tu à ce résultat? Clairement je ne m’attendais pas du tout à cette place. J’avais plutôt un objectif de temps, je voulais faire mieux que l’an passé (4h06 pour 4h16 au final) en partant un peu plus vite mais je n’étais sûr de rien vu mon faible entrainement ce dernier mois au sortir de l’Half Ironman d’Aix en Provence. Je pensais rentrer plutôt aux alentours de la 20e place. D’autant qu’avec l’internat l’entrainement est toujours compliqué…Je mise plutôt sur des blocs de volume le week end. Quels sont tes autres objectifs de la saison? Les objectifs à venir : 2e étape du skyrunning france avec la Skyrace du Chaberton le 15juillet, enchainé le 27 juillet avec le triathlon longue distance de l’Alpe d’Huez. Ensuite 3e étape skyrunning au marathon du Montcalm au retour de vacances mi-août, puis l’OCC fin août. Ensuite je vais voir si je peux participer aux Chpampionnats de France de trail, puis la finale du skyrunning à la Skyrhune. En extra peut-être les Templiers si je peux me libérer le WE et/ou la Saintélyon pour préparer une probable saison d’ultra l’an prochain.   Principaux Résultats : 2016: 3e général TTN court, Victoire LUT by night, Saintexpress, 8e marathon Mont Blanc, 32e de l’Embrunman. 2017: 6ème du marathon du Mont-Blanc, 3e Trail des Cabornis, victoire aux 6h de Méribel, 4ème de la Skyrace des Matheysins, 21e (victoire groupe d’âge) de l’Half Ironman Aix en provence

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Chaleur et entraînement : alerte canicule !

