Sans tomber dans la paranoïa la plus sclérosante, mieux vaut prendre quelques précautions lorsqu’on court seule. Non pas parce qu’un sadique se cache derrière chaque buisson, mais parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir. Quelques astuces très simples suffisent pour s’entraîner sans psychoter. Voici nos conseils pour courir en toute sécurité.
Conseil n°1 : Ne partez pas sans prévenir
Choisissez qui vous voulez : votre maman, votre meilleure amie, votre voisin, votre patron… Mais dites à quelqu’un que vous partez courir seule, précisez quelle sera la durée approximative de votre sortie et dans quel secteur vous allez. Bien entendu, cela implique d’avertir aussi la personne quand vous rentrez !
Conseil n°2 : Adieu le MP3 à fond dans les oreilles !
Courir en musique, c’est super sympa. Mais avoir les deux écouteurs fichés dans les oreilles, ce n’est pas franchement l’idéal pour savoir ce qui se passe autour de vous. Si vous êtes accro au MP3, ne portez qu’une oreillette et laissez l’autre oreille disponible pour entendre les bruits de votre environnement. Les traileuses ont sans doute déjà constaté qu’être à l’écoute de la nature est tout aussi relaxant que trotter au rythme du dernier tube à la mode. Et ça évite aussi parfois de se trouver sur la route d’un vététiste déchaîné !
Conseil n°3 : Brisez la routine
Pour ne pas être repérée facilement, variez vos entraînements ! Changez d’horaire et de parcours afin que personne ne puisse anticiper où et quand vous courez. Par la même occasion, vous éviterez aussi de plonger dans une routine bien souvent synonyme de lassitude et de démotivation.
Conseil n°4 : Portez des couleurs vives
Bon, d’accord, si vous courez dans les parcs en ville, ce conseil n’est pas ultra pertinent. En revanche, si vous trottez dans les bois, il revêt une importance particulière en période de chasse : pour que les chasseurs ne vous confondent pas avec un chevreuil, portez des vêtements flashy (rose vif, jaune, orange…).
Conseil n°5 : Adoptez un mini-portable
Qui ne vous a pas conseillé de faire votre footing en emportant votre smartphone « au cas où » ? Si vous êtes fan de la sortie en musique, vous êtes peut-être équipée d’un brassard pour y glisser votre téléphone. Mais si vous ne courez pas avec vos écouteurs, emporter un téléphone devient plus difficile. Sauf si vous adoptez un mini-portable ! Vendus sur internet pour prix modique (autour de 20 €), ces téléphones miniatures sont hyper pratiques : pas chers et tout petits (de la taille d’une carte de crédit), ils permettent de glisser sa carte SIM, de téléphoner et d’envoyer des SMS. L’essentiel en cas d’urgence !
Conseil n°6 : Soignez le choix de votre itinéraire
Il y a des évidences : quand on court seule, on évite les parcours peu sécuritaires (longues portions sombres à la nuit tombée, coins isolés facilement accessibles en voiture, quartiers peu recommandables…). Préférez les zones éclairées, relativement fréquentées ou a priori sans danger.
Conseil n°7 : Baguez-vous !
Cela fait un peu « surveillance des oiseaux migrateurs », mais c’est une idée à la fois simple et efficace : portez un bracelet d’identification. Il en existe différents modèles : simple bracelet en plastique avec une plaque métallique où vous faites inscrire ce que vous voulez (nom, prénom, personne à prévenir en cas d’accident, groupe sanguin…) ou bracelet-clé USB qui permet de saisir, via des formulaires tout prêts, non seulement votre identité mais aussi des informations médicales.
Conseil n°8 : Soyez lumineuse !
On vous a déjà dit que vous étiez rayonnante, mais ce n’est pas une raison pour négliger votre équipement quand vous courez dans la nuit ! Pour être vue des véhicules (vélos, voitures, autobus…), portez des accessoires tels que brassard à LED, vêtements à empiècements réfléchissants, lampe frontale ou encore clip lumineux à accrocher à l’arrière de vos chaussures.
Marie Paturel