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L’effort en altitude, acclimatez-vous !

L’été n’est pas seulement synonyme de farniente sur le sable. Il est aussi la pleine période des trails de montagne qui proposent fréquemment de grimper en altitude. Or cette dernière n’est pas sans effet sur le coureur à pied. La mode du trail running se traduit par la multiplication des épreuves, notamment en montagne. Il est désormais banal de courir à des altitudes auxquelles on n’osait pas s’aventurer autrefois sans grosses chaussures de randonnée et sac à dos bien rempli. Aujourd’hui, les parcours proposent fréquemment des passages à plus de 2 000 ou 3 000 mètres d’altitude, comme sur la Skyrace de Montgenèvre (qui accueillait le week-end dernier les championnats de France) ou le Trail Verbier Saint Bernard (qui s’est déroulé le week-end dernier en Suisse). Pourtant, évoluer à de telles hauteurs – qui plus est en courant ou en essayant de courir – n’est pas anodin, loin de là ! Que ce soit à la montée, lorsque l’effort se fait intense, ou à la descente, lorsqu’on est tenté de lâcher les chevaux alors qu’il faut rester particulièrement vigilant pour éviter la chute, l’altitude n’est pas sans impact sur l’organisme du trailer. Altitude = hypoxie ! L’altitude a un lien direct avec l’oxygène disponible dans l’air : plus on monte, moins la pression atmosphérique est élevée (hypobarie) et moins la pression en oxygène est forte (hypoxie). Par conséquent, on éprouve davantage de difficultés à respirer, la quantité d’oxygène étant de plus en plus faible. Ce n’est pas seulement en très haute altitude que l’hypoxie a des conséquences sur l’organisme. Ses effets se font sentir en général au-delà de 1 000 mètres d’altitude – sachant toutefois que les « symptômes » diffèrent énormément d’un individu à l’autre : entre 1 000 et 2 000 mètres, on peut ressentir les effets de l’altitude lorsque l’intensité de l’effort est élevée ou lorsqu’on est assez mal préparé physiquement ; entre 2 000 et 5 000 mètres, des symptômes peuvent apparaître au repos et lors d’un effort de faible intensité. Des signes variés et variables Il est difficile d’émettre des généralités en matière de signes physiques liés à l’altitude car ils varient énormément : selon les individus (chacun de nous est plus ou moins sensible), selon l’habitude de chacun à évoluer en montagne (un sportif de la plaine a plus de chances de ressentir les effets de l’altitude qu’un coureur qui vit en station de ski toute l’année). Au-delà de cette variabilité interindividuelle, l’organisme réagit cependant de manière uniforme en développant des adaptations : la viscosité du sang augmente le nombre de globules rouges (qui transportent l’oxygène) augmente grâce à la sécrétion d’érythropoïétine (EPO). Ainsi, les mécanismes en anaérobie ne sont pas affectés par l’altitude car, dans ce type d’effort court et intense, le muscle fonctionne sans requérir d’oxygène. En revanche, les efforts longs qui mobilisent des mécanismes en aérobie sont affectés par le contexte