La chaleur est là, et les conseils se multiplient pour ne pas rompre la continuité de la pratique sportive. Partir tôt le matin, tard le soir (moins convaincant), courir la nuit, aller courir sur un tapis en salle climatisée, s’habiller moins, boire plus, prendre des douches froides, tièdes, chaudes, boire du thé à la menthe, manger des sorbets ou encore investir dans une casquette avec ventilateur intégré… On a bien des chances de lire de tout, et pas forcément des conseils très avisés. Vue sous l’angle de la nutrition, on peut sans doute apporter quelques éléments de réponse. Ce que provoque la chaleur En cas de chaleur, on le remarque facilement quand on a la mauvaise idée de partir courir trop tard, le seuil de la fatigue est notoirement abaissé. En effet, la « machine » entre littéralement en « surchauffe », et ne parvient pas à maintenir le même niveau de performance. A vitesse équivalente, la fréquence cardiaque augmente très nettement, et l’intensité perçue est plus élevée. C’est déjà une raison suffisante pour réduire sa vitesse, et donc éviter les séances difficiles dans ces horaires. Le moyen de thermorégulation le plus efficace se met rapidement en route : la transpiration. En effet, l’évaporation de l’eau à la surface de la peau permet de provoquer une perte de chaleur, contribuant à prévenir l’hyperthermie. Donc tout naturellement, les pertes hydriques augmentent… et doivent être compensées. L’hyperthermie, un danger On pense beaucoup à la déshydratation, sujet crucial pour le coureur de longue durée, qui devient encore plus important dans les périodes de chaleur. Mais le danger sous-jacent est celui de l’hyperthermie, qui est en mesure de vous mettre gravement en danger. En effet, si l’organisme fait tout son possible pour rester à la fatidique température de 37,2°C, c’est parce que c’est la température à laquelle ses enzymes fonctionnent le mieux. Au delà, les fonctions de production énergétique, la livraison de l’oxygène, les synthèses, la neurotransmission, tout est perturbé. C’est ce qui explique pourquoi un état de fièvre important (l’hyperthermie commence à 38,5°C) peut provoquer des troubles comportementaux ou des symptômes neurologiques graves. Ainsi un coureur en hyperthermie peut se mettre à délirer, halluciner, et adopter un comportement dangereux pour lui, voire pour les autres. La déshydratation apparaîtra dans un temps plus long que l’hyperthermie, et ne sera pas exempte de dangers, moins immédiats, mais tout aussi importants. Les effets de la déshydratation De la même manière que la température doit être constante pour garantir le bon déroulement des fonctions biologiques, il faut un taux d’hydratation précis pour faire tourner les complexes rouages cellulaires. Le manque d’eau fait changer les conditions physiques et chimiques dans nos tissus et nos cellules, réduisant ainsi leurs capacités fonctionnelles. Cela peut se traduire par une perte d’efficacité de l’effort, une sensation de fatigue exagérée alors qu’on n’a pas de raison d’être en hypoglycémie, et l’impression d’être incapable de se réhydrater, ou d’avaler quoi que ce soit. La perte d’eau augmente la viscosité du sang, réduisant la qualité de l’oxygénation cellulaire, et diminue le volume sanguin, ce qui réduit la pression artérielle. En réponse, la fréquence cardiaque augmente pour compenser le manque. L’oxygénation étant orientée vers les muscles pendant l’effort, l’intestin déjà pénalisé subit encore plus la dure loi de l’effort. C’est ce qui explique pourquoi la déshydratation déclenche un cercle vicieux qui aboutit à l’incapacité à manger ou à boire au bout de quelques heures de course. Moralité : à cause de la déshydratation, tout le monde trinque (pas mal celle là, je devrais la prêter à Yohann). S’adapter à la chaleur…? Pour commencer, il faut savoir que l’organisme a la possibilité de s’adapter à la chaleur, donc vivre trop cloîtré sous la clim n’est pas une solution viable si vous aimez la nature. Par contre, outre le choix de courir de nuit ou tôt le matin, à l’ombre, ou sous la pluie (vous risquez d’attendre un peu), il y a la possibilité de s’hydrater par plusieurs biais. Quand on dit s’hydrater, on pense à l’eau, mais on ne doit pas oublier les minéraux et oligoéléments, connus aussi sous le doux appellatif d’électrolytes, qui accompagnent toujours l’eau, aussi bien quand on la boit que quand on l’élimine. Donc si on perd de l’eau par la transpiration, on provoque des pertes de ces précieux électrolytes, au risque de pénaliser un peu plus les fonctions cellulaires, et de mettre en danger bien plus que la performance. S’hydrater, pas qu’à l’eau Donc pour passer à la pratique, plusieurs solutions doivent être choisies, chacune nous aidant un peu à affronter le réchauffement climatique : Premièrement boire une quantité suffisante d’eau, pas forcément glacée, et tout au long de la journée. Attention à ne pas tomber dans l’excès d’eau, car boire de l’eau pure ne permet pas de remplacer les électrolytes perdus par voie urinaire ou sudorale. Au contraire, on risque de provoquer une hyponatrémie (manque de sodium, dont le rôle est de maintenir l’eau dans les liquides corporels). Pour information, chaque année, des personnes âgées décèdent en buvant trop d’eau, et on a de nombreux exemples d’athlètes qui ont fini leur carrière et leurs jours sur une route surchauffée de la même façon. A l’effort : une boisson d’effort s’impose, mais en version hypotonique. C’est à dire que l’on va veiller à mettre moins de poudre (jusqu’à moitié moins de ce qui est indiqué par le fabriquant, rarement plus) pour la même quantité d’eau. Comme nous avons eu l’occasion de le dire dans les articles précédents, la présence de glucides et d’électrolytes améliore l’absorption de l’eau par l’intestin, ne nous en passons pas ! Une boisson hypotonique sera plus digeste, et plus à même de compenser le manque d’eau sans vous écoeurer. A l’effort toujours : on veillera à boire un peu plus que d’habitude, sachant que la quantité de 300 ml par heure ne peut convenir par forte chaleur qu’à de très petits gabarits… et encore. Considérez que l’on peut aller jusqu’à 1litre par heure de boisson pour certains,

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Aurélia Truel arpente les routes du Raid Napoléon

