C’est l’heure de la reprise pour grand nombre de runners, qui vont enfin pouvoir ré-arpenter leurs sentiers favoris. Alors en pleine préparation printanière, Sophie, notre ambassadrice Terre de Running Limonest, et Cédric, de Terre de Running Lannion, ont testé l’une des nouveautés Printemps / Eté 2020 de chez Mizuno, la Wave Skyrise. Récits.
Du 19 au 26 mai, Terre de Running & Mizuno vous font gagner une paire de Wave Skyrise ! Pour participer, rendez-vous sur le compte Instagram Terre de Running.
Sophie, Terre de Running Limonest
Alors en pleine préparation du 80km de l’ EcoTrail de Paris, Sophie a testé les Mizuno Skyrise sur trois types de sorties différentes :
• En forêt de Meudon dans les Yvelines, sur des sentiers forestier plutôt souples et humides ;
• Sur les berges du Rhône, sur des chemins de halage secs ;
• Dans Paris, sur du bitume et des pavés mouillés, avec en bonus une traversée du Champs de Mars détrempé.
Découvrez son récit de test complet :
Sortie 1 – En Forêt de Meudon
« Une sensation de courir en chausson »
» Je traverse d’abord une partie de la ville. Le ciel est menaçant. Je file vers la piste cyclable, celle qui longe la Seine. 6 kilomètres d’asphalte avant de plonger dans le bois. Cette sortie me permettra de tester les Wave Sky Rise, de chez Mizuno, sur plusieurs types de terrains.
L’effet est saisissant. Surprenant. C’est peut-être parce-que je suis plus habituée aux chaussures dynamiques et étroites. Même sur très longue distance, j’apprécie l’enveloppant d’un chaussant. J’aime sentir la piste sous la semelle, et mon pied étroit ne m’autorise que quelques modèles.
Je m’échauffe en allant vers les quais. Je n’ai pas regardé mon allure. Je cours à la sensation et, en ce début de course, je me sens bien. La pluie commence à tomber. Fine et piquante. Si je m’en tiens à mon intuition, je suis certaine d’atteindre une allure de croisière assez soutenue, mais ma foulée reste souple. Le chaussant de la Wave Sky Rise est troublant. La qualité de l’amorti est doublée d’un confort assez exceptionnel, il me donne l’impression de courir sur une piste souple, un ruban sablonneux, ou un chemin mousseux. Cette sensation aurait pu me déplaire, j’aime le rythme et le dynamisme d’une course contrôlée, mais ici, est-ce le bord de la rivière, je prends un rythme de croisière sans forcer, et sans y penser.
Alors je décide de la défier, cette Sky Rise surprenante. La semelle est inhabituelle ; la couche supérieure souple et reliéfée est conçue pour le bitume, mais aussi pour les chemins. Je doute encore que le dynamisme ressenti sur la route perdurera dans les allées détrempées du bois. La météo, nous teste, il faut le croire, dans la forêt soudainement sombre, la pluie redouble, et j’accélère. Rien. Aucune résistance, aucun cahot. Ni les flaques, ni les racines, ni encore les ornières du chemin, ne perturbent ma progression et cette sensation toujours prégnante de courir en chaussons !«
Sortie 2 – Test humide dans Paris
« Le lendemain je pousse encore. Je décide de passer par les quais, mais d’emprunter la route pavée. La pluie est tombée toute la nuit. J’irai crescendo, pour tester plus en avant, le dynamisme qu’on dit intéressant. Il est possible qu’après ma sortie de la veille, la sensation ne soit plus si plaisante ; il n’est pas rare de s’accommoder temporairement d’un modèle ; la nouveauté passant, on lui trouve des imperfections, et les défauts se révèlent une fois que le pied reprend sa position naturelle et que la foulée cesse d’être dictée par un esprit en quête d’analyse. Et de fait ; je ne suis plus surprise en chaussant mes Mizuno SkyRise. Elles semblent faites à mes pieds, et j’ai l’impression d’y être aussi à mon aise pour partir en promenade que pour allonger la foulée. Je file à travers la ville. Impeccable. Traverse le Champs de Mars trempé. Rien à redire. Bifurque sur les quais. Le dallage mouillé ne trouble pas ma course. Comme prévu, j’accélère. Et la chaussure répond, sans que j’aie d’effort à faire.«
Sortie 3 – Bords du Rhône
« Je rechausse les Skyrise quelques jours après pour une sortie de 20 kilomètres sur un chemin de halage. La sensation est immuable, et sur ce long ruban clair, je me prends à penser, que la Skyrise de chez Mizuno pourrait fort bien m’accompagner, qui sait, sur un prochain 100 km… »
En résumé : « un haut niveau de confort et de dynamisme »
« J’ai volontairement délaissé mes Mizuno Wave Skyrise les quelques jours entre Paris et les berges du Rhône, pour ne pas m’accoutumer et pour retrouver mes chaussants habituels ; cette manipulation me permet de comparer avec clairvoyance et recul, les différents aspects de mes chaussures de running. Je n’oserais pas porter mes Skyrise sur un sentier cabossé ; elles ne sont pas faites pour la montagne. Cependant, le test en forêt est très largement concluant. Ce qui en fait un modèle hybride certainement très intéressant. Je les imagine parfaitement adaptées à un trail urbain par exemple, ou pour une course sur route et sur larges sentiers. Un modèle qui allie un tel niveau de confort à autant de dynamisme, il n’y en a pas tant ! «
Cédric, Terre de Running Lannion
« J’avais prévu de faire le test sur le semi-marathon de Liffré puis sur le marathon de Nantes, mais malheureusement la situation en a décidé autrement.
J’ai pu cependant faire avec les Mizuno Skyrise quelques sorties routes (entre 10 & 15km), ainsi que du tapis de course. Voici mon ressenti :
Dès le premier abord la chaussure me plait :
• un design très sympa
• un bon maintien de cheville
• une sensation d’être dans des chaussons, la SkyRise est très confortable.
En courant je lui découvre un remarquable amorti, qui absorbe les chocs. Son drop de 10mm n’y est certainement pas étranger.
Je lui trouve également une bonne accroche sur le bitume.
Enfin la chaussure est respirante, ce qui rend agréable la foulée.
Il faudra cependant voir si le tissu de la chaussure résiste à l’usure dans le temps.
Ne connaissant pas trop la marque, j’ai été agréablement surpris.
Je ne lui trouve que des qualités et serais curieux de voir cette marque en trail. »