hypoxique. Si le Mal aigu des montagnes (MAM) concerne surtout les altitudes relativement élevées, auxquelles le trailer est rarement confronté lorsqu’il porte un dossard ou prépare une compétition, les symptômes d’une difficulté d’adaptation de l’organisme peuvent apparaître : maux de tête, fatigue, nausées, vertiges, déshydratation plus rapide… Dans tous les cas, ces signes physiques ne doivent pas être ignorés : au lieu d’avaler un cachet de paracétamol pour apaiser les céphalées, on préférera redescendre plus bas ou bien se mettre au repos pour s’acclimater. S’acclimater et s’habituer Pour éviter de subir les effets de l’altitude au repos et a fortiori à l’effort, un temps d’acclimatation peut être nécessaire ou, a minima, la répétition d’entraînements à l’altitude que l’on rencontrera en compétition. Le nombre de jours nécessaires à l’organisme pour s’adapter à la situation d’hypoxie varie d’un individu à l’autre : alors que certains auront besoin de seulement 2 jours, d’autres devront attendre 8 jours pour ressentir un mieux-être. Il est donc essentiel d’être à l’écoute de son corps et de repérer les signes de stress hypoxique pour moduler : l’intensité de l’effort (baisser d’environ 10 % cette intensité lors des premiers jours), le volume d’entraînement (baisser d’environ 25 % le volume au début du séjour), le temps de récupération (l’augmenter sensiblement entre chaque entraînement intense). Pour avoir des effets bénéfiques sur la performance, le séjour en altitude doit être suffisamment long, autrement dit s’étirer sur plusieurs semaines. Toutefois des recherches font encore débat : tandis que certains conseillent de dormir en bas et de s’entraîner en haut, d’autres suggèrent de dormir entre 2500 et 3000 m d’altitude et de redescendre pour s’entraîner. Quoiqu’il en soit, pour le trailer qui prépare une épreuve en montagne, l’objectif est moins de chercher à booster ses performances en jouant avec l’altitude que d’éviter de subir de plein fouet des symptômes délétères le jour J. L’idéal est donc de s’entraîner plusieurs fois à des altitudes similaires à celles de la compétition afin d’apprendre à gérer le stress hypoxique. Les week-ends chocs, recommandés au cours de la préparation d’une épreuve longue distance, constituent de belles opportunités d’organiser un séjour à la montagne. Enfin, un petit tour chez un médecin du sport peut être bienvenu afin d’éviter toute mauvaise surprise. En pratique et pour résumer… Si je prépare une épreuve ou un séjour en montagne avec passages en altitude : je vais consulter mon médecin en lui expliquant mon projet ; je ne banalise par l’altitude et reste conscient des risques et implications de la pratique sportive en (haute) montagne ; je m’entraîne plusieurs fois aux altitudes que je rencontrerai le jour J ; je planifie un ou plusieurs séjours à la montagne, par exemple à l’occasion de week-ends chocs, en adaptant l’intensité, le volume et le temps de récupération entre les séances si je ressens des symptômes de stress hypoxique. Bel été à tous !