La « traileuse » (voir son portrait) revient à ses premières amours sur route avec une première expérience sur le Raid Napoléon, une course à étapes de Lyon à Golf Juan. Engagée avec une équipe de chefs d’entreprise de l’AG2R la mondiale et CPME, Aurélia a profité de cette épreuve pour « borner » et accumuler des km sur route en vue de valider une prochaine participation sur un 100km. On revient avec elle sur ce format atypique. Aurélia, comment s’est passée cette semaine sur le Raid? Plutôt bien! Je voulais accumuler de la distance sur route, j’ai été servie! les premiers jours ont été durs avec la chaleur et le cumul des épreuves mais au plus la semaine avançait au mieux j’étais. Le cors s’adapte bien mais il fallait être prudent notamment sur la gestion des ravitos, de l’hydratation, de la récup… Au final je termine avec plus de 160km dans les jambes donc je suis plutôt satisfaite. j’ai pu aussi apporter mon expérience et des conseils à mes co-équipiers qui, avec leur détermination, motivation et envie sont venus à bout de cette folle semaine alors que la plupart d’entre eux ne courent que 2 fois/semaine.   Et côté ambiance? C’était super! Une très bonne ambiance déjà au sein de l’équipe malgré le fait que personne ne se connaissait mais. Mais également au sein de l’organisation avec les motards, les chauffeurs, les bénévoles. tout le monde s’implique pour offrir une prestation impeccable. C’est un peu l’ambiance tour de france, il y a beaucoup de convivialité même si on reste compétitif durant les étapes. Le parcours est aussi très beau donc on prend du plaisir avec les paysages. Peux tu nous en dire plus sur ton objectif de 100Km? J’ai participé à un 60km en Ardèche en mai pour valider la distance. L’objectif du raid était donc de pouvoir cumuler les km sur une semaine en gérant mon rythme. J’aurais pour objectif un 100Km en septembre au Pays-Bas en visant d’environ 8h15 ce qui me permettrait de viser une qualification. Je me préparerais en conséquence cet été en participant notamment à la classique « Marvejols-Mende » puis j’irais en stage à Font-Romeu. En fonction de la récup je participerais aux Templiers puis à la Saintélyon en relais.

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Raid Napoléon, embarquez avec le capitaine !

Relancé depuis 2 ans, le Raid Napoléon est une course par étape (cette année de Chaponnay à Golf Juan) Jérôme Finot, membre du team TDR Lyon a participé à l’épreuve sous les couleurs de l’association Docteur Clown (qui vient en aide aux enfants malades). Après son expérience l’an dernier en tant que coureur, c’est sous la casquette de capitaine que Jérôme a pris part à cette édition 2017. L’occasion d’en savoir plus sur cette expérience.   Jérôme quel était ton rôle? D’abord il y a eu tout un travail d’analyse du parcours et du profil des coureurs pour pouvoir « positionner » l’ordre de passage car une fois établi on ne peut le changer. Nous souhaitions pallier les petites faiblesses de l’équipe en composant avec les profils plus solides. Au final on s’en sort bien avec une 5ème place au général…! Ensuite il y a différents rôles tout au long de l’épreuve: il y a une grosse partie en lien avec l’organisation pour faire le point le matin avant les épreuves, prendre les consigne,s les redispatcher auprès des coureurs, faire respecter les consignes liées à la logistique, au stationnement…et bien sûr un rôle en relation avec les coureurs qui doivent juste penser à courir et être prêt pour leur relais (encouragements, gestion des ravitos, assistance..). Comment a pu te servir ton expérience de l’an dernier? En ayant participé en tout que coureur, je savais à quoi m’attendre et j’ai pu appréhender mon rôle de capitaine sereinement. C’est vraiment une approche centrée sur la gestion. Par exemple la particularité cette année était que les équipes comptaient 5 coureurs au lieu de 7  ce qui amène les coureurs à plus courir (voire à doubler certains jours)..il faut être vigilant sur les récup’ car les risques de blessures sont là. Certains ont couru près de 140km au total. On était plus sur des profils de marathoniens 😉 A refaire? Bien sur! D’abord pour l’ambiance à la fois au sein de l’équipe mais aussi sur le raid en général avec les 13 autres équipes. Il y  a de la rivalité liée aux épreuves sportives mais aussi une belle solidarité et une vraie cohésion. Je suis ravi d’avoir vu les 2 aspects mais si je le referais ce serait en courant 🙂 Le fait de courir aussi pour une association rend le défi intéressant et valorise les acteurs qui s’engagent.. chapeau d’ailleurs aux clowns présents à nos côtés.

