octobre 17, 2017

La marche active, c’est pas has been !

Marcher ? Peuh, c’est pour les vieux ! Ce n’est ni du sport, ni une activité branchée. Bon, avouons que la marche a une image plan-plan qui lui colle à la peau. Pourtant, depuis quelques années, elle a franchement retrouvé la cote. Et on comprend pourquoi ! Parler de marche sans précision supplémentaire, c’est comme parler de course à pied sans dire s’il s’agit de sprint, de demi-fond sur piste, de marathon ou d’ultratrail. Commençons donc par une petite mise au point terminologique. Marcher, oui, mais comment ? La marche la plus simple est celle que l’on pratique au quotidien pour aller acheter le pain, prendre le bus ou emmener les enfants à l’école. Elle revêt une dimension purement utilitaire de déplacement d’un point à un autre. La marche la plus sportive est indéniablement celle que l’on qualifie d’athlétique. Elle figure au programme des Jeux Olympiques. Notre champion Yohann Diniz moissonne d’ailleurs régulièrement records et médailles. Elle est encadrée par un règlement très strict et donne lieu à des compétitions sur des distances officielles (20 et 50 km). La marche nordique est encore une autre discipline, qui se pratique avec des bâtons et qui est officiellement reconnue et encadrée par la Fédération Française d’Athlétisme. En Suisse, elle est particulièrement développée et donne lieu à de très nombreuses épreuves. L’avantage : elle mobilise toutes les chaînes musculaires, un peu comme le ski de fond. Par contre elle nécessite de maîtriser la technique pour profiter de ses bénéfices. Dans cette grande famille, la marche active fait figure de compromis : pas besoin de technique, pas besoin de trop d’équipement, elle est plus soutenue que la marche « normale » mais moins athlétique que la discipline olympique. Et elle est à la mode ! Un atout maître pour la santé Loin d’être une discipline réservée aux seniors, la marche active a plus d’un argument à faire valoir : elle sollicite le cœur, le souffle, mais aussi la quasi-totalité des chaînes musculaires ; pratiquée régulièrement et sur une durée suffisamment longue (au moins une heure), elle permet d’améliorer l’endurance ; plus dynamique que la marche normale, elle permet de dépenser de l’énergie et de se muscler, ce qui affine la silhouette et favorise la perte de poids ; comme toute activité physique, elle permet de lutter contre le stress et un certain nombre de pathologies (diabète, maladies cardiovasculaires, surpoids…) ; elle se révèle moins traumatisante que la course à pied pour les articulations. Dans marche active, il y a surtout « active » Non, il ne suffit pas de marcher à une vitesse légèrement plus élevée que lorsque vous allez acheter le pain ! Pour marcher de manière réellement active, vous devez progresser à une allure oscillant entre 5 et 10 km/h. Vous devez adopter une posture gainée, dos droit et épaules redressées. Le regard doit être posé loin devant vous et non au sol. Les bras participent au mouvement en se balançant énergiquement au rythme des foulées. Pour savoir si vous marchez assez vite, vous devez être essoufflée. Bref, vous ne devez pas vous friser les moustaches ! Le bon équipement Qui dit actif, dit sportif. Il vaut donc mieux être bien équipée pour que votre séance de marche ne devienne pas désagréable à cause d’une ampoule au pied, d’un pantalon trop serré ou d’un tee-shirt trempé de sueur. Choisissez une paire de chaussures confortables, légères, basses. Certains modèles adaptés au running conviennent parfaitement. Pour ne pas vous tromper, demandez conseil à un vendeur en boutique spécialisée. Côté textile, investissez dans des chaussettes techniques, un soutien-gorge de sport, des vêtements souples et confortables. Tout l’équipement est sensiblement identique à celui qui s’adresse aux coureurs. Pour une pratique plus cadencée, optez pour des bâtons. Pour plus de confort sans oublier l’hydratation, vous pouvez investir dans un porte-gourde (vous pourrez aussi y mettre le téléphone , vos clés..) ou un petit sac à dos qui vous permettra d’emporter une veste ou un haut de rechange. Enfin les plus perfectionnistes ou celles/ceux qui souhaitent progresser dans leur pratique tout en surveillant leur cœur investiront dans une montre cardio. Où pratiquer ? On évite en général le dénivelé et on préfère s’adonner à la marche active sur des parcours plats (parcs, berges, chemins forestiers…) ou légèrement vallonnés En hiver, certains restent au chaud et marchent sur un tapis roulant. Dans tous les cas, n’hésitez pas à marcher en groupe : l’émulation née de la pratique collective vous aidera à être régulière et à ne pas renoncer dès qu’une goutte de pluie ou un accès de flemme se présentera !   Marie Paturel.