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Pierra Menta Été, première participation pour Gaëtan, TDR Albertville

C’est bien connu, nos équipes aiment courir et se challenger. Dans ses montagnes en Savoie, Gaëtan, gérant du magasin TDR Albertville et traileur avait bien envie de cocher et de participer à la Pierra Menta Eté, attiré par le Beaufortain et la technicité des parcours. Comme pour la version hivernale, 3 jours d’épreuves sont proposés aux coureurs avec des parcours et des profils techniques nécessitant le baudrier lors de certains passages. 3 jours où les équipes sont « bichonnées » par une organisation au top et rodées… De retour de cette épreuve et après avoir récupéré, Gaëtan nous fait part de cette expérience atypique. Alors cette première Pierra? Cette épreuve m’attirait mais c’est vrai que l’enchaînement assez costaud des 3 jours me rebutait un peu. J’ai été motivé par un bon copain, Olivier qui l’a déjà faite 2 fois et qui a un niveau sensiblement similaire au mien. Côté entrainement, entre le magasin et la famille ce n’est pas tjs évident. J’avais donc prévu plutôt des courses de préparation mais au final j’ai eu plusieurs fois des soucis d’entorse alors j’ai misé sur la fraîcheur! Comment se sont passés les 3 jours? Nous avions décidés de partir tranquillement. Autant à la montée j’étais plus à l’aise mais dans les descentes j’ai dû souvent m’employer pour suivre mon équipier! Les descentes sont raides et techniques et avaient été rendues glissantes par le mauvais temps (d’ailleurs nous avons eu un parcours de repli sur l’une des épreuves). J’ai par contre optimisé la récup avec de la boisson, de l’électrostimulation et des chaussettes de compression. Le 2ème jour, les jambes ont déjà souffert mais une fois l’échauffement fait et le départ donné ça va tout de suite mieux! Nous avons pu faire l’arête du Grand Mont (reporté les autres éditions) et là c’était grandiose. Comme pour l’hiver, il y a une grosse ambiance et du monde. On est très encouragés et au final j’ai pu voir pas mal de monde autant en bénévoles qu’en clients. Le 3ème jour, l’épreuve est courte et intense, ce qui me convient mieux. j’ai pu faire ma course et me faire plaisir. Il y a encore plus de monde puisque le passage est plus accessible et que les gens sont plus disponibles. Bilan…? Je suis très contents d’avoir pu participé et finir ! J’aurai aimé que l’on fasse mieux en terme de classement mais bon on est partis un peu loin le premier jour alors après c’est plus compliqué mais on a réussi à grapiller qques places…! Nous nous sommes bien entendus avec mon co-équipier mais ce qui est dur c’est de gérer les coups de moins bien car ils n’arrivent pas en même temps! Nous avions aussi décidé de ne pas utilisé d’élastique (souvent prisé des équipes pour que l’un des coureurs tire l’autre). Bien sûr avec un meilleur entrainement ce serait mieux mais au final c’est une très belle épreuve très bien organisée avec une belle ambiance…où les couleurs TDR ont d’ailleurs brillé notamment chez les jeunes et en mixte avec la victoire de Hugo Altmeyer (team Scott-TDR).   Photos Courchevel Sports Outdoor.

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Championnat de France de Trail on y est !

C’est l’un des objectifs de cette saison déjà bien entamée… Ce week end auront lieu les Championnats de France de Trail Court à MontGenèvre (05). Sébastien Hours et Guillaume Rouger, du team Terre de Running Mizuno ont bien sûr coché cette date et prendront le départ de cette édition très relevée. Après avoir fait le reconnaissance du parcours et en récup post Cross et Marathon du Mont-Blanc, on fait le point sur leur état de forme et leurs ambitions.   Guillaume : Depuis que le France existe (2013) c’est une première de le courir si tôt dans la saison. La récupération du Mont Blanc semble très courte pour retrouver un organisme compétitif en 14j mais c’est surtout de mon genou que j’appréhende un peu. Une chute en fin de parcours du marathon, et mon genou gauche s’en rappelle encore, avec une petite douleur quand je cours actuellement. Je ne regrette en revanche pas du tout ce calendrier assez chargé. Le Marathon du Mont Blanc est un trail magnifique et son plateau cette année était très alléchant ! À Montgenèvre on retrouve un profil destiné aux montagnards. Traversée de la station puis un peu de faux plat en tout début de parcours avant d’enchaîner deux longues montées/ descentes. En reconnaissance du tracé avec Sébastien il y a un mois nous avons même rencontré des portions d’ascension très courtes mais à fort pourcentage ! Je tenterai de terminer cette première partie de saison 2018 par un top 20 sur ce France (ma meilleure place 27e). Sur mes 2 trails courus en mai/juin, j’ai plutôt joué l’économie de course. Alors pourquoi pas prendre un peu plus de risques dimanche ? De toute façon avec 27kms je serai bien obligé de partir plus vite !   Sébastien : N’ayant fait que le cross, la récupération du Mont-Blanc a été assez rapide, si ce n’est une petite alerte à l’ischio qui est heureusement passée assez rapidement. J’ai profité du weekend a Chamonix pour refaire un peu de dénivelé, puis j’ai ensuite privilégié le travail de seuil sur cette dernière période, et je commence a très bien me sentir sur les portions roulantes. Au niveau objectif, cela va être compliqué de faire aussi bien que l’année dernière (6e) au vu de mon hiver et de la densité, mais j’espère rentrer dans le top 15, voir 10 si tout se passe bien. Le parcours n’est pas très technique sauf autour du sommet de la 1ère bosse, ce qui a tendance à m’avantager, mais l’altitude jouera un rôle prépondérant, et il faudra en garder sous le pied dans la 1ère bosse sous peine de sanction immédiate, d’autant que la 2e côte a quelques portions très raides. Si le soleil est de la partie, la vue pendant la course devrait être bien sympathique :-).   Souhaitons le meilleur à nos 2 coureurs !