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On a testé les lunettes R2

Dès que les premiers rayons de soleil pointent il faut penser à protéger sa vue y compris et surtout en sport. Julia a eu l’occasion de pouvoir tester les lunettes de soleil R2 distribuées par Outdoor Factor. Voici ses retours: « C’est à l’occasion d’un séjour dans le sud (où le soleil a tendance à piquer les yeux) que j’ai testé les lunettes R2 Cheeath. Consciente du fait qu’en montagne ou sur certains terrains nature (ou selon les conditions), il est nécessaire de porter des lunettes, je ne le fait pas car cela n’est pas forcément confortable. Je profite donc de ce test pour casser mes habitudes. Des lunettes qui se font oublier Pour m’habituer, je décide donc de porter une première fois les lunettes sans pratique sportive… Je suis déjà agréablement surprise par le confort : les différentes zones de contact ne blessent pas, les verres « n’appuient » pas et les lunettes sont plutôt légères. Les verres de catégories 3 protègent plutôt bien. Ensuite vient le temps des tests « terrains » : En vélo : les yeux sont bien protégés, il n’y a pas d’espace pour que les poussières et être objets volants viennent se glisser insidieusement… En course à pied : j’ai testé en séance de fractionné, lors de footing long avec et sans dénivelé, également lors de sorties plus cool et de randonnées. Même par grosse chaleur et avec la transpiration, pas de buée qui se dégage et les lunettes restent bien en place. La protection est assurée quelques soit la luminosité. Rapport qualité – prix : 39,39€, difficile de faire mieux !     Un test donc positif, difficile d’ailleurs de se passer des lunettes une fois que l’habitude a été prise 🙂  » Nos conseils : Veillez à ce que les lunettes soient adaptées à votre morphologie et à votre pratique. N’hésitez pas à demander conseils en magasins spécialisés.

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Pourquoi essayer la gourde à la main quickshot Nathan?!

Très tendance Outre-Atlantique même sur des épreuves d’Ultra Trail, courir avec une gourde à la main est une habitude que nous commençons seulement à découvrir en Europe. Pourquoi essayer la gourde à la main quickshot Nathan?! Voici 5 bonnes raisons d’adopter cette solution d’hydratation. Cela évite de courir avec une ceinture et permet donc d’alléger le centre de gravité. Le fait que le poids soit vers l’avant cela facilite l’adoption d’une posture plus efficace. 2. Un gain de temps au moment de boire, car la boisson est à bout de bras. Il n’est donc pas nécessaire d’aller chercher la flask dans le dos ou de défaire la paille de la poche à eau. L’action de s’hydrater se fait dans le mouvement. 3. La facilité de recharger le contenant au moment du ravitaillement. 4. La gourde quickshot plus contient 300ml d’eau. En embarquant une gourde à chaque main, il est possible de varier la boisson. Par exemple, une gourde avec du glucose, l’autre avec de l’eau nature. 5. A portée de main et toujours dans le champ de vision, il est plus facile de contrôler le volume de boisson restant Courir avec une « quickshot plus » Nathan a ses avantages surtout dans le cadre d’une sortie courte à moyenne avec la possibilité de se ravitailler. C’est juste une habitude à prendre.   Découvrez la gamme NATHAN  

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test VMA décines

Évaluez votre vitesse avec TDR Décines

A quelle vitesse courrez-vous? C’est l’occasion de le savoir en passant un test VMA organisé par votre magasin Terre de running Décines, en partenariat avec le club d’athlétisme du DMA et de Fabien Antolinos, athlète du team trail Terre de running Mizuno. Un test VMA pour quoi faire? Le test VMA vous permet d’évaluer votre vitesse avant d’entamer un cycle d’entrainement, pendant  une phase d’entrainement afin de réajuster vos séances si besoin ou au terme d’un cycle pour évaluer votre progression quelque soit votre pratique (trail, route, triathlon…) Le test VMA proposé le 27 juin sera par VAMEVAL Adapté : Augmentation de 0.5km/h toutes les minutes, départ à 8km/h   Animé par Fabien Antolinos L’athlète et traileur Fabien Antolinos encadrera cette séance et vous fera part de toute son expérience et de ses précieux conseils. Fabien a notamment été plusieurs fois sélectionné en équipe de France de trail (champion du monde par équipe), a terminé 5ème de l’UTMB, a remporté les Templiers… Pour autant, il maintient des séances d’entrainement sur piste pour entretenir sa vitesse net participe régulièrement au cross. Fabien est également professeur de sport et coach au club du DMA.   INFOS PRATIQUES Le test aura lieu le mardi 27 juin Lieu : Piste d’athlétisme du parc Raymond Troussier à Décines Deux sessions : –          19h30 rdv au magasin à 19h –          20h rdv sur la piste directement à 19h30 Places limitées à 25 places par session Réservation par téléphone au 04.78.89.95.54 ou par mail : decines@terrederunning.com en précisant l’heure de la session Suivez l’actu du magasin sur facebook Terre de running Décines