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Les étapes pour bien se préparer à un trek en haute altitude

Un trek en altitude, un trek dans les plus hautes montagnes du monde comme l’Himalaya, doit se préparer plusieurs mois à l’avance. L’entraînement physique doit être réfléchi et apporter les ressources nécessaires pour se surpasser le moment venu. Le matériel et les différents accessoires doivent correspondre idéalement aux besoins. La préparation physique : indispensable pour résister à l’intensité des marches en haute-montagne La priorité est d’acquérir de l’endurance en pratiquant un sport régulier, en vous mettant au running ou aux activités cardio. Il va falloir apprendre à fournir un certain effort durant un laps de temps plus ou moins long. Pour les sportifs, aucun problème ! Ceux qui pratiquent le ski de fond ou des sports qui demandent à être en forme comme la course à pied, la natation ou le cyclisme n’auront aucun problème de récupération. Pour les autres, un certain temps d’adaptation peut être nécessaire. Marcher deux à trois fois par semaine durant un après-midi entier et sur un terrain non plat peut suffire. L’objectif est évidemment de développer la capacité respiratoire en améliorant petit à petit ses performances mais aussi d’être capable de récupérer dans un laps de temps très court. L’idéal est de se mettre en condition en portant un poids identique à un sac de randonnée sur une distance la plus longue possible par tous temps et sur des terrains escarpés. Le trek Terres d’Aventure dans l’Himalaya offre d’intenses moments de bonheur, si et seulement si vous êtes suffisamment alertes pour en profiter, tant physiquement que psychologiquement. Réaliser un trek dans l’Himalaya avec Terres d’Aventure Un trek dans les montagnes l’Himalaya, c’est une multitude de sensations, un accomplissement, une victoire sur soi… En traversant les paysages diversifiés de l’Inde ou du Népal, en s’appropriant la culture d’autres peuples, le randonneur nourrit sa mémoire de souvenirs hors du commun. L’expérience est un tremplin vers une autre façon de penser et de réagir face à certaines circonstances. Pour vivre pleinement ces moments d’exception, la qualité de l’équipement est primordiale. On commence par  : les chaussures : qualité et technicité indispensables pour aller jusqu’au bout de l’aventure. Préférez des tiges montantes pour que le pied soit parfaitement tenu à tous moments. Au niveau des vêtements, optez pour des textiles chauds mais respirants qui favorisent l’évacuation de la transpiration. On pense souvent à se protéger du froid mais on ne tient pas toujours compte des effets du soleil. Crème solaire avec indice élevé, casquette ou autre couvre-chef, lunettes de soleil doivent être choisis avec rigueur. Pour partir plusieurs jours en randonnée en altitude, la tente, le duvet et les accessoires ne doivent pas non plus être négligés. Lutter efficacement contre les conditions climatiques difficiles durant la nuit permet de se réveiller en forme et d’attaquer la journée dans les meilleures conditions. Préférez des matériaux haut de gamme ! Autre indispensable, le sac à dos doit être multipoches et d’un volume suffisant pour transporter l’essentiel mais il doit aussi être léger et peu encombrant.   Nous espérons que cet article vous aura donné envie de réaliser un trek et surtout de bien vous y préparer !

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