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Restez au frais avec la Technologie Ceramicool Odlo

Marque de référence pour les sports hivernaux réputée pour ses innovations, Odlo (marque norvégienne basée désormais en Suisse) propose depuis plusieurs années des gammes pour les sports d’été. Depuis cette année, elle a d’ailleurs étendue sa technologie Ceramicool à l’ensemble de ses produits. Ceramicool, gagnez 1 degré ! Comment ça marche? Ceramicool est la première technologie textile au monde à intégrer des micros particules de céramique directement dans la fibre du tissu permettant ainsi réduire la température de la peau de 1 degré. La technologie protège la peau des rayons UV grâce aux fibres et au tissu et offre respirabilité et confort en agissant comme une 2ème peau. La matière reste souple, légère et confortable dans toutes les conditions de l’effort.   Découvrez la vidéo de la technologie Ceramicool :   Retrouvez la technologie Ceramicool dans la gamme running : baselayer et t-shirts hommes et femmes, short 2 en 1 avec collant Ceramicool intégré La gamme est disponible dans les magasins Terre de Running et sur www.terrederunning.com

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COMPRESSPORT® partenaire officiel de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc® 2018

La marque de compression COMPRESSPORT® renouvelle pour la 5ème année son partenariat avec l’UTMB® en tant que fournisseur officiel « compression et chaussettes ». Alors que dans quelques semaines, l’élite internationale du trail running se réunira au cœur d’un scénario grandiose et prouvera que rien n’est impossible. COMPRESSPORT® offre ses dernières innovations dans une gamme en édition limitée et assurera une présence tout au long de l’évènement. Retrouvez Compressport sur le Salon de l’UTMB avec de nombreuses animations Du 27 août au 2 septembre 2018 – Stand COMPRESSPORT® Toute l’équipe COMPRESSPORT® aura le plaisir d‘accueillir les coureurs sur son stand pour les équiper, les conseiller et les encourager. Le mercredi 29 août 2018 à 8h00 – Morning Run Ouvert à tous, le traditionnel morning run aura lieu en présence de nombreux athlètes et sera suivi d’un petit déjeuner convivial et équilibré. Départ : rendez-vous Place du triangle de l’amitié. Le jeudi 30 août 2018 à 11h00 – Stand COMPRESSPORT® Rendez-vous également sur le stand pour assister à la présentation de nos athlètes internationaux suivi d’une séance interactive où les participants pourront échanger, poser toutes leurs questions, profiter de conseils de pros et recevoir un poster dédicacé. Les mercredi 29 après-midi et jeudi 30 août 2018 matin – COMPRESSPORT® VIP Lounge Les journalistes pourront découvrir les derniers produits et innovations dans un espace dédié au sein de l’hôtel Majestic. (accès sur invitation uniquement). Le mercredi après-midi Sylvain Laur présentera la gamme UTMB® 2018 et répondra à toutes les questions.

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Inside Marathon du Mont Blanc avec Cédric, responsable de TDR Grenoble.