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Fleurianne, adepte des samedis du jogging

Fleuriane, participante assidue des Samedis du jogging et des testings du jeudi soir au magasin de Lyon est une jeune étudiante en droit de 27 ans, ancienne nageuse de bon niveau (15 années de pratique et maître nageur), originaire de Saône et Loire. Elle va nous parler de ses débuts plus que prometteurs dans la course à pied et nous faire partager sa passion du running. Comment es-tu arrivée à la pratique de la course à pied ? Pratiquant la natation en club pendant une dizaine d’année j’ai toujours complété mes entraînements par du footing, que ce soit à l’école ou en loisir, sans objectif particulier. Tu es plutôt route ou trail ? Venant de Saône et Loire, j’ai toujours eu un gros penchant pour le Trail, qui s’est accentué au fil des années. Actuellement combien d’entraînements fais-tu par semaine ? Je cours entre 4 à 5 fois par semaine depuis 3 mois. Qu’est-ce qui a fait basculer ta pratique de runneuse occasionnelle à runneuse régulière ? Etant aussi adepte de sport de glisse, je cherchais un sac de ski pour la fin de la saison et je me suis rendue un peu par hasard dans un magasin de sport près de chez moi (Terre de Running Lyon). Après un échange avec l’un des vendeurs j’ai appris l’existence d’entraînements et de testings produits gratuits. Je me suis donc dit qu’au lieu de courir seule sur les quais, (entrainement assez répétitif et un peu lassant pour une adepte des grands espaces verts) je pourrais peut être rencontrer un groupe de runners sympathiques et pouvoir bénéficier d’un coach pour progresser. Je me suis donc rendu un jeudi soir au testing brooks et nous avons fais un run sympa dans certains spots que je ne connaissais pas sur la colline de Fourvière, avec des petits exercices spécifiques et un groupe très accueillant, solidaire et chaleureux. Suite à cela j’ai pris la décision de m’inscrire pour le Lyon Urban Trail en format 8 km. Qu’est-ce qui te fait vibrer dans ta vie de runner ? Depuis que je me suis mise réellement à la course a pied, je compare souvent ça à une forme de drogue positive. Je me lève running, je discute running avec mes amis, je mange running ( le pot de glace de 500 ml ça compte ?), j’ai réappris à me faire mal pour dépasser mes limites. Quels sont tes plus beaux souvenirs de courses ? Pour le moment je n’ai participé qu’à une seule course donc je dirais le Lyon Urban Trail malgré des conditions assez difficile (pluie et vent) j’ai pris beaucoup de plaisir. La course s’est plutôt bien passée, j’ai accroché une 170ieme place au scratch et une 11ième place dans ma catégorie. Je me suis donc dis pourquoi pas s’entrainer sérieusement pour encore gagner quelques places qui sait ? Quels sont tes objectifs pour les semaines et mois à venir ? Je serais à l’Ultra boucle de la Sarra en format 6h relais à 3 (résultats : 7ieme relais féminin avec Maud et Lucie de Sport and run), puis le 11 Juin le Trail de la fontaine les ânes (18 km) et pour finir le 26 juin le Trail de Volvic (40 km). Qu’est-ce qu’un bon entraînement pour toi ? Sportivement tout d’abord, repousser mes limites, être bien accompagnée et pouvoir se laisser guider pour se concentrer sur ses sensations. Mais avant tout se faire plaisir, c’est le plus important. Peux-tu nous présenter et nous expliquer le fonctionnement des samedis du jogging ? Les samedis du jogging c’est une sortie qui part du magasin Terre de Running à Bellecour avec un petit groupe de runners de tout âge, tout niveau qui viennent faire une séance conviviale, soit des fractionnés soit du travail de montée/descente sans pression ni compétition pour une durée d’une heure.   Terre de running Lyon : 7 rue de la barre Suivez les actu du magasin sur Facebook Terre de running Lyon

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