Cédric, responsable du magasin Terre de Running Grenoble a couru dimanche dernier lors du Marathon du Mont-Blanc. Habitué à arpenter les sentiers, Cédric avait coché cette course, devenue presque incontournable. une épreuve terminé un peu dans la douleur (victime d’un coup de chaud) mais heureux d’avoir terminé avec déjà en tête la suite… On revient avec lui sur son expérience. « Le marathon du Mont Blanc était mon premier gros objectif de la saison de trail. Je n’y avais jamais participé et tenais à prendre part à cette fête tant sportive qu’humaine. Je termine en 6h39 (mon objectif était autour de 6h) contraint cependant à long arrêt (25 min) avant la montée de la Flégère suite à un gros coup de chaud. Au moins 200 coureurs me sont passés, c’était fou mais je tenais à finir donc j’ai pris le temps de reprendre des forces…! J’avais participé l’an dernier au cross et je savais la fin dure donc je suis parti tranquillement jusque Vallorcine dans l’idée de pouvoir gérer et accélérer…mais tout ne s’est pas passé comme prévu et ce sont des aléas à prendre en compte sur ce genre d’épreuve. Par ailleurs, j’ai trouvé le parcours « assez roulant » au final et sans réelle difficulté technique (les sentiers étaient propres en descente).   Je garde donc le positif de cette journée. Cela reste un bon entrainement et un bon apprentissage en vue du prochain gros objectif que sera l’OCC fin août. Par ailleurs, ma préparation avait été entamée à cause d’une douleur au tendon d’achille contractée après le LUT donc au final je suis plutôt satisfait. Je constate cependant que les 2 dernières heures ont été compliquées notamment du point de vue alimentaire et d’hydratation donc là encore il y a encore quelques réglages à trouver. En tout cas ce fut une belle journée et l’occasion de rencontrer des clients, l’élite du trail et nos coureurs du team régional comme Nicolas Daru qui termine à une solide 27ème place ! Pour finaliser ma préparation, je participerais d’ailleurs à notre course partenaire La Christolaise dont le profil ressemble à l’OCC. »   Matériel utilisé : bâtons BlackDiamond (très légers et compacts) ceinture Freebelt Pro Compressport   Retrouvez Cédric au magasin de Grenoble, 18 rue Lesdiguères38000 Grenoble – 04 76 43 48 45 Sortie running tous les mercredis au départ du magasin. Toutes les infos sur facebook Terre de Running Grenoble.

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Thibaut Barronian, athlète et ambassadeur Cébé, 4ème du marathon du Mt-Blanc

Le traileur et ambassadeur de la marque de lunettes Cébé, Thibaut Barronian s’est illustré ce week end lors du marathon du Mont-Blanc en remportant une très belle 4ème place. Ce résultat est d’autant plus impressionnant que la concurrence sur la course était de taille : en effet , s’y sont affrontés tous les plus grands athlètes de la discipline dont Killian Jornet qui a raflé la première place. Ambassadeur de la marque depuis 2016, l’athlète a notamment remporté deux fois en 2016 et 2017 les 21 km de la Skyrhune à Ascain au Pays Basque battant en 2017 le record établi. Pour le marathon, il a choisi de s’équiper de la monture S’Track. Développée en collaboration avec des champions de trail, cette solaire dédiée à la course se distingue des autres solaires du marché par une technologie exclusive de la marque Cébé : la technologie Symbiotech qui assure une stabilité parfaite grâce à deux spatules en gomme anti-dérapante insérées à l’intérieur des branches et créant deux points de contacts supplémentaires sur les tempes. Cette technologie couplée à un design ultra léger (28 grammes !) optimisant les flux d’air font de la S’Track le meilleur choix pour les adeptes de course à pied. Véritable atout pour les sorties longues, la S’Track est disponible avec les verres Variochrom Perfo (cat.1 à 3) qui s’adaptent à n’importe quelles conditions de luminosité. Enfin, les porteurs de verres correcteurs ne sont pas en reste puisque ce modèle est adaptable à la vue.   Retrouvez ce modèle dans les magasins Terre de Running et sur www.terrederunning.com

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Technique de course, partez du bon pied !

Depuis quelques temps, on entend beaucoup parler de pose de pied : attaque talon/avant pied / médio pied… On a presque parfois l’impression que c’est quelque chose devenu à la mode. Pourtant la notion de technique de course est une partie intégrante de l’athlétisme et des courses d’endurance depuis toujours. L’arrivée du tout numérique et de la haute technologie (outils de mesure de tout un tas de paramètres de la foulée : temps de contact, oscillation verticale, fréquence de pas…notamment par les montres GPS) a fait naître un intérêt croissant pour ce paramètre de la course à pied, et beaucoup y vont de leurs commentaires et avis souvent très tranchés. Ce qui est en réalité loin d’être le cas car l’amélioration de la technique est quelque chose de complexe et multifactoriel et pas seulement de pose de pied ou de fréquence gestuelle. La technique de course : une habileté motrice à part entière. Courir parait être une chose simple, naturelle. Pourtant quand vous vous mettez à regarder passer les coureurs sur une course ou dans un lieu fréquenté d’entrainement, on se rend vite compte qu’il existe mille façons de courir. Et d’évidence certaines sont plus efficaces que d’autres… Pour autant, améliorer sa technique de course est un facteur souvent négligé mais qui permet souvent de progresser. En effet il est aujourd’hui largement admis qu’une foulée efficace permet de réduire le coût énergétique du déplacement et ainsi de courir plus vite pour une même consommation d’énergie. Travailler sa technique de course c’est souvent réduire la perte d’énergie due à l’amortissement, améliorer son temps d’appui et l’action de son pied, son élasticité musculaire, sa coordination, sa fréquence de pas et trouver plus de relâchement. Mais aussi travailler sur le placement de son centre de gravité, son genou, son bassin et de ses segments libres au moment de l’appui et en phase de suspension. C’est la technique globale de course qu’il est souhaitable d’améliorer, pas seulement la pose de pied comme on l’entend souvent. L’importance de l’action du pied. Aujourd’hui, il est largement admis, et beaucoup d’études montrent qu’il est plus efficace et moins traumatisant (donc moins source de blessure) d’avoir un appui avant ou médio pied plutôt qu’une attaque par le talon. Je suis bien évidement assez d’accord avec ce fait mais je souhaite malgré tout attirer votre attention sur plusieurs points : L’action du pied au moment de l’impact au sol est pour moi tout aussi (et même plus) importante que la zone de prise d’appui. En effet un pied qui vient s’actionner vraiment au bon moment est quelque chose de primordial. Une attaque à plat voire légèrement talon avec un pied dynamique est loin d’être à proscrire et cela sera même moins traumatisant qu’une attaque avant-pied avec un appui qui vient s’écraser et qui par la même occasion vient solliciter fortement le tendon d’achille en excentrique. De ce fait pour actionner son pied, il est évident qu’il faut préalablement l’armer, c’est à dire relever sa pointe de pied. L’attaque par l’avant du pied est quelque chose de très sollicitant au niveau de la chaîne musculaire postérieure (notamment le triceps sural). Et pour courir longtemps de cette manière, il faut disposer que grosses qualités musculaires et se renforcer en conséquence (voir par la suite). Si les meilleurs coureurs mondiaux arrivent à avoir un appui dynamique avant-pied sur marathon, ce n’est malgré tout pas donné à tout le monde, y compris sur des distances courtes, donc imaginez sur ultra-trail. Un temps de récupération musculaire sur l’appui est bien souvent nécessaire pour pouvoir durer dans l’effort. La technique de course est bien évidemment dépendante de la vitesse de déplacement. On attend souvent qu’une fréquence de pas proche de 180 par minute est optimale mais il est bien évident que cela reste beaucoup plus abordable à des vitesses élevées qu’à 8km/h. Il en est de même pour le dynamisme (puissance de l’appui) et le temps de contact. Si vous analysez votre technique ou celle d’un proche, il faut le faire en dynamique, c’est-à-dire en mouvement ou en vidéo et un œil expert est nécessaire. On voit beaucoup de photos sur la toile mais l’analyse ne peut que très rarement se faire en statique. Comme je vous le disais précédemment, c’est l’action du pied qui est importante, et elle n’est visible qu’en dynamique. Le matériel que vous utilisez peut influencer légèrement votre technique, notamment le drop de votre chaussure. Un drop faible va plutôt favoriser la pose avant ou medio pied alors qu’un drop important va venir faire toucher le talon plus tôt. Mais une fois de plus l’action et la technique du pied est primordiale. On voit couramment des élites avoir une pose avant/médio pied avec de gros drops. La technique de course est donc quelque chose de complexe, de personnel ; l’expertise demande des connaissances biomécaniques et techniques, de l’expérience et un œil averti ; on ne s’improvise pas expert en la matière ! Améliorer sa technique au quotidien Pour améliorer sa technique, il est bien évidemment possible de simplement courir en se concentrant sur le placement de ses segments, pieds et l’action de son pied… mais ce n’est pas le seul moyen. Voilà quelques astuces à mettre en place facilement : Intégrez avant chaque séance de fractionné ou en fin d’entrainement en endurance une dizaine de minutes de gammes de course (ou éducatifs) Parmi les exercices : talons-fesses, montées de genoux, foulées tractées, skipping, cycles jambes décomposés, foulées bondissantes…. Avec comme idées principales d’armer son pied et de l’actionner juste avant la pose de manière à avoir un appui dynamique sur l’avant-pied et de mettre beaucoup de fréquence gestuelle (sans que la vitesse de déplacement soit élevée La fixation du bassin et le placement des segments libres sont également très importants. Je vous conseille dans un premier temps pour bien comprendre et exécuter les différents mouvements de vous faire conseiller par un expert (entraîneur d’athlétisme ou coureurs expérimenté) car un œil extérieur est indispensable pour se corriger. Cela peut être fait de manière assez ludique même si c’est la répétition

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Trail et Ultra-Trail, nos recommandations d’équipements

A l’approche de vos objectifs estivaux, voici nos conseils et recommandations d’équipements pour courir en toute sécurité sur vos trails et ultra-trails. En effet, la pratique du trail nécessite un équipement adapté à la fois aux conditions météos qui peuvent être variables sur une même course, à la distance et à l’environnement parcouru. Pour éviter les mauvaises surprises lors d’une course ou d’un entrainement : – vérifiez que vous avez bien tout l’équipement nécessaire – entraînez-vous à porter et à manipuler certains d’entre eux. Pour votre confort, matériel fortement conseillé : Des chaussures adaptées et testées. Des semelles le cas échéant Vêtements adaptés aux conditions météo : froid ou chaleur, adaptez vos couches (3 maximum!) et évitez les frottements Une montre électronique performante : distance, GPS, cardio,… De la diététique adaptée et testée : barres, gels, boissons de l’effort (avant, pendant, après) Protection des extrémités : gants, bonnet, tour de cou, casquette, lunettes Chaussettes adaptées pour éviter les frottements et les ampoules. Une solution de compression (mollets ou cuisses) pour limiter les chocs et prévenir les blessures Une paire de bâtons adaptés à votre taille et à votre pratique (mono ou 3 brins, carbone,…)     Pour votre sécurité, matériel obligatoire (liste non exhaustive) Système d’hydratation et de portage (gilet, sac, ceinture) Un équipement vestimentaire adapté à la météo prévue, respirant et évacuant la transpiration Une veste coupe-vent (type GoreTex) Système d’éclairage avec pile ou batterie de rechange Accessoires : un sifflet, une couverture de survie, gobelet personnel Réserve alimentaire   N’oubliez pas de : Tester et emporter votre matériel lors de vos entraînements D’adapter votre préparation à votre objectif   Retrouvez ces équipements dans vos magasins Terre de Running et sur www.terrederunning.com

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Des objectifs variés pour le team aux courses du Mont-Blanc

C’est le rendez-vous sportif de la fin du mois de juin : les courses du Mont-Blanc regroupant le 90km, le cross et le marathon sont devenues « incontournables » dans le calendrier notamment des teams et des élites. Les différents formats, les parcours proposés et la densité y sont pour beaucoup. C’est donc une date qu’ont coché nos coureurs du team national Terre de Running en participant à chacun des formats. L’occasion de faire le point avec chacun d’entre eux. Fabien > 90km Ce 90 kilomètres du Mont Blanc devait être à la base une course objectif de mi-saison pour moi comme pour les autres coureurs du Team Terre de Running – Mizuno. J’avais coché cette course exigeante car technique, en altitude avec un fort dénivelé et des chemin difficiles dans le cadre de ma préparation pour le Grand Raid de la Réunion. La confrontation avec de très bons coureurs est également toujours présente et c’était une bonne opportunité de me jauger. Malheureusement, une forte grippe puis une blessure au tendon rotulien m’ont contraint à un arrêt trop prolongé les mois de Mars et d’Avril. Je recours sérieusement seulement depuis début Mai et il me manquera des kilomètres et du dénivelé pour aborder cette grosse course avec des ambitions fortes de performance. En course à pied il n’y a pas de miracle, je manque de préparation et inscrirai donc ce 90 kilomètres dans le cadre de mon entraînement pour les trails objectifs de fin Août et mi-Octobre. Je pars donc avec l’intention de terminer en réalisant une sortie longue et poursuivre ainsi la préparation pour la TDS et le GRR. J’espère néanmoins être en mesure de réaliser une belle performance en étant prudent. Manu > Marathon Après une bonne préparation hivernale, j’ai été gêné tout le printemps par des problèmes de tendons. Donc la saison de trail n’a pas encore réellement débuté. En effet, depuis fin mai, les sensations semblent de retour mais la préparation en vue du Marathon du Mont-Blanc n’a pas été complète mais disons que je l’envisage comme une première marche dans l’optique de la seconde partie de la saison ! Espérons que celle-ci ne soit pas trop haute ! Je n’aurai pas les moyens de jouer à l’avant de la course donc l’objectif sera de prendre des repères pour la suite. L’envie est présente même si le plateau annoncé sera très relevé ! Guillaume > marathon Le mois dernier une belle compétition à l’occasion de la marathon Race. Dans une semaine on remet ça : même format, même dénivelé mais dans le massif du Mont Blanc. Une course à très grosse densité en apercevant la start list. Se retrouver sur une ligne de départ aux cotés de Kilian Jornet et de nombreux étrangers, mais aussi des concurrents déja croisés sur les chemins cette année… j’ai hâte d’en découdre ! Sur ce trail que je découvre également en 2018, c’est avec un effort bien géré sur la durée et au regard des difficultés qu’une bonne performance se construit. Coté forme, durant ces 4 semaines écoulées depuis Annecy, il a fallu gérer la récupération avant de remettre du travail spécifique. Le précédent week end passé avec Sébastien Hours dans les Alpes du sud en a fait partie. Les jambes ne sont pas forcément à 100% aujourd’hui, mais le rendez vous est dans une semaine… Sébastien > cross Au niveau de la préparation, elle s’est plutôt très bien passée. Je l’ai axé énormément sur le dénivelé à pied, pour préparer spécifiquement au mieux la montée finale qui risque de faire du dégât. Les sensations sont chaque jour meilleures, et je sens que cela va dans le bon sens. L’objectif sera avant tout de valider le travail effectué en vue des championnats de France de trail qui reste l’objectif numéro 1 de l’été, et de bien me comporter sur un parcours qui ne sera pas vraiment à mon avantage. L’envie de bien faire est présente, et la confiance, un peu ébranlée par la marathon race, est tout de même la. Une chose est sure, j’ai hâte d’en découdre :-). Rendez-vous à partir du 28 juin pour le premier départ.

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